Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

dimanche 7 mai 2006

LE PROJET MOON DUST

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Alors que, pour beaucoup d'autres projets secrets, les sources proviennent pour la plupart des récits des témoins, ou encore carrément des personnes directement impliquées dans ces programmes, les sources d'informations concernant le Projet Moon Dust ("Poussière de Lune"), proviennent en majorité de documents secrets déclassifiés, est devenus accessibles, grâce à la Loi "FOIA" ("Freedom of Informations Act"). C'est assez paradoxale, quand on connait la nature du projet et son extrême proximité avec le phénomène OVNI.

Il y a en définitive très peu de témoignages directs, de personnes ayant fait partie du Projet Moon Dust lui-même. Pas plus de trois, dont un est anonyme (donc soumit à caution). Il existe bien sûr des témoignages sur de nombreux cas de crashs, mais quasiment jamais des membres provenant du personnel du Projet "Moon Dust", lui-même.


Un Projet qui fait suite au crash de Roswell.

Avec le crash de Roswell en juillet 1947, les autorités militaires se trouvèrent confrontées à la question sensible du maintient du "secret", au sujet de la récupération et l'acheminement de l'épave, des débris et des corps, qu'elle n'avait encore jamais rencontrée par le passé. (Ce n'est pas le sujet ici, mais concernant Roswell, il faut bien dire que l'opération s'était produite dans une certaine précipitation avec une relative improvisation. Ce n'était pas tous les jours qu'un engin extraterrestre s'écrasé en pleine nature. Ce qui entraina, il faut bien le dire, une certaine confusion).

Ils n'avaient pas encore dût faire face à un quelque chose d'aussi particulier. ils leur fallut penser à mettre en place des hommes formés exprès pour ça, travaillant avec des procédures précises, et des ordres à suivre pour les militaires en particulier et les autorités civiles en générale, pour éviter au mieux les possibles "cafouillages". Et bien-sûr de permettre d'éviter la divulgation au public d'un tel événement.

En septembre 1947, le lieutenant-général Nathan Twining, commandant de "l'Air Material Command" à la "Wright Patterson Air Force Base", a écrit un courrier concernant les "disques volants" au général George Schulgen, à l'époque chef de la Division des renseignements de l'Air Force au Pentagone.

Twining avait écrit:

"Le phénomène est quelque chose de réel et ce ne sont pas des visions, ni quelque chose de fictif... Les caractéristiques de fonctionnement rapportés tels que les vitesses extrêmes d'ascension, la maniabilité (notamment en demi-tour), et les mesures qui doivent être considérés comme évasives quand le phénomène est observé ou au contact par des avions amis et au radar, nous pouvons prêter foi à la possibilité que certains de ces objets sont contrôlés manuellement, automatiquement ou à distance."

Il avait aussi décrit des objets métalliques qui réfléchissaient la lumière, de forme circulaire ou elliptique avec un fond plat et le dessus bombé, et le plus souvent silencieux. Twining a déclaré que "l'attention voulue doit être accordée" à "l'absence de preuves physiques dans la forme de récupération de pièces, suite à des accidents qui indéniablement pourrait prouver l'existence de ces objets.

"Il avait aussi recommandé que l'Air Force se voit attribuer une priorité, celle de la classification de sécurité et de nom de code pour une étude détaillée de cette question... ".


La création de "l'unité spéciale".

En 1953, l'Air Defense Command crée le 4602d "Air Intelligence Service Squadron" (AISS) et il l'assigne à l'enquête officielle sur les ovnis. L'escadron était cantonné à la Ent Air Force Base, (au Colorado) et plus tard elle déménagea à Fort Belvoir (en Virginie) et il y avait des unités opérationnelles sur le terrain (constituées de 3 à 18 hommes), réparties dans tout le pays. Tous les rapports d'OVNI arrivaient à la 4602d AISS avant toute transmission au "Projet Blue Book". Ce dernier n'était en fait qu'une "façade", qu'un projet mit en place uniquement pour rassurer la population dans un soucis de "relations publiques". Et qui n'avait d'ailleurs pas accès à des rapports au-dessus du niveau "Secret".

Le 4602d AISS traite les affaires sensibles d'OVNIS, exigeant un haut niveau de classification, en plus de son travail lié à la sécurité nationale (c'est une unité qui dépend, et qui fait toujours partie du renseignement militaire "classique"). Ainsi, de nombreux rapports d'OVNIS se trouveront détournés de "Blue Book", qui n'en aura jamais eu connaissance.

Une unité identique à était constituée plus tard, pour agir sur le "théatre d'opération européen". C'était la 5008 AISS. L'unité 4602b ne s'occupant que du territoire Américain.

Nous n'avons pas de renseignements précis sur la manière d'agir de l'unité. Mais on peut penser, vu l'effectif des équipes (de 3 à 18 hommes) qu'elle doit surtout avoir un rôle d'encadrement et de commandement. Supervisant les opérations de récupération et se servant des unités disponibles sur place (souvent pour assurer la sécurité du site, et éloigner les curieux) et ayant sûrement "les pleins pouvoirs" pour en "réquisitionner" ou en demander d'autres, selon les circonstances.

Pour indication, actuellement, l'unité 4602b porterait le n° 1127, après avoir portée le n° 1006e quand elle était basée à Fort Belvoir. (Mais par soucis de simplicité, j'utiliserai toujours l'appellation d'origine, "la 4602b").


Les débuts du "Projet Moon Dust", et de "l'opération Blue Fly".

En 1954, la Force aérienne, selon le règlement "200-2" (qui régit les "Rapports sur les Objets Volants Non Identifiés") déclare que le "Commandement de la Défense aérienne" a:

"Un droit de regard prioritaire dans les faits relatifs aux OVNIS" et "mènera toutes les investigations sur le terrain, afin de déterminer l'identification de toutes apparitions OVINS."

"que l'Air Défense Command peut enquêter et avoir accès aux rapports à travers le 4602d AISS, une unité très mobile composée de spécialistes formés pour la collecte sur le terrain et de l'étude de ces questions, qui sont d'un grand intérêt pour le renseignement de l'Air-Force." Le document décrit les responsabilités respectives, tant pour la collecte d'informations (observations, témoignages), que pour les récupérations "physiques" (corps, épaves, débris...) .

Selon un courrier de l'Air Force Intelligence (appelé "Memo Betz") du 13 novembre 1961, la 4602d s'est vue assigner trois fonctions principales en temps de paix:


- OBJETS VOLANTS NON IDENTIFIES (OVNIS) - Un programme d'enquête sur les objets volants non identifiés, afin de recueillir fidèlement les témoignages aux États-Unis.

- PROJET MOON DUST - Une méthode spécialisée de l'US Air Force concernant tout le matériel du programme d'exploitation pour pouvoir localiser, récupérer et livrer des véhicules spatiaux étrangers, qui se seraient écrasés.

- OPÉRATION BLUE FLY - (Création d'une unité) pour faciliter la livraison rapide à la Division des Technologies Etrangères (la "Foreign Technology Division") des récupérations de "Moon Dust" ainsi que d'autres objets, ou renseignements, qui sont d'un grand intérêt technique et scientifique.


Le memo précise aussi que les trois fonctions supposent:

"L'emploi de personnel qualifié du "renseignement", d'une réaction rapide sur le terrain, afin de récupérer ou d'effectuer l'exploitation des zones de débris d'objets volants non identifiés, connus ou non, d'origine soviétique ou tous véhicules aérospatiaux étrangers: morceaux de fuselages, systèmes d'armes, et / ou les composants résiduels de ces équipements."

Un document classé de 1969 de l'Air Force (appelé le "Memo Bolender"), parut à la fin du projet Blue Book précisé que les opérations d'enquêtes sur les OVNIS existantes, devaient continuées, même si la Force aérienne avait procèdée à la fermeture de Blue Book. Le memo établissait que les enquêtes sur les OVNIS étaient un problème de sécurité nationale et:

"Sont faites en conformité avec la circulaire JANAP 146 et le Manuel 55-11 de l'Air Force, et ne font pas partie du Projet Blue Book" et que "leur fonction et leur importance concernant la "défense" pourrait être définies dans le cadre établi pour "le renseignement et les opérations de surveillance"." Il était dit aussi que "les rapports d'ovnis pouvant affecter la sécurité nationale continueront d'être gérées par l'Air Force, par les procédures standard conçues à cet effet."

Comme on le voit, la fin du projet Blue Book signifiait, surtout aux yeux du public, la fin de l'enquête "officielle" de l'Air Force sur les OVNIS. L'Air Force a déclaré publiquement deux mois après la publication du "mémo Bolender", "que la poursuite du projet Blue Book ne pouvaient être justifiées pour des raisons de sécurité nationale, étant donné qu'aucun OVNI n'a jamais présenté une menace pour la sécurité nationale". Voilà pour la "version officielle".

En fait, en secret, l'Air Force, tout en laissant le public dans l'ignorance, avait toujours menée des enquête sur les OVNIS, de façon indépendante, en dehors de Blue Book. En ayant, au contraire de ses déclarations, de réelles préoccupations pour la "sécurité nationale".

Mais en plus de son rôle d'enquêtrice, qu'elle avait déjà, l'unité 4602b est devenue l'unité responsable de la récupération d'épaves d'ovnis, ainsi que de leurs occupants.

Le Projet "Moon Dust", est mit sous la responsabilité de l'unité 4602d AISS, ainsi qu'une nouvelle "opération" - en fait l'organisation d'une unité - appelée "Blue Fly" ("mouche bleu"). Qui vise a mettre en place une nouvelle unité, qui aurait essentiellement pour rôle de livrer ce qui aura était récupéré, à la FDT (Foreign Technology division), le plus rapidement possible.
Moon Dust, assurant quand à lui le commandement et un soutien logistique (tant en personnel qu'en matériel), pour assurer une récupération rapide et sans faille, en vu de leur acheminement en un lieu sûr. Avant de procédé à une première évaluation, un conditionnement stérile et un tri, pour ensuite assurer l'envoi à la FDT, par l'unité "Blue Fly".

Ce que l'on apprend en consultant les documents déclassifiés, concernant "Moon Dust" et "Blue Fly".

Concernant leur opérations de récupérations, on trouve plusieurs renseignements dans des documents déclassifiés. Bien-sûr, nous ne pouvons pas tout savoir, et les réponses de nombreux organismes officiels de renseignements qui furent contactés, étaient plutôt évasives.

C'est d'ailleurs assez amusant de voir les tournures de phrases et les mots choisis, pour éluder une question, ou simplement pour ne pas avoir à répondre. (Dans le genre: "on est au courant, mais on peut pas vous le dire", ou bien: "on a pas le droit de répondre par oui ou par non, a la question demandée"). Sans parler des évidentes régulières contradictions, qui figurent dans les réponses fournies par les organismes gouvernementales. Mais on peut tout de même apprendre pas mal de chose, concernant leurs activités.


Examinons de plus près ces "documents déclassifiés".

- Concernant le Département d'Etat (Ministère des Affaires Etrangères):

Les efforts pour récupérer des objets tombés sont décrits dans un télégramme du Département d'Etat de 1970 aux Ambassades et Consulats des Etats-Unis à travers le monde pour leur demander de publier les rapports "ou d'observations de l'entrée dans l'atmosphère ou la chute de "débris spatiaux"." Les bureaux sont chargés de suivre des pistes pouvant aboutir à des enquêtes "aussi rapidement que possible", et ce "sans en informer le gouvernement local ou de faire des commentaires ou des déclarations au public."

Un télégramme secret datant de 1973 du Département d'Etat confirme que "la procédure d'alerte" "Moon Dust" devait être utilisée dans les cas impliquant la découverte des "objets d'origine inconnue" et non des "objets satellisés d'origine terrestre."

- Concernant l'US Air Force:

En 1990, l'US Air Force a répondue à une demande: "Nous n'avons pas de dossiers sensibles à votre demande." De son côté, L'US Air Force Intelligence Service a répondue: "nous avons fait une recherche approfondie de nos dossiers et n'avons trouvé aucune réponse à votre demande." Quatre mois plus tard, l'USAF inversa sa première position en disant: "Nous avons deux dossiers sensibles à votre demande. Cependant, ils sont exemptés de la divulgation parce que l'information est toujours classée correctement."

Il faut savoir lire entre les lignes, "nous avons deux dossiers sensibles...", et "...l'information est toujours classée correctement", cela veut dire: "Nous avons deux cas de crash avec récupération d'épave et de débris et de corps (c'est rare qu'il n'y est personne dans les soucoupes), mais on ne peut pas vous le dire parce que c'est toujours classé secret". Puisque c'est bien pour servir des ces cas précis que "Moon Dust et "Blue Fly" furent créés, on peut légitimement penser que "deux dossiers sensibles" sont en fait bien deux cas de crash.

Dans une lettre de 1991, l'Air Force dit: "Nous ne pouvons ni confirmer ni nier l'existence ou l'inexistence de documents demandés à votre demande concernant les projets ou opérations appelé Blue Fly, et Moon Dust..."

Le modèle de "non-réponse" par excellence. Donc, ils ne peuvent dire, si oui ou non, l'unité "Blue Fly" et le projet "Moon Dust" existe vraiment. Mais comme nous avons bien la preuve que l'unité 4602b existe, on peut dire que "Blue Fly" et "Moon Dust", sont donc bien une réalité.

Suite à une demande, une lettre de L'Air Force de 1992 répond que: "il n'y a pas de projet "Moon Dust" ou d'opération "Blue Fly". Ces missions n'ont jamais existé." Lorsque cela fût contesté avec des documents officiels à l'appui, l'USAF "modifia" ça déclaration précédente, en reconnaissant "l'existence et la fonction de "Moon Dust" et "Blue Fly" en ce qui concerne les OVNIS".

En 1994, une demande précise concernant onze documents de l'Air Force se rapportant à Moon Dust et Blue Fly qui étaient dans des fichiers du département d'État, est envoyée. Une précédente demande s'est vue refusée en 1991. L'Air Force répondit en décembre 1994 que "les projets, en tant que telle n'existent plus, ni leurs dossiers. Les rapports classifiés qui existait, le cas échéant, ont sans doute étaient détruits. "

Pourtant, l'Air Force avait informée un habitant du New-Jersey en 1998, en réponse à une demande indépendante, que "les informations relatives au Projet Moon Dust restaient classées" et "ne seraient pas divulguées".

Cela contredit la déclaration faite en 1994, selon laquelle les dossiers auraient probablement été détruits.

Donc des dossiers existent bien (difficile de détruire des dossiers qui n'existeraient pas). Plusieurs dossiers, cela veut dire qu'il y a bien eu plusieurs crash avec des récupérations. Mais comme ils ne veulent pas montrer les dossiers, pour que le public n'est pas connaissance des faits, l'argument de leur "possible destruction" est utilisé.

Concernant la "Defense Intelligence Agency" (DIA):

La Defense Intelligence Agency a déclarée que: "les informations relatives au "projet Moon Dust" sont classées et que l'agence n'a trouvée aucun dossier sur "l'opération Bluefly." Pourtant, quinze mois plus tard, la DIA reconnaitra que le Département d'Etat avait huit documents de la DIA, mais que deux d'entre eux ne peuvent toujours pas être divulgués. (Il existe de nombreuses références dans les documents concernant Moondust, qui montre une participation effective et régulière de la DIA dans ce projet).

C'est vraiment pathétique, de voir tour-à-tour les réponses "vaseuses" et les réponses "sérieuses" se suivre et l'art consommé que mettent les organismes de la Défense, pour ne pas avoir à dire la vérité.

Mais nous pouvons en conclure que:

- L'unité 4602b AISS existe bien, et elle est responsable du Projet "Moon Dust" et de l'unité "Blue Fly".

- Le Projet Moon Dust et l'Opération Blue Fly sont une réalité et que leurs objectifs sont bien de procéder à la récupération d'ovnis accidentés et de leurs occupants extraterrestres. Et ensuite de faire parvenir le tout à un service de l'armée existant exprès pour çà (la FDT), et s'occupant d'étudier technologiquement et scientifiquement, les restes d'ovnis ainsi que les cadavres.

- Qu'il y a bien eu plusieurs cas de crash avec récupération d'épaves et de corps. Et au moins deux dont nous pouvons être certains. Vu que sur les 8 documents au Département d'Etat (ceux de la DIA) qui existent, "deux ne peuvent toujours pas être divulgués". Et L'Air Force parlant elle-aussi de "deux dossiers sensibles qui sont toujours classés". Si ce sont les mêmes, cela fait bien deux crash.



Les différentes sources des interventions de Moon Dust, aux Etats-Unis et ailleurs.

S'intéresser aux tergiversations de l'Air Force est amusant mais le plus intéressant, c'est bien de savoir ce qui a bien pût être récupéré sur le terrain. Et cela nous le savons par plusieurs sources:

Des témoignages crédibles, de par leurs auteurs (Les témoignages existent surtout pour les crash ayant eu lieu avant la création de Moon Dust et de ses procédures, les militaires qui participé étant en général "du coin", ils n'avaient pas la "culture du secret" propres aux personnels des organismes du "renseignements").

Des documents officiels déclassifiés (les preuves les plus irréfutables proviennent essentiellement de là, pour les crash s'étant produit après la création du programme, même si il existe quelques témoignages).

Pour les crash en dehors du territoire Américain, les sources proviennent des échanges de correspondances entre les Ambassades et les Consulats étrangers et les représentations Américaines sur place, ou des échanges directs avec le Département d'Etat.

(Il n'y a pas que l'USAF ou le Departement d'Etat qui détiennent des documents sur "Moondust" ou des cas de crash avec récupération. On en trouve aussi bien dans l'armée, que dans d'autres agences gouvernementales).

Certaines récupérations lors de crashs dont nous avons connaissance.

- En octobre 1943, les services secrets Américains et Britanniques travaillèrent ensemble à une opération (le Projet Massey), visant à enquêter sur l'origine d'un disque argenté qui se serait écrasé dans le nord de l'Angleterre, près de la frontière Ecossaise.

- En juillet 1947, deux lieux de crash furent découvert près de la petite ville de Roswell au Nouveau-Mexique. Avec pour l'un, d'innombrables débris récupérés, et pour l'autre, une soucoupe en forme d'aile volante, avec cinq extraterrestres (quatre cadavres et un survivant retrouvés).

- En octobre 1947, dans la région de Kingman, dans ce que l'on appelle la "Vallée de la Mort" (une zone répartie sur le désert de Californie et celui du Nevada), on trouva une soucoupe argentée, en très bon état, partiellement enfoncée dans une dune de sable.

- En 1948, un télex du quartier général de la troisième armée aérienne fît état de la découverte d'une soucoupe de 30 mètres de diamètres et de 10 mètres de haut, qui avait une "écoutille" ouverte. A l'intérieur de l'engin on trouva les cinq occupants morts, de type humanoïde. Le lieu n'était pas précisé, mais il pourrait s'agir de la Géorgie (USA).

- En 1950, un colonel à la retraite, chef de la Police Militaire à la Carswell Air Force Base située à Fort Worth au Texas, déclara avoir était chargé du "cordon de sécurité" autour d'un OVNI écrasé, pendant la récupération d'un disque argenté, dans lequel on trouva le cadavre d'un extraterrestre. Le crash aurait eu lieu près de Del Rio, petite ville du Texas proche du Rio Grande. Deux pilotes, en vole d'essai sur le nouveau chasseur F-94, virent l'objet, avant sa chute. Apprenant par l'opérateur-radar que l'objet s'était écrasé, ils revinrent à leur base, atterrirent, et repartirent avec une avion sur les lieux du crash. Ils se posèrent à proximité. Ils virent l'objet de loin, mais ne purent s'approcher, des soldats armés interdisant la zone. L'un des pilotes trouva un petit débris étrange, qu'il essaya chez lui, sans succès, de faire fondre au chalumeau. Il le fît parvenir de lui-même au Laboratoire de la Navy de Hagerstone. Quand il leur demanda ce qu'ils avaient trouvé, on lui répondit qu'il n'avait rien donné. Et on lui dit de ne jamais parler de cet incident et de garder le secret.

- En été 1953, lors de manoeuvre à "Camp Polk" en Louisiane, un ancien sergent affirme que sa compagnie fût réquisitionnée et s'occupa de la garde d'un engin inconnu qui s'était écrasé près de la base. Ils purent approcher de l'engin un court moment, jusqu'à ce qu'on leur disent de s'éloigner à cent mètres. Avant de partir, ils virent des infirmiers emmener une créature non-humaine sur une civière. Ensuite, de loin, ils purent voir trois occupants sortirent d'eux-mêmes de l'engin, vêtu d'une combinaison ajustée verte métallisée et d'un casque, soutenu par des infirmiers qui les firent monter dans des ambulances. Il apprit par la suite que les survivants étaient tous morts pendant le trajet à l'hôpital. Et que les corps avaient été expédiés à Washington. Par la suite, on leur dit qu'ils avaient assisté "à un exercice secret" et "qu'ils ne devaient pas en parler". Ils furent mit en quarantaine pendant trois jours, et après leur entrainement, ils furent tous envoyés directement en Corée.

- En 1954, un crash eu lieu au Nouveau-Mexique, la soucoupe était en assez bonne état, avec quatre petits cadavres d'extraterrestres étendus à l'extérieur, près de l'engin.

- En 1965, une équipe a été envoyée pour récupérer un objet d'origine inconnue qui s'était écrasé dans la région de Kecksburg (Pennsylvanie). Il y avait des témoins de l'objet sur le terrain et de son enlèvement par un véhicule de l'armée. D'innombrables autres témoins ont vu le cordon de l'armée de terre autour de la zone, bloquant l'accès. (L'Air Force dit officiellement que rien n'a été trouvé).

- Le 3 août 1967, un objet déclaré être un satellite s'est écrasé et a été récupéré au Soudan en vertu "du champs d'action étendu à l'extérieur du territoire Américain" de Moon Dust. (La description sur le document de la DIA publiée par le Département d'État ne correspond pas du tout à celle d'un satellite, c'était un assemblage de plein de petits cubes, relié par des structures métalliques).

- En 1968, dans la nuit du 25 au 26 mars, quatre objets inconnus s'écrasèrent au Népal, les autorités contactèrent l'ambassade Américaine à Katmandou. Et ils furent récupérés.

- Toujours en 1968, un objet en forme de dôme sans marques d'identification a été récupéré lors d'une expédition sous-marine au large du Cap, en Afrique du Sud. (L'objet en métal a été soumis à une chaleur extrême et ne montra aucun signe de corrosion. La NASA a déterminée qu'il était fait "en aluminium presque pur" et a déclarée que l'analyse de l'échantillon et des résultats "ne fournissent aucun indice quant à son origine ou même sa fonction possible, et qu'il n'était en aucun cas un objet spatial d'origine américaine."

- Le 1er août 1970, Moon Dust a enquêté sur une sphère de métal qui est tombée "avec trois fortes explosions et ensuite brûlée pendant cinq jours" en Amérique du Sud. Il y avait ce qui semblait être des "portes" qui étaient fermées et dont les bords avaient fondus.

- Le 6 mai 1970, un document du Département d'Etat décrit un objet non identifié tombé en Bolivie, il a était représenté dans les journaux en forme d'œuf et ressemblant à du métal. Le Département exprime un désir d'aider la Bolivie avec la participation de l'USAF à l'enquête. "La région en générale avait eue plus que sa part en terme de rapports d'ovnis, la semaine dernière", note le document. Toujours sur ce cas, un autre document dit aussi que le Panama et le Paraguay ont vérifié avec les agences gouvernementales appropriées et qu'il n'y a "pas de corrélation directe qui puissent être faites avec les objets spatiaux connus qui pourraient être rentrés dans l'atmosphère de la terre aux alentour du 6 mai."

- En 1973, un OVNI fût abattu par un destroyer de l'US Navy, au large de San Diego. Il tomba en mer, et a était plus tard récupéré par un navire de type "Glomar explorer".

- En 1978, un objet en forme de sphère de plusieurs mètres de diamètre, fût découvert au large du New-Jersey. On procéda à sa récupération, et on découvrit, après examen de du fond marin dans lequel on l'a trouvé, et datation au "carbone 14" de coquillages amalgamés et collés au fond et sur l'OVNI, que cet objet avait dût s'écraser en mer, vers l'année 1378!

- En janvier 1978, un sergent de la police Militaire qui était stationné à la base de Mac Guire, dans le New-Jersey, raconta que lors d'une patrouille, après avoir était survolé par plusieurs OVNIS, il se tomba nez-à-nez avec un humanoïde d'environ 1,20 mètres de couleur gris-brun, très mince. Prit de panique il dégaina et tira sur lui plusieurs fois, ainsi que sur un OVNI, qui arriva au-dessus d'eux. L'être s'échappa, se cachant dans un bois. Après plusieurs heures de recherches, ils le trouvèrent mort aux abords des pistes. Un avion C-141 militaire arriva de Wright-Patterson, pour prendre les corps. Les membres de la patrouille, après avoir était interrogés et sommé de garder le silence, furent tous mutés sur des bases éloignées.


Des informations nous sont connues, mais le secret est toujours maintenu.


Cela donne tout de même un total (non définitif évidemment) de près de 20 objets volants extraterrestres récupérés, et de 19 cadavres. Dont trois êtres qui furent trouvés vivants, mais qui moururent peu après. Et d'un survivant.

Donc, des crashs de soucoupes ont lieux régulièrement, partout à travers le monde. Et ça depuis très longtemps (la plus ancienne épave retrouvée remonterait au moyen-Age!)

Le public, en plus d'être laissé dans l'ignorance des évènements, n'est pas non plus mit au courant des conclusions définitives des enquêtes. Où sont les conclusions des examens scientifiques et les renseignements qu'ils apportent et que deviennent les épaves et les corps retrouvés? Toutes ces preuves matérielles et physiques sont bien gardées et réparties dans plusieurs bases, à travers tous les Etats-Unis.


Par d'autres informations sérieuses et crédibles, on peut également ajouter que:

- Une soucoupe à été vue dans un hangar à la Sunnyvale Air Naval Station (Californie) en 1950.

- En 1952, un camion-remorque transportant un engin caché sous une bâche, et qui s'avéra plus tard être en fait une soucoupe, fût aperçu à la Wright-Patterson AFB.

- Aussi sur cette base, un ancien électricien déclara qu'il avait dût participer à l'installation d'un équipement émettant des "radiations", dans une pièce où était entreposé les corps de sept petits humanoïdes, à grosse tête et à la peau écailleuse. Il attrapa par la suite un cancer à cause des "radiations" et en mourrut quelques années plus tard.

- Un ancien officier supérieur de la base, dit avoir assisté à une réunion hautement secrète, durant laquelle il avait vu un des corps d'extraterrestres conservé dans un congélateur.

- En 1953, un pilote assista au déchargement de caisses arrivées de nuit par un DC-7 contenant plusieurs cadavres d'extraterrestres, et de leur acheminement dans un hangar. Les corps furent posés sur des cubes de glace, en attendant leur place définitive. Il les vit alors qu'il était à environ quatre mètres, et leur description correspond à celle des "petits gris" classiques.

- En 1966, un officier de renseignement de la base vît un jour neuf corps, conservés dans des conteneurs de verres épais. Alors qu'il traversé un secteur sévèrement gardé.

Un ancien major ayant servit à la base, révéla un jour à son fils qu'était conservait dans cette base une soucoupe intact, d'autres abîmées ainsi que des cadavres. Il lui dit: "Nous avons la preuve que les OVNIS sont extraterrestres".

- Toujours à Whright-Patterson, un ancien sergent de la Police Militaire de l'USAF, raconta qu'il fût convoqué une nuit, et emmené dans un local souterrain, afin d'y assurer la garde. Se trouvait-là plusieurs officiers supérieurs et des civils, qui étaient en train d'examiner plusieurs créatures "humanoïdes", alignées sur des tables.

- Différents témoins de l'armée et des services secrets font état de plusieurs corps conservés à la base de la CIA de Langley, à Hampton Roads en Virginie. Et aussi dans l'Etat de Washington.

En tous cas, on peut dire que ce ne sont pas les preuves qui manquent. Mais les verra-t-on un jour? Tant qu'il nous faudra supporter ce satané "secret", on peut toujours attendre.

Scaramouche