Service de sécurité d'Ukraine (en ukrainien : Служба безпеки України, СБУ; transcrit : Sloujba Bezpeky Oukrayiny, abréviation SBOu ou SBU) est le nom donné aux services secrets de l'État ukrainien
Une voiture occupée par le chef des milices du peuple de la République populaire autoproclamée de Lougansk a explosé dans la ville de Lougansk. Les rebelles affirment que les services secrets ukrainiens sont derrière cette attaque.
«Le chef de milices du peuple de la République populaire autoproclamée de Lougansk, le colonel Oleg Anashchenko, est mort aujourd’hui dans un acte terroriste. L’attentat aurait été commis par les services spéciaux ukrainiens pour déstabiliser la situation dans la république [de Lougansk]», a déclaré le majeur Andreï Marotchko, représentant des milices, lors d’un point de presse.
Ce dernier a souligné que malgré l'attentat «le détachement punitif de Kiev ne sera pas à même de briser le moral des combattants des milices du peuple», ajoutant que les autorités de Lougansk avaient entamé une enquête et puniraient ceux qui étaient «responsables de cet acte terroriste abominable».
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La voiture appartenant à Oleg Anashchenko a explosée dans la matinée du 4 février. Il s’y trouvait seul. Les autorités locales sont en train de déterminer la nature de l’explosif qui a été utilisé.
Le colonel Oleg Anashchenko
La mission d’observation de l’Organisation pour la sécurité et la coopértion en Europe (OSCE) a publié le 2 février dernier un rapport dénonçant la hausse de violations du cessez-le-feu dans l’Est de l’Ukraine. L’organisation a également constaté une utilisation accrue de lance-roquettes multiples et répertorié au moins 10 330 explosions au cours de ces derniers jours.
Selon les enquêteurs de la république populaire autoproclamée de Donetsk, des militaires ukrainiens ont commis des attaques d’artillerie contre des quartiers résidentiels de Donetsk les 1er, 2 et 3 février. Au sein de la population civiles, on déplore la mort de trois personnes alors que 15 ont été blessées. Les attaques ont également endommagé au moins 60 immeubles d’habitation et l’infrastructure civile. L’OSCE a affirmé que les deux parties impliquées dans ce conflit étaient responsables de ces violences.