Le MI-5 à londres
Suite aux révélations des services secrets britaniques sur le crash de Charm el-Cheikh, la ministre de l'Intérieur Thérésa May a révélé que les gouvernements britanniques ont utilisé la Loi sur les télécommunications de 1984 pour accéder aux données de sociétés de communications et aux dossiers d'appels téléphoniques des citoyens.
Ces révélations ont émergées après que la ministre de l'Intérieur Theresa May a présenté un nouveau projet de loi réglementant la surveillance en ligne par les autorités.
Le programme de surveillance clandestin, fonctionnant sous une loi décrite par un critique de la sécurité britannique comme «vague», serait effectif depuis 2001.
Il s'agirait d'un programme tellement secret que seuls quelques membres du MI-5 en avaient connaissance, tandis que parmi les citoyens, personne ne se doutaît de rien, selon un correspondant de la BBC.
David Anderson, examinateur indépendant du gouvernement de la législation sur le terrorisme, a déclaré à The Independant que la loi autorisant la surveillance était «tellement vague» qu'il était tout à fait probable que le gouvernement ait pu s'en servir à des fins diverses.
Selon lui, il n'y avait rien d'illégal, seulement la loi était tellement large et si peu transparente, que personne ne savait réellement ce qu'elle sous-entendait.
Les révélations ont fait état d'une surveillance des données personelles des britanniques par les services secrets de sécurité. Précédemment, il semblait apparaître que seules les données de citoyens étrangers étaient recueillies.
Les données concernées n'étaient pas les conversations téléphoniques, mais les numéros des destinataires, que des entreprises spécialisées étaient chargées de récolter.
Ces révélations arrivent alors que la ministre de l'Intérieur a présenté la nouvelle loi de surveillance pour les pouvoirs publics. En vertu de cette loi, officiellement intitulé le projet de loi sur le pouvoir d'investigation, l'historique Internet des Britanniques pourra être stocké et disponible pour les services de sécurité pour une durée d'un an.
La police et le renseignement pourra également voir les sites visités par les citoyens sans mandat.