Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

mardi 23 juillet 2024

Le chef de la Sécurité intérieure assure que les femmes du Secret Service sont très compétentes

 

Donald Trump lors de sa tentative d'assassinat. © Anna Moneymaker / Getty Images via AFP
Cette image n'est pas sans rappeler celle d'Iwo Jima (ci-dessous)

«Raising the flag on Iwo Jima», 1945. Joe Rosenthal
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Le chef de la Sécurité intérieure prend la défense des femmes du Secret Service. Après la tentative d'assassinat contre Donald Trump, de nombreuses critiques envers ces agents ont vu le jour, rapporte Le Figaro. Dans le viseur de leurs détracteurs, leur réaction au moment où il fallait protéger l'ancien président. « Ces affirmations sont sans fondement et insultantes », a répondu Alejandro Mayorkas, secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis. Il affirme que ces sont des femmes très compétentes dans leur domaine. Elles sont « très douées et très entraînées », a-t-il assuré, avant de les remercier le risquer « leur vie en première ligne pour la sûreté et la sécurité des autres. Elles sont des patriotes courageuses et altruistes qui méritent notre gratitude et notre respect ». Alejandro Mayorkas a également indiqué que la Sécurité intérieure continuera « avec une grande fierté de recruter des femmes, les garder et leur faire grimper les échelons dans les rangs de nos forces de l'ordre ».

Une partie des républicains pointent également du doigt les méthodes de recrutement du Secret Service, basées sur la diversité, l'équité et l'inclusivité (DEI). Ces denriers dénoncent une discrimination positive qui, selon eux, défavorise les hommes blancs. L'influenceur conservateur Matt Walsh (qui n'a aucune connaissance en matière de sécurité rapprochée ou de contre terrorisme) a ainsi expliqué sur X qu'il « ne devrait y avoir aucune femme dans le Secret Service » car « aucun des meilleurs dans ce boulot ne sont des femmes ».

Ce dimanche 21 juillet, le Secret Service a avoué avoir rejeté les demandes de moyens supplémentaires demandés par les services de protection de Donald Trump au cours des deux dernières années, relaie franceinfo. Pourtant, l'agence avait démenti cette information le 14 juillet dernier. « C’est absolument faux. En réalité, nous avons ajouté des moyens de protection (…) dans le cadre du rythme accru des déplacements de campagne », avait déclaré le porte-parole du Secret Service, Anthony Guglielmi, sur X.

Depuis le 13 juillet, son service, chargé de la protection des hautes personnalités américaines, fait face à des critiques sur d'éventuels manquements et défaillances humaines. Et des appels à la démission de Kimberly Cheatle sont venus des deux côtés de l'échiquier politique.

Une enquête indépendante a été ordonnée pour faire la lumière sur les circonstances de la tentative d'assassinat contre Donald Trump et notamment déterminer notamment comment un tireur a pu se retrouver sur le toit d'un immeuble avec un fusil semi-automatique, à moins de 150 mètres de l'estrade où le candidat s'exprimait lors d'un meeting à Butler, en Pennsylvanie, dans le nord-est des Etats-Unis.

L'ancien président américain, âgé de 78 ans, a été blessé légèrement à l'oreille lors des tirs. Les photos de lui avec du sang coulant sur le visage, le poing levé, ont fait le tour du monde. Un spectateur a été tué et deux autres ont été grièvement blessés. Le tireur, Thomas Matthew Crooks, 20 ans, a été abattu par le Secret Service 26 secondes après le premier des huit tirs qu'il a effectués.

Thomas Crooks avait également un membre de la famille royale dans sa ligne de mire

Selon le FBI, l'assaillant de Trump, Thomas Crooks, a recherché sur internet d'autres cibles de haut rang pour une attaque potentielle avant de s'en prendre à l'ex-président. Dans ce contexte, il a également visé un membre anonyme de la famille royale. C'est ce qu'a rapporté le journal britannique «The Mirror», citant les autorités chargées de la sécurité. Il a aussi collecté des informations sur Christopher Wray, le directeur du FBI, et Merrick Garland, le procureur général des États-Unis.

Une heure avant que le tireur ne tire sur Trump, les gardes de sécurité ont remarqué l'agresseur dans la foule comme suspect – un « jeune homme qui se comportait étrangement », comme l'a rapporté le New York Times. Les services secrets, qui protègent l'ex-président, ont également été informés. Mais ensuite la trace du suspect a été perdue. 

Le tireur de Trump classé suspect une heure avant le crime

Au moins deux forces de sécurité ont été appelées pour aider aux recherches. Environ 20 minutes avant les coups de feu, un tireur isolé a repéré l'assassin sur un toit, selon un communiqué. Le suspect avait avec lui un sac à dos et un appareil pour mesurer les distances, a écrit John Barrasso, sénateur de l'État du Wyoming, sur X.

Selon une enquête de la chaîne de télévision américaine Fox News, l'assaillant de Trump, Thomas Crooks, a publié un message inquiétant sur la populaire plateforme de jeu «Steam» avant son attaque contre l'ex-président. Thomas Crooks aurait écrit: «Le 13 juillet sera ma première. Regardez ce qui se passe.» 

Lorsque les enquêteurs ont examiné l'ordinateur portable du jeune homme, ils ont découvert des recherches effectuées en juillet sur Trump et Biden, ainsi que sur la date du 13 juillet et de l'événement de campagne de Trump. Cependant, aucune autre information sur ses idéologies politiques n’a été trouvée.

L’Iran dément les informations américaines faisant état de menaces contre Trump

L’Iran rejette les informations faisant état de menaces contre l’ancien président républicain Donald Trump. «Ce sont des allégations sans fondement, ainsi que politiquement motivées», a déclaré un porte-parole de la mission iranienne de l'ONU à New York.

Pour l’Iran, Trump est un criminel de guerre qui a donné l’ordre de tuer le général iranien Qassem Soleimani en 2020. «Trump doit être reconnu coupable et puni pour cela, mais l'Iran a choisi la voie légale à cet égard», a déclaré le porte-parole de l'agence de presse.

Les autorités américaines ont reçu ces dernières semaines des informations de leurs sources concernant un prétendu plan préparé par l'Iran pour "assassiner" l'ancien président. Donald Trump. Des sources anonymes l'ont rapporté à la chaîne de télévision "CNN", ajoutant que ces informations ont conduit les services secrets américains à renforcer la sécurité de Trump ces dernières semaines.

Il n'existe actuellement aucune preuve indiquant un lien entre les projets de Téhéran et l'attaque contre Trump en Pennsylvanie.

agenzianova.com