Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

dimanche 7 mai 2006

LE PROJET SIGN

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Le "Projet Sign", le premier programme d'étude officiel de l'Air-Force sur les Ovnis.

La mise en place du "Projet Sign" ("signe") fût confié à la TRD, la "Technical Intelligence Division" (la division du renseignement technique), un service de l'AMC, "Air Material Command" (le commandement du matériel de l'air) par une directive du 30 décembre 1947, du chef d'état-major adjoint de l'AMC (La lettre mentionnait comme objet du courrier: "Disques volants"). Une seconde lettre du 22 janvier 1948, donna une codification interne pour désigner le projet, on lui attribua la référence "XS-304".

Ce projet se trouva aidé dans son travail d'étude des observations signalées, par d'autres services de l'AMC. Ces derniers reçurent un autre courrier du 11 février 1948 qui leur donnait des instructions, "Instructions techniques TI-2195, additif n°3" (La lettre indiquait comme objet: "Projet SIGN - Evaluation d'objets volants non-identifiés". Et par l'Université de l'état de l'Ohio, qui était déjà sous contrat avec le AMC, afin de tenter d'identifier ces phénomènes aériens. Et le FBI participa aussi à un certain nombre d'enquêtes sur le terrain, pour le compte du projet Sign (surtout pour vérifier le sérieux et la crédibilité de certains témoins).



Le "Projet Rand", un sous-programme "scientifique" du "Projet Sign".

Une directive de l'état-major de l'Air-Force du 21 juillet 1948 (référencée n°80-10) demandait la mise en oeuvre d'un second programme, pour permettre d'évaluer si les objets volants observés étaient des véhicules spatiaux, et si ils stationnaient en orbite. Ce programme fût appelé le "Projet Rand". Il eu plusieurs scientifiques comme conseillers, qui venaient du "Comité consultatif scientifique", auprès de l'Air-Force. Parmi ceci on peut citer: le Professeur Hynek, astrophysicien de l'université de l'Ohio, le Professeur Irving Langmuir, directeur de la recherche de la société Général Electric et le Professeur G.E. Valley du MIT (Massachussetts Institute of Technology).

Le projet Sign collectait les témoignages, établissait les rapports, et procédait aux enquêtes. Mais le travail d'analyse "scientifique" proprement-dit, c'était en fait le projet Rand qui en avait été chargé.



Le travail des scientifiques du Projet Rand.

L'étude fût entreprise d'après les rapports fournis par "Sign" et les résultats de ses investigations. C'est 243 cas d'observations à l'intérieur du territoire des Etats-Unis et 30 cas signalés dans d'autres pays, donc 273 cas en tout qui ont étaient étudiés.

Grâce aux renseignements contenus dans les rapports d'enquêtes, un premier travail d'évaluation a commencé, en se basant sur de nombreux facteurs, comme par exemple la migration des oiseaux, le vol des avions civiles et militaires, les lancements de ballons-météo,...etc.

Les objets aperçus ont étaient classés dans quatre catégories:

1- Disques volants;

2- Fuselage en forme de torpilles ou de cigares;

3- Objets sphériques ou en forme de ballon;

4- Globes ou boules lumineuses.




Pour aller plus loin dans l'étude des renseignements, plusieurs choses vérifiables furent prisent en compte et une feuille d'indications détaillée par rapport aux lieux d'observation, avait était demandée d'être jointe au rapport d'enquête.

Ces indications comprenaient:

1- Le type d'objet observé;

2- L'environnement dans lequel l'objet avait été observé;

3- La direction du vol;

4- L'emplacement des centres d'essai, de lancement de missile;

5- L'emplacement des aérodromes, des aéroports, des lignes aériennes militaires et civiles;

6- L'emplacement des radiophares;

7- Les poste de radars qui pourraient apporter des informations;

8- Les stations météorologiques à qui pourraient être demandé des informations sur les lâcher de ballons et autres renseignements météo;

9- Les observatoires astronomiques;

10- La route des oiseaux migrateurs.



Il y eu même une analyse "psychologique" des renseignements recueillis, qui fût faite par le Centre de recherche de médecine aéronautique de la Direction de l'armement de l'air-Force. Pour établir si certaines des observations pouvaient être expliquées par des hallucinations des perturbations des "sens" des témoins. Pour les pilotes, les psychologues estimèrent que pour plusieurs d'entres eux, leurs observations étaient sûrement dues à la fatigue ou bien à l'altitude qui, aurait provoqué une mauvaise circulation du sang, et donc avait pût donner des "vertiges". Et d'après eux, les accélérations des maneuvres de l'avion, pouvaient y être aussi pour quelque chose.

Un quart des observations étaient selon les scientifiques explicables par des objets aériens classiques (avions). Et avec une analyse plus poussée, ils parvinrent à apporter une solution pour encore un quart des observations (des ballons-sondes atmosphériques ou ballons-météo). (Le service météorologique de l'Air-Force apporta son concours et identifia 24 observations comme étant des ballons-météo).

A la suite de quoi, en poursuivant leur étude, et trouvant des explications au cas par cas, il ne resta en définitive que quelques dizaines de cas non élucidés. A la grande satisfaction des responsables du Projet Sign.



Les conclusions des scientifiques.

Les conclusions des scientifiques du programme Rand fût de dire, que en l'état actuel, rien ne permettait d'affirmer ou de démentir que les objets observés étaient bien des engin spatiaux et si ils avaient bien une origine extraterrestre. Ils indiquaient que beaucoup d'observations, malgré la bonne foi des témoins, manquaient nettement d'indications précises, sur la distance par rapport à l'objet, sa vitesse, sa taille,...etc. Pour cette raison ils ne pouvaient pas donner de conclusions définitives, et que la majorité des observations signalées, malgré le manques de renseignements précis, devaient sans doute être parfaitement explicable. Ils ajoutaient aussi, que le seul moyen de se prononcer sur la nature et l'origine exacte de ces objets, serait que l'un d'eux s'écrase, afin de pouvoir en examiner les débris.

Ils recommandaient un recueil plus précis des témoignages, il fallait avoir plus d'informations, avec si possible plus d'indications "techniquement" exploitables, comme par exemple des photos ou des films.

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