Le jihadiste français Salim Benghalem rejoint une liste établie par le SECO depuis l'an 2000.
Le jihadiste français Salim Benghalem a été ajouté à l'ordonnance instituant des mesures à l'encontre des personnes et entités liées à Oussama ben Laden, au groupe Al-Qaïda ou aux talibans, annonce jeudi le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO).
Le Français a été ajouté à l'ordonnance instituant des mesures à l'encontre des personnes et entités liées à Oussama ben Laden, au groupe Al-Qaïda ou aux talibans, annonce jeudi le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO). Dix autres personnes y ont été inscrites.
Salim Benghalem a été condamné à 15 ans de prison en janvier dernier, en son absence, au procès à Paris d'une filière d'acheminement de jihadistes en Syrie. Il est bourreau présumé de l'organisation Etat islamique (EI).
Visé par un mandat d'arrêt international, inscrit sur la liste noire des Etats-Unis, Salim Benghalem, 35 ans, se trouverait toujours en Syrie, où il s'est installé en 2013.
Ancien délinquant de droit commun radicalisé en prison, il a fréquenté un groupe d'islamistes parisiens à sa libération en 2010. Il a alors rencontré les frères Kouachi, auteurs de l'attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo il y a un an jour pour jour, et Amédy Coulibaly, le tueur d'une épicerie cacher le 9 janvier 2015.
Dangerosité maximale
Son envergure n'a semble-t-il pas cessé de croître depuis son départ pour la Syrie. Conducteur de poids lourds à son arrivée, il serait passé aux interrogatoires des prisonniers de l'EI.
Dans son réquisitoire, le procureur avait souligné sa «dangerosité maximale», estimant qu'il présente le «profil» des auteurs des attentats du 13 novembre qui ont fait 130 morts à Paris.
Listé dans une ordonnance du SECO
Salim Benghalem figure depuis jeudi dans l'ordonnance du 2 octobre 2000 instituant des mesures à l'encontre de personnes et entités liées à Oussama ben Laden, au groupe « Al-Qaïda » ou aux talibans. Cette ordonnance met en uvre les mesures de sanctions décidées par le Conseil de Sécurité des Nations Unies (ONU), explique le SECO dans un communiqué.
La liste nominative est constamment mise à jour.
ATS