Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

dimanche 27 octobre 2013

Amar Saïdani : le DRS ne contrôle plus rien en Algérie




Amar Saïdani, le nouveau secrétaire du FLN, jette un véritable pavé dans la marre. Dans une déclaration faite à l’agence de presse Reuters, il a révélé que le puissant service de renseignement algérien, le DRS, a été définitivement écarté de la vie politique en Algérie.

“Abdelaziz Bouteflika veut faire adopter avant l’élection présidentielle d’avril prochain des réformes constitutionnelles visant à mettre fin au rôle politique de faiseurs de roi” du DRS, a-t-il ainsi déclaré sans aucun faux fuyant, a rapporté jeudi soir Reuters. D’après Amar Saïdani, le président Bouteflika est déterminé “à instaurer en Algérie une société civile et à limiter l’influence politique du Département du renseignement et de la sécurité (DRS)”.  ”Le DRS continuera à jouer son rôle mais ne sera plus impliqué dans la vie politique, dans les partis, les médias et la justice”, a-t-il argué sur un ton confiant lors d’une entrevue, organisée au siège du FLN dans le quartier d’Hydra à Alger, avec le correspondant de Reuters en Algérie. Au cours de cette entrevue, Saïdani n’a pas hésité à clamer haut et fort que “le temps des ‘faiseurs de roi” est terminé parce que l’objectif “de Bouteflika est de bâtir un Etat civil.”

Concernant le scrutin présidentiel  d’avril 2014, Saïdani a assuré une nouvelle fois que ”Bouteflika est notre candidat”. “Il n’y a pas pour nous d’autre candidat pour l’élection présidentielle que lui”, a-t-il encore confirmé. Le quatrième mandat est donc bel et bien en marche.