mercredi 23 avril 2014
L'épidémie d'Ebola est-elle arrivée en Europe ?
Malgré les meilleurs efforts du personnel d'urgence, il apparaît que le virus pourrait avoir traversé l'Afrique jusqu'en Europe.
« L'épidémie du virus Ebola dans sept pays de l'Afrique de l'Ouest a déjoué tous les efforts de confinement et se répand comme un feu de brousse. D'après les groupes de secours chrétiens travaillant en Guinée et au Libéria, le nombre d'infections confirmées a grimpé de quinze pour cent juste dans les dernières vingt-quatre heures. De plus, quarante travailleurs clandestins venus de la zone d'épidémie et qui ont débarqué à Pise en Italie, y sont isolés du fait de fièvres et de « conjonctivites » (ensanglantées autour des yeux) et parce qu'ils montrentdes signes d'infection au virus Ebola. Bien qu'elle soit proche de la souche du Zaïre, cette souche d'Ebola est - d'après l'Organisation mondiale de la santé - entièrement nouvelle et différente, expliquant ainsi les faux résultats négatifs des tests...depuis des semaines !
Ces faux résultats négatifs signifient que des personnes en réalité infectés par le virus Ebola, étaient rentrés chez eux pour se remettre de ce qu'ils pensaient être la grippe ou un cas d'empoisonnement alimentaire, avec pour conséquence de propager davantage le virus Ebola.
Le résultat a été une perte complète de cloisonnement de cette épidémie du virus Ebola.
Avec son arrivée probable à Pise, le continent européen est à présent en grave danger. »
Les officiels italiens nient les rapports, mais les médias alternatifs dans le pays suggèrent que c'est la raison pour laquelle un hôpital à Pise a été complètement fermé, parce quelques quarante personnes y auraient été infectées. D'autres rapports tombant au goutte à goutte de sources variées - telles que les médias sociaux - indiquent que le virus pourrait également être apparu à environ quatre-vingts kilomètres de Pise, en Toscane.
De façon alarmante, une histoire, suggérant qu'il y a plus dans les rapports que ce que les officiels italiens veulent bien dire au public pour le moment, est apparue à propos de l'épidémie sur les réseauxnationaux d'informations, histoire qui a - semble-t-il - été retirée par le gouvernement italien pour des « raisons de sécurité nationale ».
Le gouvernement italien semble s'appuyer sur la possibilité d'une grave épidémie à Rome et à Milan, bien qu'ils aient nié que l'hôpital de Pise ait été fermé à cause du virus Ebola.
« Et le mystère demeure à propos des quarante cas hypothétiques du virus Ebola enregistrés dans notre pays. Le virus, qui est particulièrement commun sur le continent africain - les cas « officiels » ont été enregistré au Sénégal, Mali et Ghana - pourrait être arrivé en Italie « à cause » d'un exode massif d'immigrants sur nos côtes. Une première sonnette d'alarme a été tirée par Lampedusa. D'après un rapport paru sur Internet (et immédiatement retiré pour des raisons de « sécurité nationale »), le 16 avril serait enregistré comme date à laquelle l'île fut touchée par l'épidémie, information jamais confirmée ni réfutée par le ministre de la Santé.
Un nouvel « SOS » sur la propagation du virus Ebola dans le Bel Paese [le Beau Pays - NdT] se situe - cette fois - en Toscane. Le « curieux cas de St Flushing » - site de centre d'accueil de Pise - qui est fermé au public à cause de la présence à l'intérieur des quarante ressortissants non-européens qui sont sujets à d'étranges symptômes, a été mis en lumière par les moyens de diffusion des informations sur Internet : les blogs, les réseaux sociaux, et les sites d'informations alternatifs. Capuzzi Sandra, la conseillère aux politiques sociales de la municipalité de Pise, aurait écarté l'alarmisme de ses compatriotes, en classifiant le statut de santé des réfugiés dans la structure hospitalière en ces termes : « Ils ont seulement un peu de fièvre, causée par des conditions de voyage stressantes auxquelles les enfants furent soumis. ».
Pendant ce temps-là, la peur persiste. Les quarante porteurs possibles du virus Ebola ont été soumis à tous les tests requis dans des situations à haut risque. La population italienne, cependant, ne sent pas le climat de réconfort que les hautes positions institutionnelles et assujetties essaient de transmettre par l'information à travers des canaux variés, officiels et non-officiels. La tension s'accroît, bien que le ministre de la Santé ait dit que, dans le cas improbable d'une épidémie, Rome et Milan seraient prêtes à lui faire face».
D'après le Samaritan Purse, un groupe de secours chrétien travaillant activement avec les hôpitaux et les responsables de la santé en Guinée et au Libéria, ce qui rend le virus Ebola si dangereux est qu'il peut être transmis par contact humain et peut prendre des semaines avant que les symptômes n'apparaissent. L'épidémie initiale du virus Ebola en Guinée est censée avoir commencé lorsque des chasseurs sont entrés en contact avec des chauves-souris infectées.
Le virus Ebola est diffusé entre humains par contact direct. Une fois infecté, les symptômes peuvent prendre plus de vingt-et-un jours avant d'apparaître, symptômes qui incluent forte fièvre, maux de tête, et fatigue. A ce stade, la personne infectée est contagieuse.
Il est impossible de connaître de façon exact le nombre de personnes infectées par le virus Ebola parce que les détails manquent et que les responsables de la santé optent pour cacher les rapports d'infection au public.
Cette nouvelle souche n'a pas été immédiatement identifiée, comme remarqué ci-dessus. Les prises de sang des personnes montrant de possibles symptômes peuvent donc avoir montré des faux négatifs, même si ces personnes peuvent avoir porté le virus. Une fois retournées au milieu de la population, et en supposant qu'elles n'aient pas contracté le virus, il est certainement possible qu'Ebola ait été transmis à d'autres personnes.
S'il a pris quartier en Italie, on peut alors s'attendre à plus de cas signalés d'infection par le virus Ebola sur tout le continent dans les semaines à venir, avec la réelle possibilité que le virus puisse faire son chemin vers les États-Unis via des centaines de vols internationaux quotidiens.
Il est compréhensible que les Pouvoirs en place ne veuillent pas sur-réagir et causer la panique, en particulier dans la mesure où tout le transport aérien est concerné, parce qu'agir ainsi mènerait à une fermeture des aéroports à travers le monde entier.
La panique pourrait être sans précédent.
Même si le public se rendait compte qu'une pandémie était en progression, beaucoup se tiendraient dans le déni d'une telle perspective et resteraient inconscients des répercussions à long terme, comme souligné par Tess Pennington de Ready Nutrition. Elle note que les effets d'une pandémie pourraient être drastiques et rapides, menant à un bouleversement social :
Comprenant que nos vies changeront radicalement si la population est confrontée à une pandémie, y être préparé pourrait vous aider à faire de meilleurs choix pour le bien-être de votre famille. Certains changements pourraient être de l'ordre de :
La fermeture des commerces et des entreprises ;
L'effondrement de notre infrastructure de base : les communications, le transport de masse, les chaînes d'approvisionnement ;
L'interruption des services de payes ;
Les pénuries de personnel en hôpitaux et cliniques médicales ;
Les interruptions dans les services publiques - Écoles et lieux de travail devraient fermer, et les rassemblements publics tels que des événements sportifs ou des services de culte pourraient être temporairement suspendus ;
Volontaire ou pas, la mise en quarantaine au domicile exigée par le gouvernement.
Étant donné la propagation continue du virus Ebola dans de nombreux pays d'Afrique, et maintenant probablement en Europe, nous exhortons le lecteur à rester vigilant et, à tout le moins, à tenir à sa portée des produits de première nécessité.
Ce virus est incurable et est censé avoir un taux de mortalité supérieur à quatre-vingt-cinq pour cent pour les personnes infectées. S'il se répand en dehors de l'Afrique, alors ce n'est qu'une question de temps - peut être plusieurs semaines - avant que cela ne devienne apparent dans les pays en développement.
« Il n'y a aucun bien-fondé dans les probabilités suivantes, et elles devraient être seulement considérées comme « la meilleure estimation ».
A ce stade - sur la base du mode de voyage, des périodes et des fréquences de vols de lignes aériennes vers des villes différentes, incluant également les volumes présumés de trafics « mixtes maritimes » entre l'Afrique du Nord et le sud de l'Europe - les probabilités d'une infection non contrôlée du virus Ebola sont :
63 % en Italie dans les 8 jours ;
44 % en Espagne dans les 15 jours ;
77 % à Riyad/Arabie Saoudite dans les 21 jours ;
40 % en Libye dans les 25 jours ;
29 % aux États-Unis dans les 28 jours ;
37 % en Égypte dans les 33 jours. Avant que nous n'atteignions trente-cinq jours, cela peut être dans vingt-cinq pays sur quatre continents. »
Aux États-Unis, le CDC a émis une alerte de voyage aux compagnies aériennes et mis en place des stations de quarantaine d'urgence dans les aéroports du pays, bien qu'il n'y ait aucunes directives spécifiques en place à ce moment selon le BD Live :
« Selon la porte-parole Christine Pearson : « Les États-Unis sont bien préparés à gérer des patients infectés sur son sol avec vingt stations de quarantaine en place aux aéroports étasuniens qui sont destinés à prendre en charge quiconque à les symptômes d'un large éventail de maladies infectieuses, incluant Ebola. Malgré l'éruption, il n'y a aucune demande particulière ou directive pour les compagnies aériennes concernant Ebola, bien que le CDC ait émis une alerte de voyage. ».
« Le temps que prend un voyage depuis la Guinée rurale jusqu'à n'importe où aux États-Unis est plus que suffisant pour incuber le virus et développer les symptômes », a dit Laurie Garrett, membre distingué du Conseil des affaires étrangères (CFR - NdT), à New York. » Si nous voyons le virus Ebola émerger en Amérique du Nord au cours du mois qui vient, alors nous pourrions avoir un sérieux problème sur les bras.
Ceci est un rapport en évolution et n'est en aucune façon concluant. Les déclarations officielles de l'OMS, du CDC et des gouvernements européens doivent encore confirmer le passage du virus Ebola en Europe ou aux États-Unis. Des mises à jour seront fournies dès lors que les détails deviendront disponibles.