mercredi 2 octobre 2013
Le « djihad du nikah »
C’est une pratique qu’a reconnue le ministre tunisien de l’Intérieur en personne : de nombreuses Tunisiennes ont pratiqué le djihad du nikah et certaines d’entre elles sont revenues de Syrie enceintes pour avoir eu des relations sexuelles avec des combattants.
Sa confession a déclenché des réactions en chaîne dans le monde entier comme nous vous en parlions ce vendredi. Au point de contraindre le ministère de la Femme à sortir de son silence.
Dans un communiqué, l’autorité condamne ces pratiques « étrangères à la société tunisienne », « ayant un impact dangereux sur la famille et la société tunisienne en général et « contraires aux principes religieux mais aussi moraux dictés par les lois en vigueur ainsi que les conventions internationales ratifiés par l’Etat tunisien ».
Indiquant qu’une « cellule de crise » existait déjà, le ministère annonce que des mesures de sensibilisation seront très prochainement entreprises dans les établissements scolaires :
Le ministère va oeuvrer pour mettre en place un plan d’information, de sensibilisation et d’éducation adressé aux femmes et familles dans toutes les régions pour les aviser de la gravité de ces pratiques.
La coopération avec les structures gouvernementales et les organisations non gouvernementales sera accrue. Objectif : trouver des solutions appropriées pour protéger les femmes tunisiennes. En revanche, le nombre de cas constatés n’a pas été précisé. La presse évoque des centaines de femmes parties en Syrie et revenues enceintes.
Le « djihad al-nikah », permettant des rapports sexuels hors mariage avec des partenaires multiples, est considéré par certains dignitaires salafistes comme une forme légitime de guerre sainte.
Des milliers de Tunisiens ont rejoint, via la Turquie ou Libye, les rangs des jihadistes ces quinze dernières années à travers le monde, en Afghanistan, en Irak et désormais en Syrie.
Selon Lotfi Ben Jeddou, ministre de l’Intérieur de Tunisie, 6.000 jeunes tunisiens ont été empêchés d’aller en Syrie depuis le mois de mars. Le ministère a admis avoir renforcé les contrôles dans les aéroports pour empêcher le départ de femmes et d’hommes suspectés de vouloir rejoindre la Syrie.
Des filles mineures en «offrande» aux djihadistes qui se battent en Syrie
Le «cheikh» wahabite Mohamed el-Arifi a émis une fetwa autorisant des «mariages» de deux à trois heures avec des filles mineures de 14 ans en vue de favoriser le «repos des guerriers» qui se battent en Syrie contre Bachar Al-Assad. Incroyable mais, hélas, vrai. La Tunisie donne l’air d’être tombée sous la coupe totale des monarchies du Qatar et d’Arabie saoudite. Des témoignages recoupés, dont celui de la militante démocrate Yasmine Nedjar, sur «Tunisie Maghrébine», indiquent que «des jeunes paumés, drogués, privés de tout, se sont retrouvés du jour au lendemain roulant sur l’or, dotés de puissants véhicules tout-terrain, et prêts à aller se battre en Syrie contre le grand méchant Bachar Al- Assad et son régime d’apostat».
Le Qatar et l’Arabie saoudite, en train de perdre pied dans leur guerre par procuration contre Damas, agissant euxmêmes en qualité de sous-traitants pour le compte des Américains et des Sionistes, donnent ainsi l’air de mettre le paquet pour tenter de redresser la balance en faveur des terroristes qu’ils entraînent en Libye avant de les envoyer massivement faire le coup de feu en Syrie. Or, la Tunisie, fragilisée par son faux printemps entrant dans le cadre du GMO (Grand moyen-Orient), offre un vivier inépuisable de jeunes paumés qui pensent avoir trouvé le salut dans la voie du djihad.
Comme rapporté par notre journal dans une précédente édition, deux mille d’entre eux, parfaitement identifiés, car ne s’en cachant même pas et se montrant fort loquaces sur les réseaux sociaux, se battent actuellement en Syrie. Ce chiffre a même dû être revu à la hausse, même si la chute de Qosseïr a dû en pousser certains à rentrer au bercail. Voilà pourquoi, du reste, la Tunisie fait face à une poussée de fièvre terroriste qui est encore loin d’avoir atteint son pic à travers les combats qui se déroulent toujours au niveau du mont Chaâmbi, non loin des frontières avec l’Algérie.
Beaucoup d’experts, qui n’hésitent d’ailleurs pas à comparer la Tunisie d’aujourd’hui à l’Algérie des années 90, avec en prime une armée incapable de faire face à un pareil phénomène et des islamistes (prétendument modérés) déjà arrivés au pouvoir, prédisent une flambée terroristes qui n’épargnerait ni les grandes villes, ni les sites balnéaire de ce pays. Plus grave encore. Les émirats du Golfe, où un autoritarisme dictatorial règne en maître absolu, n’hésitent désormais devant aucune barrière morale pour pousser le bouchon toujours plus loin. C’est ainsi qu’un prétendu cheikh, encore plus pervers et plus sanguinaire qu’El Qaradaoui, vient de rendre une «fetwa» bestiale, criminelle, intolérable, qui autorise aussi bien les viols que les actes pédophiles.
Ce malade mental, qui mérite un internement immédiat, Mohamed El-Arifi, a en effet émis une «fetwa» qui autorise des «mariages» de quelques heures à peine avec des jeunes filles de 14 ans à peine. Depuis, certaines régions de la Tunisie sont tout simplement en état d’alerte, apprend-on de sources recoupées. Cette «fetwa» en effet, aurait poussé certains de ces djihadistes en herbe à enlever de jeunes mineures tunisiennes avant de les livrer en pâture aux activistes criminels d’Al-Nosra. Des cas avérés, en effet, sont signalés par plusieurs sources recoupées et crédibles.
Avant ces malheureuses victimes, plusieurs jeunes tunisiennes avaient été «appâtées» par l’idée d’aller se battre, venir au secours de leurs «frères et soeurs» musulmans, prétendument massacrés par les Alaouites d’Al-Assad. La plupart d’entre elles ont fini par devenir de véritables esclaves sexuelles, uniquement chargées d’assouvir les bas instincts de terroristes sanguinaires que les Occidentaux continuent quand même de soutenir, et qu’ils projettent de doter d’armements lourds et sophistiqués.
Témoignage d'une djihadette
« Vous irez au Paradis, ma sœur » est la promesse qu’on lui a faite avant de la convaincre de partir en Syrie pour le djihad. Elle a 21 ans. Voilée depuis l’âge de 17 ans. Elle suivait des cours d’Histoire à la Faculté de la Manouba avant d’abandonner ses études et de partir en Syrie en compagnie de son époux « orfi ».
C’est en juin 2012 qu’elle a quitté le territoire tunisien pour la Turquie où elle a passé une semaine avant de se rendre en Syrie. Arrivée au Mont al-Arbaine, son époux lui imposa le port du niqab et lui expliqua ce que c’était le djihad al nikah.
Aussitôt divorcée, la jeune femme se maria avec l’un des leaders de Jabhat al Norsra, Abou Ayoub. Duquel elle divorça pour se marier avec un autre djihadiste… Et puis un autre et encore un autre… Au total, elle eut 152 « époux ».
Chaque semaine, chaque djihadette avait le droit à 5 nouveaux « époux ». L’heureuse union de la djihadette du nikah et du djihadiste ne durait que quelques heures, le temps que les désirs du djihadiste soient assouvis…
Selon le récit de la jeune djihadette, nulle n’avait le droit au répit à moins qu’elle ne soit en période de menstruations.
La jeune djihadette a, par ailleurs, indiqué que, mis à part le rituel sexuel ardu auquel elles se livraient, les djihadettes s’occupaient, également, des tâches ménagères.
Elle a ajouté que les djihadistes et les djihadettes souffraient de plusieurs maladies. Sida et maladies dermatologiques font rage au camp des djihadistes en raison du manque de médicaments et d’assainissement.
Ce n’est qu’en août 2013 que la jeune djihadette est revenu en Tunisie, enceinte de six mois et sans son époux. Ce dernier a été exécuté avec d’autres Tunisiens par les membres de Jabhat Al Nosra et ce pour rébellion contre l’autorité de l’émir…