Privée de sa première ligne de défense après avoir perdu plusieurs de ses alliés régionaux, Téhéran n’eut d’autre choix pour riposter que de recourir à son arsenal de drones et de missiles, donnant lieu entre les 13 et 24 juin 2025 à une campagne aussi intensive que riche en enseignements.
La position stratégique de la République islamique d’Iran s’est gravement détériorée depuis le 7 octobre 2023 avec l’affaiblissement tant du Hamas et du Jihad islamique à Gaza, désormais réduits à mener des tirs sporadiques de roquettes et des embuscades ponctuelles contre les forces israéliennes, que du Hezbollah libanais. La déroute du pouvoir baasiste en Syrie est venue couronner le tout non seulement en empêchant le réarmement rapide du Hezbollah, mais aussi en ouvrant aux Israéliens un couloir aérien désormais non contrôlé menant, via l’Irak, vers l’ouest de l’Iran. De fait, les Israéliens s’étaient empressés de détruire les dépôts d’armes lourdes, et tout particulièrement de systèmes antiaériens, abandonnés par le régime déchu (1).
Corps des Gardiens de la révolution islamique – force aérospatiale
Téhéran dépendait donc avant tout de son arsenal de missiles balistiques et d’OWA-UAV (One-way attack – Unmanned aerial vehicle) pour dissuader une attaque de Tel-Aviv. Le déploiement des premiers et de la majorité des seconds relevait de la force aérospatiale du Corps des Gardiens de la révolution islamique (FA‑CGRI), forte de 15 000 à 20 000 hommes à la fin de 2024 et subdivisée en cinq commandements. Celui de la défense aérienne, opérant en coordination avec le réseau antiaérien mis en œuvre par l’armée régulière, était doté d’un vaste éventail de systèmes antiaériens modernes, de conception nationale ou russe. Le commandement des opérations aériennes chapeaute quant à lui la petite flotte d’avions et d’hélicoptères du Corps, mais ses capacités offensives demeurent marginales avec une dizaine de Su‑22M4 et autant de Tucano. Un troisième commandement est spécifiquement chargé des activités spatiales. Il est crédité depuis 2009 de la mise en orbite réussie de plusieurs satellites d’observation et de télécommunications à l’aide de lanceurs nationaux.
Commandement des missiles
Les deux derniers commandements mettent en œuvre les moyens de frappes à longue portée du Corps. Celui des drones dispose d’une flotte de drones MALE (Moyenne altitude, longue endurance) de différents types ainsi que de vastes quantités d’OWA‑UAV, du Shahed‑107 au Shahed‑136 ou encore le plus récent Shahed‑238, propulsé par un microréacteur et dont les performances se rapprochent de celles des missiles de croisière également alignés par le Corps. L’Artesh, soit l’armée régulière, aligne également ses propres OWA‑UAV de la série des Arash. Enfin, le commandement des missiles opérait un vaste éventail de missiles balistiques à courte (jusqu’à 1 000 km) et à moyenne portée (jusqu’à 2 000 km et donc capables de frapper Israël) appartenant à plusieurs générations différentes, dont les plus récentes incluaient des engins hypersoniques ou à têtes manœuvrantes spécifiquement conçus pour percer les défenses antimissiles adverses (2). Estimé à 2 500 missiles par les Israéliens à la fin du printemps 2025, cet arsenal était mis en œuvre par au moins six brigades opérant depuis une vingtaine de complexes souterrains comprenant pour certains des chambres de lancement et abritant par ailleurs près de 400 lanceurs mobiles. Ce dernier commandement s’était montré capable de tirer en quelques minutes au moins 115 missiles balistiques le 14 avril 2024 puis près de 200 le 1er octobre (3).
Mosaïque
Faute de pouvoir se doter d’un appareil militaire conventionnel capable de faire jeu égal avec ceux des États-Unis et d’Israël, les Gardiens ont adopté au début des années 2000 la doctrine dite de la mosaïque, prônant la dispersion et la décentralisation de leurs moyens tout en privilégiant le recours à des modes d’action asymétriques (4). Celle-ci se traduisit pour la force aérospatiale par le développement et la mise en service de plusieurs systèmes antiaériens particulièrement discrets, à l’instar du « 358 » un missile – drone anti – MALE, car leurs séquences d’engagement ne peuvent être réalisées qu’au moyen de systèmes électro – optiques avec pour effet de les rendre particulièrement aptes à mener une forme de guérilla antiaérienne. Afin de faire face à une supériorité aérienne ennemie considérée comme inévitable, la force aéro-spatiale enterra et fortifia une grande partie de ses infrastructures névralgiques tout en donnant à ses lanceurs mobiles de drones et de missiles une apparence aussi anodine que possible afin de pouvoir les dissimuler au sein du trafic routier civil, ainsi qu’en recourant à un usage massif de leurres (5).
« Promesse véritable 3 »
Les frappes menées par la force aérienne israélienne et le Mossad durant les premières heures du 13 juin surprirent totalement Téhéran et eurent un impact dévastateur sur la FA‑CGRI, notamment parce que plusieurs de ses dirigeants, y compris son chef, Amirali Hajizadeh, ainsi que Taher Pour et Dawud Schaichian, chargés, respectivement, des drones et de la défense aérienne, furent tués alors qu’ils étaient en réunion. Dans le même temps, une partie des frappes aériennes, qui n’allaient plus s’interrompre jusqu’au matin du 24 juin, cibla les infrastructures des forces de missiles et de drones, les entrées et sorties des complexes fortifiés étant régulièrement visées, tandis que les groupes infiltrés et les drones MALE israéliens traquaient les lanceurs de missiles balistiques. Les Israéliens annoncèrent ainsi la destruction de 180 lanceurs de missiles balistiques durant la guerre, dont un tiers fit l’objet d’une confirmation visuelle (6).
Ainsi, en lieu et place de la série planifiée de salves rapprochées incluant un millier de drones et de missiles, le Corps ne put lancer qu’une centaine d’OWA-UAV dans la journée du 13 juin, et ce ne fut que dans la soirée qu’il se trouva en mesure de lancer deux volées de missiles balistiques espacées d’une demi – heure, ce qui constitua le début de l’opération « Promesse véritable 3 ». Celle-ci se poursuivit les 11 jours suivants avec le lancement de 22 vagues correspondant au tir d’entre 533 et 591 missiles balistiques et d’environ 1 100 OWA-UAV. Les premières salves de missiles s’avérèrent relativement massives, avant que les Gardiens ne changent de mode opératoire en alternant le tir de volées plus réduites incluant de 10 à 40 engins balistiques avec des lancements isolés ou comprenant de 2 à 5 missiles.
S’il diminuait l’effet de saturation des défenses adverses, ce changement réduisit l’exposition des lanceurs et rendit la détection des préparatifs de lancement plus difficile. Par conséquent, les préavis d’alerte prodigués aux populations israéliennes se réduisirent à 10 minutes au lieu de 15 à 30. En sus, les Iraniens s’efforcèrent de compliquer la tâche de l’adversaire en déployant des modèles inusités avec par exemple le tir de Fateh et de Sajjil le 18 juin, ceux-ci s’ajoutant aux Emad, Gadhr et Keibhar Shekan utilisés jusque-là, ou encore en usant au sein des mêmes salves de missiles aux caractéristiques différentes, avec un certain succès puisque la proportion des projectiles passant au travers des défenses s’accrut à partir du 15 juin. S’y ajoutèrent les lancements d’OWA-UAV, utilisés avant tout pour maintenir l’adversaire sous une pression constante. La majorité d’entre eux transita par la Syrie afin de pénétrer l’espace aérien israélien par le nord en mettant à profit le couvert offert par l’Anti – Liban et la chaîne du Liban pour masquer leur approche, tandis que les autres transitèrent par l’espace aérien jordanien afin de déboucher sur le centre et le sud d’Israël, leur arrivée devant dans certains cas coïncider avec celle des missiles (7).
Contre-force ou contre-valeur ?
Si les Israéliens firent état du nombre de missiles et de drones tirés, ils censurèrent, sécurité opérationnelle oblige, toute information sur les impacts contre leurs sites militaires, au contraire de ceux intervenus dans des zones habitées. Ne subsistent dès lors pour évaluer le ciblage que les communiqués émis par les Gardiens de la révolution ainsi que les analyses OSINT faites sur la base des images disponibles, la relative imprécision des modèles les plus anciens de missiles iraniens, avec une probabilité d’erreur circulaire de plusieurs centaines de mètres, compliquant encore plus l’exercice (8).
Les premières salves iraniennes semblent ainsi s’être inscrites dans une dynamique de contre – force puisque parmi les objectifs figuraient les bases aériennes de Nevatim, de Tel Nof et d’Ovda, le quartier général du ministère de la Défense à Tel-Aviv et plusieurs batteries antimissiles. Cet effort se poursuivit, de nouvelles attaques contre les bases aériennes et les batteries antimissiles ainsi que contre des centres de commandement et des sites appartenant au Mossad et au renseignement militaire ayant été revendiquées par la suite. Une seconde dimension, de contre – valeur cette fois, s’ajouta rapidement à la première puisque les Gardiens eux – mêmes revendiquèrent avoir ciblé, en représailles à des frappes israéliennes similaires en Iran, la raffinerie de Haïfa, la centrale électrique d’Ashdod, l’industriel de défense Rafael, l’institut Weizmann des Sciences, des entreprises du secteur des technologies de l’information liées à la défense, le centre des affaires de Ramat Gan et l’aéroport international Ben Gourion, tout en restant discrets sur les impacts provoqués dans des zones résidentielles et sur l’hôpital Soroka ou sur l’usage de trois missiles ayant chacun largué à 7 000 m d’altitude une vingtaine de sous-munitions de quelques kilos à la précision très relative (9).
Duel de munitions
Tsahal a confirmé directement après la guerre l’impact de 36 missiles et affirmé que 86 % des missiles avaient été interceptés, attestant ainsi de l’efficacité des défenses protégeant Israël, comprenant six batteries d’Arrow‑2 et d’Arrow‑3, au moins deux de David Sling et deux de THAAD, ainsi que plusieurs destroyers américains. Dans le même temps, d’autres sources israéliennes firent état de plus de 63 impacts, dont au moins 30 correspondaient à des ogives uniques et trois à des ogives à sous-munitions, sans que l’on sache pour autant comment ont été comptabilisés les missiles se dirigeant vers des zones désertes, délibérément ignorés par les protocoles d’interception. Selon Tsahal, la proportion de ces derniers atteignait 25 % dans la nuit du 13 au 14 juin 2025.
En sus, l’absence d’informations relatives aux frappes sur les sites militaires contribue également à rendre problématique l’établissement d’une vision d’ensemble quant à l’efficacité des tirs de missiles iraniens ou de celle des défenses antibalistiques. L’incertitude relative à l’état des stocks d’intercepteurs alors disponibles demeure et avec elle le niveau de contrainte en termes de priorisation des cibles imposée aux opérateurs de batteries, les Israéliens estimant en revanche que les Iraniens ne disposaient plus que de 1 000 à 1 500 missiles balistiques à l’issue de la guerre, nombre d’entre eux ayant été détruits au sol. Il semble par conséquent hasardeux de déterminer lequel des deux adversaires voyait l’attrition jouer en sa faveur au moment du cessez – le-feu, quand bien même l’amiral James Kilby attestait que les destroyers américains avaient tiré leurs intercepteurs SM‑3 et SM‑6 « à une cadence alarmante » tandis qu’un comptage visuel très partiel révélait le tir de 39 missiles THAAD, un chiffre à mettre en regard des 799 intercepteurs qui avaient été livrés au 1er octobre 2023 à l’armée américaine et aux clients exports depuis leur mise en production (10).
L’évaluation s’avère autrement plus facile pour les OWA-UAV, détruits pour moitié, avec l’aide des forces américaines, britanniques, françaises, jordaniennes et saoudiennes, tout au long de leur long vol vers Israël, le solde étant neutralisé, outre la chasse désormais appuyée par des hélicoptères AH‑64, par la défense antiaérienne et des actions de guerre électronique. Le tout aboutit à la neutralisation de la quasi – totalité des drones, un seul impact contre une habitation ayant été recensé. Leur grand mérite se sera donc limité à contraindre les pilotes israéliens à mener un grand nombre de sorties et à leur imposer de consommer en quantité des missiles air-air dont le coût est très supérieur à celui du drone qu’ils abattent (11).
Quel bilan ?
Le mystère demeure quant aux effets des frappes de contre – force iraniennes quand bien même les attaques contre les bases aériennes ne semblent pas, de prime abord, avoir diminué le tempo opérationnel de la force aérienne israélienne. Tsahal n’a fait état que de sept militaires blessés au cours d’une frappe iranienne alors que, début juillet, une analyse partielle d’imagerie satellitaire attestait d’impacts de missiles sur cinq bases militaires.
En revanche, il est avéré que les 33 impacts documentés correspondant à des frappes de contre – valeur ont tué 28 personnes et en ont blessé 3 508 autres ; jusqu’à 15 000 Israéliens ont dû être déplacés du fait de la perte définitive ou temporaire de leur logement ; la raffinerie de Haïfa a été mise à l’arrêt et plusieurs pannes d’électricité ont frappé des régions entières du pays. Le 24 juin déjà, le montant des dommages en bien matériels, principalement immobiliers, infligés en douze jours était évalué à plus de 1,32 milliard de dollars, soit près du double de ceux causés par les attaques émanant de la bande de Gaza et du Sud du Liban en un an et demi. Surtout, les mesures de défense passive ont lourdement pesé sur la vie nationale puisqu’elles ont induit la fermeture des écoles ainsi que de nombreuses entreprises, la population se voyant contrainte de limiter ses activités et de demeurer à proximité d’abris alors que des alertes ont résonné à 21 000 reprises sur le territoire israélien durant ce laps de temps (12).
Dans ce contexte encore incertain, il apparaît que le premier enseignement indéniable qui émerge de la « guerre de douze jours » est l’importance du rôle joué par les abris et les fortifications. Ce constat s’applique d’abord sur le plan civil puisque les immenses investissements consentis par les Israéliens depuis le traumatisme des tirs de missiles irakiens en 1991 dans la mise en place d’abris collectifs et de pièces sécurisées à l’intérieur des habitations ont permis de réduire significativement le coût humain des impacts. Il en va de même sur le plan militaire. D’une part, les « cités des missiles » enterrées ont permis aux Gardiens de continuer à opérer malgré la supériorité aérienne et informationnelle de l’adversaire alors que, d’autre part, le très haut niveau de durcissement des bases aériennes israéliennes n’a pu que contribuer à la permanence de leur activité.
C’est inévitablement l’action des complexes antimissiles qui aura le plus retenu l’attention, et ce tout particulièrement à un moment où plusieurs pays européens renforcent leurs capacités en la matière. Il est cependant certain que la pression maintenue sur les équipes et les infrastructures de lancement par l’action conjuguée des équipes au sol du Mossad et des forces spéciales, et des tirs à longue portée de l’aviation ainsi que par la présence récurrente de drones MALE armés – ces derniers seraient responsables de 530 frappes sur les 900 menées par la force aérienne israélienne durant la guerre – a considérablement entravé leur action et donc limité le nombre d’objectifs que la défense antimissile a dû traiter. Dans le même temps, ces moyens affectés à la neutralisation du potentiel offensif ennemi n’ont pas pu être consacrés à l’attaque d’autres objectifs en Iran, confirmant ainsi que l’attaque demeure bien souvent la meilleure des défenses.
Notes
(1) Emanuel Fabien, « “The stars aligned”: Why Israel set out for a war against Iran, and what it achieved », The Times of Israel, 27 juin 2025.
(2) Pour un aperçu des types de missiles iraniens et l’histoire de leur développement, voir Joseph Henrotin, « L’Iran, puissance de l’échange aérobalistique », Défense & Sécurité Internationale, no 170, mars-avril 2024 et Adrien Fontanellaz, « Proche-Orient et Moyen-Orient : missiles dans la nuit », Défense & Sécurité Internationale, hors-série no 97, août-septembre 2024.
(3) Sont identifiées en sources ouvertes les 5e, 7e, 15e, 16e, 19e et 23e groupes ou brigades de missiles. Sur la FA-CGRI, voir Boaz Shapira, « Alma Special Report: Islamic Revolutionary Guard Corps Aerospace Force (IRGC-ASF) », Alma Research and Education Center, 12 novembre 2024 ; National Council Resistance of Iran, Iran’s Balistic Buildup, 2018 et « The IRGC Aerospace Force », Iranwire, 9 avril 2019 ; « Operation Rising Lion: War Dashboard », The Institute for National Security Studies (INSS), consulté le 29 juin 2025. Tal Schneider, « How effective was Iran’s attack? The Israeli public doesn’t have the full picture », The Times of Israel, 6 octobre 2024.
(4) Oral Toga, « Iran’s Decentralized Structure and Challenges for Israel », Center for Iranian Studies, 30 octobre 2023.
(5) Farnaz Fassihi, « Miscalculation by Iran led to Israeli strikes’ extensive toll: Officials » , The New York Times, 13 juin 2025 ; Emanuel Fabien, art. cité, 27 juin 2025.
(6) Comptage via le compte X Elmustek, consulté le 29 juin 2025.
(7) Farnaz Fassihi, « Miscalculation by Iran led to Israeli strikes’ extensive toll: Officials », art. cité ; « True Promise III: Iran unleashes several new-generation missiles in fresh wave », PressTV, 23 juin 2025 ; « IRGC: Iran sends a message to US with its new advanced missile », Mehr News Agency, 18 juin 2025 : Héloïse Fayet et coll., « L’Iran face à ses limites : 10 points sur les causes structurelles d’une cassure tactique », Le Grand Continent, 30 juin 2025 ; Paul Nuki et Ben Butcher « Iran struck five Israeli military bases during 12-day war », The Telegraph, 5 juillet 2025.
(8) « Toutes les salves de missiles balistiques lancées par l’Iran sur Israël », Haaretz, consulté le 29 juin 2025 ; Decker Eveleth, « The 12 Day War, Part II: Iran’s Missile Force Performance », horsdoeuvreofbattle.blog, 22 juillet 2025. Pour les analyses OSINT, voir par exemple le compte X Egypt’s Intel Observer et celui de Tal Inbar.
(9) Par exemple, « The Islamic Revolution Guard Corps (I.R.G.C.) has warned that Iran’s military response will escalate if Israeli hostilities persist » et « IRGC Statement: Intelligence Chief Martyred in Israeli Strike », Iran Press News Agency, 15 juin 2025 ; « Mossad Center Hit in Iran’s Strike: IRGC » et « Drones Take Lead in New Stage of Iran’s Attacks on Israeli Targets », Tasnim News Agency, 17 et 21 juin 2025 ; « Iran attacks Israeli airbases in latest missile attack », « IRGC says hit Israel’s military centers, defense industrie » et « Iran pounds Israel’s Rafael company in Haifa attack », Mehr News Agency, 18 et 20 juin 2025 ; « True Promise III: A massive missile, drone barrage rips through occupied territories » et « IRGC says 14 strategic Israeli military sites hit in 18th phase of True Promise III », PressTV, 19 et 21 juin 2025 ; Avi Scharf et Bar Peleg, « 500 Missiles, 200 Interceptors, 1,5 billion Dollars: Numbers Behind Iran’s Attacks on Israel », Haaretz, 1er juillet 2025.
(10) Jake Epstein, « US Navy warships picked up multiple new Iranian ballistic missile kills in the latest defense of Israel », Business Insider, 30 juin 2025 ; « Final Situation Report | “Rising Lion”, Israel-Iran War », David Institute for Policy and Strategy, 26 juin 2025 ; Sam Lair, « Exhaustion and Inflection: Estimating Interceptor Expenditures in the Israel-Iran Conflict », Arms Control Wonk, 24 juin 2025 ; Congressional Research Service, « The Terminal High Altitude Area Defense (THAAD) System », 7 octobre 2024.
(11) À noter que les bilans globaux diffèrent d’une source israélienne à une autre, parfois significativement. L’Alma Research and Education Centre fait par exemple état de 525 missiles balistiques tirés, dont 86 % auraient été interceptés, les 50 à 60 impacts en résultant ayant causé la mort de 28 citoyens et en ayant blessé 1 472 autres, dont 1 399 légèrement, tout en endommageant 2 305 appartements privant ainsi de logement 13 197 Israéliens ; 982 drones auraient été détruits sur les plus de 1 000 tirés, les autres ayant souffert de dysfonctionnements.
(12) Emanuel Fabien, « The Israel-Iran war by the numbers, after 12 days of fighting » et Zev Stub, « Cost of damages from Iran war forecast at double October 7 and ensuing attacks », The Times of Israel, 25 et 24 juin 2025.
Adrien Fontanellaz
areion24.news