Les documents explosifs du Pentagone divulgués révèlent une nouvelle information capitale: le président russe Vladimir Poutine serait atteint d'un cancer. Les extraits pertinents des fuites américaines indiquent en effet que Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité de la fédération de Russie et Valeri Guerassimov, Chef d'État-major général des forces armées russes, prévoyaient de renverser le chef du Kremlin. Afin d'affaiblir ce dernier, l'invasion russe devait être sabotée en déplaçant des troupes sur le front sud.
C'est là que les choses deviennent encore plus intéressantes. Le coup d'Etat était prévu pour le 5 mars 2023. Pourquoi? C'est à ce moment-là que le président russe serait allé à une séance de chimiothérapie. Ce dernier n'aurait alors pas été en mesure d'empêcher cette opération musclée, peut-on lire dans les documents secrets qui ont fuité. C'est ce que rapportent entre autres les médias Vice et «The Sun».
En mars déjà, un agent secret russe avait déclaré, selon le portail britannique Mirror, que Vladimir Poutine «souffrait d'une forme grave de cancer à évolution rapide». Avant d'ajouter: «Il n'a pas plus de deux ou trois ans à vivre.» Il a par ailleurs été dit que le président russe souffre de maux de tête et qu'il ne voit plus clairement. Sa langue serait aussi «engourdie».
D'autres maladies?
Des rumeurs sur une maladie de Vladimir Poutine circulent depuis longtemps. On dit ainsi qu'il souffre de la maladie de Parkinson et de sclérose en plaques. On remarque surtout que ce dernier garde toujours l'un de ses bras raide, fait des mouvements incontrôlés, ou s'accroche aux tables. Les rumeurs font également état d'un usage régulier de stéroïdes.
Jusqu'à présent, le prétendu cancer de Vladimir Poutine (ou une autre maladie) n'a jamais été confirmé. L'opposant russe Mikhaïl Khodorkovski a par ailleurs déclaré dans une interview à Blick en février: «Je ne sais pas comment il va. Mais il n'est certainement pas gravement malade.» Les services secrets ukrainiens avaient également indiqué récemment qu'il fallait encore compter avec Vladimir Poutine dans un avenir prévisible.
Espoir d'un changement de pouvoir
Les fuites américaines seraient la première confirmation que le souverain russe est en mauvaise santé. «Si Poutine ne pouvait effectivement plus diriger son pays, ce serait un game changer», a ainsi commenté le spécialiste de la Russie Ulrich Schmid, de l'université de Saint-Gall, pour Blick.
Quelles seraient les conséquences d'un changement de pouvoir? D'après l'expert, «selon la Constitution, le Premier ministre Mikhaïl Michoustine, un initié libéral et technocrate, reprendrait alors les fonctions du président». Il serait difficilement imaginable que ce dernier poursuive la guerre dans sa forme actuelle, estime Ulrich Schmid. Mais une paix rapide ne serait pas non plus en vue, ajoute-t-il.
Guido Felder