Il est temps de le dire, de l’écrire et de le faire en hommage à Samuel Paty. Notre société cultive sa lâcheté, année après année. « Plus jamais ça ! » entendons-nous après chaque attentat islamo-terroriste.
Bien entendu… et chacun se dissimule, évite mais critique, exige mais vit sa vie bien tranquille attendant que l’autre agisse (écoutez ci-dessous Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo le 19 octobre sur sur RTL), effaçant d’ailleurs les actes réels d’héroïsme comme en témoigne cette plaque commémorative dédiée au colonel Arnaud Beltrame.
Alors marches blanches, déposes de fleurs, déclarations tonitruantes et « guerrières », ces fausses solidarités qui disparaissent aussi vite qu’elles sont apparues, tout cela ne fait pas des guerriers. Nous sommes au pays de Oui Oui sinon des bisounours qui n’attendent que d’être mangés par le grand méchant loup islamiste mais il est vrai que le loup est protégé aujourd’hui en France.
Certes, tout a été fait pour encadrer la liberté d’agir du citoyen qui doit rester calme, pondéré, faire appel à la médiation, à la police ou à la gendarmerie en cas de problème, porter plainte éventuellement dont on connaît l’issue lointaine si elle aboutit. Eh oui, tout mesure ne doit surtout pas être coercitive. Il faut expliquer, faire preuve de pédagogie et compter sur le temps pour avoir un résultat, en bref subir en espérant que cela aura servi à quelque chose.
Quant à l’islamisme radical, la complaisance de la gauche pendant des années, l’inhibition de la droite à agir mais aussi l’État, pourtant bras armé de la volonté générale, avec une administration peu engagée sauf pour des défenses catégorielles, ont conduit à cette situation. La crise de la COVID l’a montré dans la plupart des ministères (combien de présents ?). L’assassinat de Samuel Paty montre à son tour les dysfonctionnements cette fois de l’Éducation nationale au fur et à mesure de l’enquête mais peut-elle être différente de notre société en général (écoutez ci-dessous cette enseignante d’Histoire-Géographie) ?