Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

samedi 13 avril 2013

Syrie : Londres détiendrait des preuves d’utilisation d’armes chimiques


Quel camp les utiliserait ? Impossible de le savoir

Pour l’heure, on ne sait pas si ce sont les forces d’Assad ou les insurgés qui utilisent ces armes. Quoiqu’il en soit, si l’on en croit The Times, c’est grâce à un travail des Forces Spéciales britanniques que la Grande-Bretagne est en mesure d’affirmer en premier que des armes chimiques ont été lancées sur le champ de bataille en Syrie.

L’on savait depuis plusieurs mois que les britanniques, américains, israéliens et français surveillent de très près ces armes hautement sensibles. Si elles étaient utilisées par les forces loyales à Assad, ce serait même une ligne rouge qui justifierait une intervention internationale. Aujourd’hui, même s’il faut rester prudent, les preuves semblent s’accumuler. Des journalistes ont mêmes fournis d’autres preuves dernièrement : voir le reportage de Frédéric Helbert dans Paris Match.

Le quotidien britannique cite aujourd’hui des sources au sein du ministère de la Défense affirmant que des échantillons ont été prélevés en Syrie et analysés en Grande-Bretagne prouvant la présence de composants chimiques dans les armes utilisées dans les combats. Citant une source britannique, the Times explique « qu’il y a eu certaines informations selon lesquelles ce serait juste un puissant agent antiémeute mais ce n’est pas le cas – c’est autre chose, bien qu’il soit impossible de dire avec certitude qu’il s’agit de gaz sarin ».