Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

lundi 14 mars 2016

Vol MH370 : la société Freescale Semiconductor




Freescale Semiconductor est une entreprise américaine dans le domaine des semi-conducteurs. Précédemment nommée Motorola Semiconductor, elle est issue de la branche semi-conducteurs de Motorola. En 2004, Freescale est devenue indépendante de sa maison-mère. Elle a été rachetée en 2015 par NXP Semiconductors, ancienne division semi-conducteurs de Philips.

Motorola annonce le 6 octobre 2003 qu'ils vont faire de leur division semi-conducteurs une société indépendante du nom de Freescale. Freescale fait son introduction en bourse le 16 juillet 2004 au prix de 13 $ par action. Les actionnaires de Motorola reçoivent 0,110415 action de Freescale par action de Motorola, sous forme de dividendes versées le 2 décembre 2004.

Michel Mayer, un industriel français issu d'IBM, prend le poste de président-directeur général à la création de Freescale. Il y reste jusqu'au 17 mars 2008, où Richard Beyer lui succède. Le 5 juin 2012, Gregg A. Lowe est nommé président-directeur général.

En 2005, elle pointe à la 10e place des 20 plus grands fabricants de semi-conducteurs, derrière entre autres Intel, Samsung Electronics, Texas Instruments, Toshiba ou STMicroelectronics.

Le 15 septembre 2006, Freescale accepte un rachat pour la somme de 17,6 milliards de dollars (40 $ par action) par un consortium dirigé par Blackstone Group LP. Le prix de l'action, qui était de 13 $ lors de l'introduction en bourse de juillet 2004, est monté à 39,35 $ à la clôture le vendredi précédent, car la rumeur a couru toute la semaine. Une assemblée générale extraordinaire eut lieu le 13 novembre 2006, et vota pour accepter l'offre de rachat. Le rachat, clos le 1er décembre 2006, est le plus grand rachat privé d'une société technologique et l'un des 10 plus grands rachats de tous les temps à cette époque.

En mars 2015, NXP acquiert Freescale pour 11,8 milliards de dollars.

MSG (Microcontroller Solutions Group) est le plus gros service de Freescale et est actuellement le plus grand fournisseur de semi-conducteurs pour l'industrie automobile. Les voitures modernes utilisent l'électronique pour gérer l'admission de carburant, l'ABS, la direction assistée entre autres, et Freescale est le plus grand fournisseur de microcontrôleurs pour système moteur au monde. Les systèmes de sécurité automobile comme le freinage ABS et les coussins gonflables de sécurité (« airbags ») utilisent aussi des microcontrôleurs et des circuits de gestion d'énergie analogique de Freescale. Freescale produit également une gamme de capteurs intégrés comme des accéléromètres et des capteurs de pression.

La gamme analogique SMARTMOS de Freescale fournit des circuits intégrés de gestion de puissance, fonction essentielle des véhicules hybrides.

En novembre 2008, Freescale annonce que la société allait collaborer avec McLaren Electronic Systems pour continuer le développement de son système SREC pour les Formule 1 de McLaren Racing à partir de 2010. Les deux parties pensent que cette collaboration améliorera le système SREC et participera à l'amélioration des technologies automobiles.

À côté du MSG, les autres services de Freescale sont le NMG (Networking and Multimedia Group - Réseaux et Multimédia) et le RASG (Radio-Frequency, Analog and Sensors Group - Radio-Fréquence, circuits analogiques et capteurs).

Freescale a également été fournisseur de microprocesseurs PowerPC pour les ordinateurs PowerBook et Mac mini d'Apple jusqu'à la transition d'Apple vers Intel en 2006. Ils deviennent membres fondateur de Power.org en 2006 pour développer et promouvoir l'utilisation de l'architecture Power.

En 2009, Freescale présente le convertisseur de courant sans transformateur ayant la plus faible tension électrique de démarrage pour les applications à énergie solaire. Ce circuit fonctionne à seulement 300 mV et convertit ces basses tensions à des niveaux plus utilisables pour charger des batteries et utiliser l'énergie solaire en général.

Le processeur DragonBall est un dérivé faible consommation des microprocesseurs Motorola 68000.

Freescale a également une gamme de produits DSP basés sur la technologie StarCore. Les DSP Freescale sont utilisés dans les systèmes de réseaux sans fil, de voix sur IP, et les infrastructures vidéo.

Les mégafusions dans le domaine des semi-conducteurs ne sont pas passées de mode. La société néerlandaise NXP Semiconductors va fusionner avec la firme américaine Freescale Semiconductor afin de créer une entreprise commune spécialisée dans les circuits intégrés à signaux mixtes valorisée à plus de 40 milliards de dollars et dont le chiffre d’affaires devrait se situer aux alentours de 10 milliards de dollars.

Lors de sa dernière année fiscale, NXP a réalisé un CA de 5,65 milliards de dollars (+17% par rapport à l’année précédente) et Freescale, qui, selon la presse américaine, cherchait depuis quelque temps un acquéreur, avait bouclé son dernier exercice plein sur un CA de 4,63 milliards de dollars. Selon le communiqué publié par NXP, l’entreprise issue de la fusion (dont le montant est estimé à 11,8 milliards de dollars) va se positionner en tête non seulement du marché des semi-conducteurs pour l’automobile mais également du secteur des microcontrôleurs à usage générique (un secteur où les gammes respectives des deux firmes se recouvrent néanmoins quelque peu). C’est Rick Clemmer, l’actuel président et CEO de la firme batave, qui va devenir le président et CEO de la nouvelle société.

Globalement, selon IHS, l'entité NXP/Freescale devient le huitième fabricant de semi-conducteurs avec une part de marché de 2,83% (voir tableau ci-dessous), alors que les deux sociétés se classaient respectivement au quinzième et au dix-huitième rangs en 2014.

NXP, qui récupère notamment les microcontrôleurs à cœur ARM, les processeurs Power et les contrôleurs de communication QorIQ de Freescale, espère une économie de 200 millions de dollars dans sa structure de coût dès la première année pleine après la fusion (qui devrait être effective dans le courant du second semestre), une somme qui pourrait être portée à 500 millions de dollars par la suite. Après la transaction, les actionnaires de Freescale devraient détenir approximativement 32% de la nouvelle entreprise.

Jacob Rothschild qui est l'actionnaire principal de Blackstone propriétaire de la société Freescale.

La puce Kinetis KL02






Kinetis KL03 : Freescale dévoile le plus petit microcontrôleur ARM du monde

Freescale a profité du MWC 2014 qui se tient à Barcelone pour dévoiler le Kinetis KL03, le plus petit microcontrôleur ARM au monde. Une puce ultra miniaturisée qui se destine à un énorme marché en devenir, celui de l’Internet des Objets (IdO).

Le Kinetis KL03 est le tout nouveau microcontrôleur 32 bits de Freescale. Il succède au Kinetis KL02, une puce qui se distinguait déjà par ses petites dimensions.


Une puce à l’heure de l’ultra-miniaturisation

La miniaturisation est ici encore plus poussée puisque le KL03 ne mesure que 1,6 mm par 2 mm, ce qui en fait le plus petit microcontrôleur ARM au monde. Une teille suffisamment réduite pour qu’il puisse se poser sur une facette de balle de golf. Précisément, la puce KL03 est 15% plus petite que le KL02 et 35% plus petite, selon Freescale, que les microcontrôleurs ARM comparables des autres constructeurs.



KL03 sur balle de golf


Grandeur par apport à un grain de riz



Bras armé pour l’Internet des Objets

De ce fait, ce véritable SoC (System on Chip) est idéal pour des conceptions à espace très restreint. Son champ d’application est très vaste puisqu’il conviendra à des applications grand public, pour la santé ou encore le secteur industriel. Mais c’est naturellement à l’Internet des Objets (IdO), secteur à très forte croissance, qu’il fait les yeux doux.

« Lorsque la taille n’est plus un obstacle à l’intégration des microcontrôleurs dans des dispositifs de pointe, nous pouvons commencer à redéfinir ce qui est possible pour l’Internet des objets, déclare Rajeev Kumar, directeur du marketing mondial et du développement des affaires pour l’activité microcontrôleurs de Freescale. Nous voyons la miniaturisation des microcontrôleurs comme un facteur clé de l’évolution de l’IdO. Avec le facteur de forme révolutionnaire du nouveau Kinetis KL03, les concepteurs de systèmes pour produits de pointe ont maintenant la technologie dont ils ont besoin pour développer de toutes nouvelles catégories de produits capables, littéralement, de changer le monde. »

Le chiffre d’affaires relatif au marché du M2M va vraisemblablement doubler entre 2012 et 2017 (selon Infonetics Research). Dans le sillage de ce secteur en pleine croissance, on estime que 212 milliards d’objets seront connectés, dont une large partie sera alimentée par batterie.

Cortex-M0+ pour la faible consommation électrique

Freescale a opté pour la microarchitecture ARM Cortex-M0+ (développée par ARM avec en ligne de mire l’IdO). Le KL03 est un microcontrôleur 32 bits cadencé à 48 MHz qui embarque 32 Ko de mémoire flash interne, 2 Ko de RAM et 8 Ko pour le boot loader. Il dispose d’interfaces UART, SPI et I2C et peut fonctionner dans une vaste gamme de températures allant de -40 °C à +85 °C. Outre l’ultra miniaturisation, il est plus efficace énergétiquement que son prédécesseur.

Des échantillons du Kinetis KL03 seront disponibles dès le mois prochain et la production de masse débutera en juin 2014 au prix indicatif de 0,75 dollar pour 100 000 unités commandées. Les futurs clients pourront évaluer les échantillons avec la carte de développement FRDM-KL03Z.