Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

samedi 6 septembre 2014

"Au moins 10 Arabes israéliens ont rejoint l'EI" (Shin Bet)


D'après le Shin Bet, au moins 25 auraient rejoint l'Etat islamique et Al-Nosra depuis 2011.

Au moins dix Arabes israéliens ont récemment rejoint les rangs de l'Etat islamique (EI) selon le Shin Bet (renseignements intérieurs israéliens, NDLR), a indiqué vendredi la radio publique israélienne.

D'après les renseignements israéliens, au moins 25 citoyens arabes israéliens ont rejoint des groupes islamistes radicaux comme l'EI, Al-Nosra (Al-Qaïda en Irak et en Syrie) depuis 2011.

Mercredi, la chaîne 10 israélienne a diffusé des images d'un rassemblement de l'EI sur l'esplanade des mosquées (Mont du Temple) à Jérusalem, menaçant de s'attaquer à l'Etat hébreu.

Le ministre israélien de la Défense, Moshe Yaalon a ensuite indiqué que deux groupes islamistes, l'EI et les brigades Abdoullah Azzam avaient été ajoutées à la liste des organisations qu'il considère "illégales".

19 djihadistes arrêtés en Turquie

Les autorités turques ont interpellé dans la province de Gaziantep (sud), frontalière de la Syrie, 19 personnes présentées comme des militants du mouvement djihadiste sunnite de l'EI, a annoncé jeudi le gouverneur local.

 "La procédure ouverte contre ces 19 suspects se poursuit, ils ont été placés en détention", a déclaré Erdel Ata, cité par l'agence de presse privée Dohan.
 Pour la plupart originaires d'Europe ou de la région du Caucase, ces militants ont été arrêtés à l'aéroport de Gaziantep ou à proximité de la frontière avec la Syrie.

 M. Ata a profité de sa conférence de presse pour catégoriquement démentir la présence dans sa province de bases arrière de l'EI, assurant que les autorités turques faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour démanteler ses réseaux.

"La police et les forces de sécurité sont particulièrement vigilantes à ce sujet", a-t-il dit.

 Le gouverneur a également qualifié de fausses une récente série de photos présentées comme celles d'un camp de l'EI installé dans sa province.

"Nous n'avons pas de camp dans notre province, sa présence (...) est totalement impossible", a insisté M. Ata, "j'ai vu ces photos qui représentent trois ou quatre maisons et trois personnes en train de franchir des barbelés, elles auraient pu être prises absolument n'importe où".

 La Turquie est régulièrement accusée d'avoir aidé certains groupes armés radicaux qui combattent le régime du président syrien Bachar el-Assad, dont l'EI, mais elle l'a toujours farouchement nié. Son territoire constitue le principal point d'entrée en Syrie des militants qui rejoignent les mouvements djihadistes.