"Le président français cherche des partenaires potentiels et non à se faire des ennemis, ce qui se rapproche de la position hongroise", a déclaré le dirigeant à une radio proche du gouvernement. "Nous [les Européens] devons tenir compte de nos propres intérêts", a-t-il ajouté, estimant "nécessaire de se demander si les intérêts américains coïncident avec ceux de l'Europe".
L'hôte de l'Elysée a suscité un tollé notamment en Pologne ou en Lituanie à l'issue de sa visite d'Etat en Chine, en déclarant que l'Europe ne devrait pas automatiquement s'aligner sur les Etats-Unis ou sur Pékin en cas de conflit à propos de Taïwan.
Il avait déjà suscité la polémique comme en juin 2022 pour avoir soutenu qu'il ne fallait pas "humilier" la Russie afin de trouver un "chemin de sortie" diplomatique lorsque Russes et Ukrainiens déposeront les armes.
"Il est le seul dirigeant européen capable de projeter sa pensée en des termes historiques", a estimé Viktor Orban qui renforce ses relations avec Moscou et Pékin malgré les critiques de ses partenaires occidentaux.
ATS