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jeudi 23 octobre 2025

L’espace informationnel : un nouveau territoire à défendre ?

 

Campagnes de désinformation, manipulations de l’opinion publique, ou encore ingérences numériques, l’espace informationnel s’impose comme un nouveau territoire pour les États. Entre stratégies défensives et offensives, comment se structurent les guerres de l’information ?

L’histoire commence toujours par une frontière. Un corps politique est une altérité. Selon la tradition, l’acte fondateur de Rome fut un sillon tracé par Romulus. Lorsque son frère Rémus l’a enjambé par dérision, il l’a transpercé du glaive. La sanction semble sévère pour un symbole. Mais laisser le sacrilège impuni aurait fait avorter la possibilité d’une ville. Rome fut une perception avant de devenir une puissance. Romulus, lui, a été un informateur. Au sens étymologique, il a formé une réalité nouvelle. Au sens littéral, le fratricide a adressé un message aux hommes : une cité inviolable venait de naitre. Des murs sortent de terre, et les tribus éparses s’unissent pour former un peuple, parce qu’elle s’est d’abord affirmée dans les esprits.

La cité extérieure a pour pendant une cité intérieure avec ses ponts, ses routes, ses carrefours, ses maisons, ses temples, ses casernes, ses palais. Les constructions narratives et culturelles sont le ciment d’une communauté : ce sont elles qui lui permettent d’informer le monde et de donner du sens au temps qui s’écoule. De faire l’histoire. Le choc des imaginaires provoque autant voire plus de conflits que celui des intérêts. L’espace informationnel d’une communauté politique est, en quelque sorte, son âme.

Rome est restée puissante tant que ses frontières cognitives sont demeurées inviolées. Puis, avec le temps, ses élites ont choisi de parler le grec plutôt que le latin ; l’idée d’une destinée manifeste s’est dissipée ; des cosmologies et des imaginaires différents se sont disputé les cœurs et les esprits. L’Empire n’est pas mort par surextension géographique, mais par fragmentation cognitive.

À l’âge de l’information, les mécanismes naturels d’usure culturelle et sociale peuvent être accélérés de manière exponentielle, voire créés. L’espace informationnel est soumis à des attaques de plus en plus perfectionnées, dans un contexte de compétition globale tous azimuts.

Une guerre sans fin

La guerre ne consiste pas à tuer des individus, mais à imposer sa volonté à une communauté stratégique rivale. L’affrontement militaire frontal est couteux, dévastateur. Parfois, l’enchainement des circonstances et le choc des intérêts le rendent inéluctable ou nécessaire. Un nombre croissant d’acteurs en font un usage décomplexé par facilité. Mais même dans ces cas-là, la victoire stratégique est tributaire de la bataille des perceptions.

Il arrive plus souvent que l’engagement militaire soit l’arme du faible. Un ultime recours pour renverser la table. La Russie a ainsi attaqué l’Ukraine à la suite d’une débâcle dans l’espace informationnel. L’imaginaire du panslavisme et d’une communauté de destin entre grands et petits-russiens avait été battu en brèche. Malgré ses défauts, le modèle occidental s’était révélé plus attractif que le modèle russe. L’invasion a été une réaction désespérée. Le Kremlin a lancé ses chars contre les frontières matérielles de l’Ukraine parce qu’il était en passe de se faire expulser de ses frontières psychiques. L’annexion physique a été une réponse à la séparation des imaginaires.

Les guerres de l’information ne sont pas l’affaire d’informaticiens ou de communicants. Elles sont menées par des combattants comme des opérations militaires. La technique ne vient qu’en appui de la manœuvre, conçue à partir d’une cartographie cognitive et sociale précise. La nature du combat informationnel est d’attaquer les fondations et les structures de la cible plutôt que de répondre à ses actions ou de chercher le rapport de force. Fausser ou orienter ses perceptions permet de modeler son comportement (1). D’autres opérations peuvent paralyser sa « volonté politique (2) ». Enfin, agir sur ses critères de légitimité a pour effet de « saper [sa] cohésion sociale (3), et même d’éroder [ses] capacités de résilience économique, politique et sociale » (4) et de « préparer [sa] dislocation ».

Le milieu social, compris dans son sens le plus extensif, c’est-à-dire comme l’ensemble des interactions qui permettent à un groupe d’exister, constitue une cible. Et une arme. Car ce milieu porte en lui les facteurs de sa propre destruction. L’exploitation de ses contradictions et de ses dynamiques internes, un peu à la manière du judoka qui retourne la force de l’adversaire contre lui-même, est le sommet de l’art du combat. C’est ainsi que s’est développée la guerre par le milieu social (GMS).

L’enjeu est d’affaiblir le moral stratégique de la cible, selon l’expression de l’amiral Castex : c’est-à-dire sa conscience de former une communauté de destin, et le désir de vouloir la poursuivre. Pour cela, tous les moyens d’action sont bons : les valeurs, les sentiments, les grilles de lecture, les relations sociales, les repères axiologiques (5), la gouvernance même (6) sont autant d’armes à retourner contre la cible, qui peut d’ailleurs aussi bien être un adversaire qu’un allié. Il ne s’agit plus de la contraindre, mais de lui faire désirer ce que l’on souhaite ; il n’est plus question de parer ses attaques, mais de l’empêcher même de les concevoir, et de reprogrammer son comportement.

Le grand art est de la laisser jouer sa partie, mais d’en fixer les règles et le cadre sans même qu’elle le soupçonne. De mettre en place une architecture environnementale qui canalise naturellement ses pensées et ses actions. De la laisser agir librement, mais dans un cadre déterministe.

Grâce aux algorithmes et au traitement des quantités astronomiques de données disponibles, on peut identifier les gouts, les espoirs et les peurs de la cible. Cette connaissance intime permet de l’orienter insensiblement, sans jamais la heurter, de l’accompagner invisiblement sur le chemin qu’on souhaite lui faire emprunter. Science-fiction ? Netflix ne procède pourtant pas autrement pour produire des séries taillées sur mesure pour chaque segment de population, et conquérir des parts de marché. Ce qu’une société de loisir peut faire donne une idée des possibilités ouvertes aux États engagés dans la course à la puissance. Le XXe siècle a vu apparaitre la fabrique du consentement ; le XXIe siècle est celui de l’architecture cognitive et de la fabrique de la volonté.

Cette guerre structurelle d’un genre nouveau est sans fin. Il s’agit d’une guerre totale, d’une guerre de société qui ignore les distinctions classiques de la guerre et de la paix, comme l’a conceptualisé dès 2013 le général Valeri Guerassimov (7), l’actuel chef d’état-major des armées russes. Elle accompagne la lutte armée ou se substitue à elle en fonction des circonstances.

La guerre par le milieu social ne peut pas être gagnée. Mais elle peut être perdue. La seule victoire réside dans le combat en lui-même. La menace est impossible à éliminer. Elle ne peut qu’être contenue à un niveau acceptable. Vaincre, c’est continuer à se battre. Grâce à des agences efficaces, à un tissu social, cognitif, informationnel robuste, et, surtout, à la prise de conscience, à l’éducation et à l’engagement des citoyens dans la préservation de leur espace informationnel individuel et collectif. Il n’est plus question de défendre seulement ce que l’on possède, mais ce que l’on est.

Avec quelles armes ?

Un des modes d’action privilégiés de la GMS est l’attaque informationnelle. La Russie se signale dans le domaine, mais elle n’est pas la seule. Un rapport de l’École de guerre économique a mis en lumière les manœuvres informationnelles turques contre la France (8). Les opérations azerbaïdjanaises en Nouvelle-Calédonie ont été identifiées et décryptées par l’agence VIGINUM (9). L’affaire des influenceurs algériens en France a récemment illustré les opérations de déstabilisation menées par Alger. La Chine, elle, préfère modeler les espaces informationnels en douceur en ciblant les élus afin de modeler un cadre normatif qui lui soit favorable, d’une part (10), et en se donnant les moyens d’établir « un nouvel ordre mondial des médias (11) », d’autre part. Des groupes subversifs ou religieux partent à la conquête des esprits. Même les pays alliés, au premier rang desquels les États-Unis, mènent des offensives informationnelles décomplexées pour promouvoir leurs intérêts au détriment des nôtres.

Les guerres de l’information ne sont pas seulement des guerres de désinformation. Elles consistent notamment à façonner les imaginaires pour fausser la perception des réalités et orienter les comportements. Les fake news ne sont qu’un outil parmi d’autres. Il suffit parfois aux opérateurs d’exploiter les « contradictions internes (12) » de l’adversaire, suivant les méthodes subversives inspirées du maoïsme. Les tensions sociales, ethniques ou culturelles offrent ainsi un panel d’angles morts où il suffit d’enfoncer des coins narratifs pour fracturer l’espace informationnel visé. En juin 2025, les frappes israéliennes sur les cyber-infrastructures en Iran ont ainsi eu un effet secondaire inattendu : la désactivation instantanée de plusieurs douzaines de comptes favorables à l’indépendance de l’Écosse dans le but de diviser et d’affaiblir le Royaume-Uni (13)… S’il est souvent difficile de les identifier, des milliers de comptes et de bots activés par des puissances hostiles contribuent à miner la cohésion des sociétés démocratiques en accentuant des divisions préexistantes.

Les œuvres de sape s’accompagnent d’une architecture informationnelle dont l’aspect compte plus que la solidité logique et factuelle. Les spécialistes russes, notamment, quadrillent l’espace immatériel de villages Potemkine narratifs imperméables aux réalités. Conçues pour plaire et pour tromper, ces façades narratives sont fabriquées selon quelques règles immuables qu’il est important de connaitre pour ne pas s’y laisser prendre. Elles sont simples, pour pouvoir s’incruster plus aisément dans les esprits. Elles présentent une cohérence apparente — fût-elle irrationnelle — qui rassure et comble le besoin des individus d’attribuer une cause identifiable aux événements qui les impactent. Elles sont manichéennes, puisque toute nuance serait susceptible de réveiller l’esprit critique et d’affaiblir la force de percussion du message. Elles font résonner un écho mémoriel ou une croyance, car un discours qui se rattache à des éléments connus est plus convaincant qu’une démonstration froide. Enfin, elles stimulent une des deux pulsions motrices de l’homme : la peur ou le désir.

Ces villages Potemkine informationnels ne sont pas construits dans le désert, mais le long des autoroutes de l’information, en fonction du contexte. Ils sont les foyers initiaux de rumeurs et de fausses nouvelles qui se répandent ensuite en suivant les principes de la viralité épidémique, jusqu’à créer des courants d’opinion et obtenir des effets politiques.

Le paysage narratif antifrançais modelé par les Russes au Sahel, pour toucher une population désespérée, constitue un cas d’école : bien que l’armée française soit l’une des plus puissantes du monde, elle n’a pas pu éradiquer les groupes terroristes, parce qu’elle ne le voulait pas (simplicité). Pourquoi ? Parce qu’elle est leur complice (cohérence). Maléfique, elle est la cause de tous les problèmes du pays (manichéisme). Les Français ont d’ailleurs un comportement typiquement néocolonialiste (évocation mémorielle coloniale). Ils sont prêts à sacrifier les populations africaines pour piller leurs ressources (peur), mais les Russes et leur chef Poutine vont les en empêcher (désir, espoir).

Une réalité virtuelle, irréductible aux faits et aux démonstrations, s’est progressivement ancrée dans les esprits. Le récit a vaincu le canon et provoqué le retrait d’une force militaire invaincue.

Quelles sont les stratégies défensives à mettre en place ?

En guerre de l’information, la meilleure défense, c’est l’attaque. Par exemple, pour faire cesser les manœuvres russes contre la France en Afrique, la seule solution serait de l’attaquer ailleurs, pourquoi pas dans ses possessions d’Asie centrale, où un sentiment antirusse latent ne demande qu’à être réveillé. L’effet dissuasif serait immédiat. En tout état de cause, les lignes Maginot narratives ou technologiques sont destinées à être contournées, sauf à mettre en place un régime de terreur comme le font certains régimes.

S’il est difficile de réagir à une attaque informationnelle, des mesures préventives peuvent l’enrayer. Le retour des symboles politiques collectifs, qui témoignent d’un esprit collectif, semble un préalable incontournable pour durcir la résilience nationale. Avant de lancer son offensive en Ukraine et d’engager une contestation dure avec les démocraties, le Kremlin a consacré une décennie à reconstruire la « conscience patriotique » des Russes (14). Comme la plupart des régimes autoritaires, il a cherché à agréger l’opinion en un bloc lisse par la censure, le matraquage narratif, l’ingénierie sociale. L’étanchéité informationnelle du pays le protège des discours critiques ou alternatifs qui présenteraient une menace mortelle : un régime autoritaire ne justifie la privation de liberté que par l’infaillibilité du chef. La méthode est efficace. Le soutien dont bénéficie aujourd’hui Vladimir Poutine dans son pays est dû à la conviction profonde des Russes de se défendre contre les menaces de l’OTAN.

À l’inverse, les opinions européennes ont pris l’habitude de se considérer comme spectatrices du monde. Elles ne se sentent ni engagées ni concernées, même lorsque des attaques hybrides les visent directement. Les démocraties présentent par ailleurs des failles et des contradictions structurelles qui les exposent à toutes les instrumentalisations. Cependant, leur force est de se reposer sur l’acceptation des contradictions et sur leur dépassement. Réaliste, leur modèle est celui d’une imperfection consciente tempérée par une capacité de remise en cause.

L’action des unités militaires spécialisées, et d’agences publiques, comme VIGINUM en France, qui expose au grand jour les réseaux et les manœuvres de désinformation sur le territoire national, est essentielle. Mais pour être efficace, elle doit s’appuyer sur la résilience informationnelle de la population. Des outils existent heureusement pour la renforcer. Des scientifiques britanniques et australiens ont développé un procédé « d’inoculation psychologique », qui expose les individus à de courtes vidéos de désinformation. Elles sont ensuite décryptées. Cette exposition à des doses contrôlées de désinformation agit comme un vaccin. Elle suscite un mécanisme automatique de défense lorsque les mêmes techniques sont identifiées dans un autre contexte. Cette approche préventive originale s’appuie sur le pre-bunking (ou inoculation cognitive) plutôt que le debunking (ou démystification).

L’éducation est indispensable pour développer la résistance informationnelle d’une population. Classée première sur 41 pays de l’indice d’éducation aux médias, la Finlande commence cet apprentissage dès le passage en crèche. Il se poursuit tout au long de la scolarité. Ce pays se place également en tête des systèmes éducatifs les plus performants. Il occupe notamment la deuxième place du classement PISA de 2022 dans la catégorie de l’aptitude à la lecture. Ce n’est pas neutre. L’esprit critique fleurit sur le terreau de la culture générale.

Un individu qui lit ne se contente pas de s’instruire, d’aimer, de penser, de pleurer, de s’indigner ou de rêver au gré des pages. Il élargit son espace intérieur, jusqu’à le rendre trop vaste pour que les manœuvres psychologiques ou sociales permettent de l’occuper entièrement. Il y a quelques années, un homme politique s’est demandé à quoi bon lire la Princesse de Clèves. Pour être libre. En France, la dévalorisation idéologique de la culture générale, dont l’épreuve a même été supprimée du concours d’entrée de Sciences Po, favorise les épidémies informationnelles. Il est de la responsabilité de chaque citoyen de s’en protéger et de ne pas contribuer à leur propagation. Un protocole individuel simple peut y contribuer. Il s’agit de la méthode SCRIBE (acronyme de : source, cible, recoupement, image, bon sens, explications). Elle consiste à s’enquérir de la source et de la fiabilité de toute information. Il faut ensuite identifier le public ciblé. Plus il est resserré sur une communauté spécifique, plus l’information risque d’être orientée pour satisfaire ses biais, ses aspirations et ses critères identitaires. Toute information doit être recoupée, car un faisceau de sources douteuses n’est pas une confirmation.

Une information qui se résume à une image choquante, qu’elle soit montrée ou évoquée, doit immédiatement éveiller la méfiance, parce qu’elle crée un choc émotionnel susceptible d’altérer les capacités critiques. Si la lecture des commentaires sur les réseaux sociaux peut nous faire douter que le bon sens soit vraiment la chose la mieux partagée au monde, comme le croyait Descartes, il n’en demeure pas moins efficace pour filtrer les affirmations les plus farfelues ou simplistes.

Pour finir, les explications qui accompagnent une information sont un indice de qualité important. Celles qui ramènent des faits variés à une cause unique sont à écarter. De manière générale, nous avons tous une propension à la crédulité volontaire lorsque nos préjugés ou nos convictions sont en jeu. Cette complaisance fait le jeu des spécialistes en désinformation. Elle doit être combattue au risque de voir les sociétés ouvertes se transformer en démocraties folles, en democrazies ballottées entre rumeurs et intoxications.

Notes

(1) Bettina Trabelsi, « La guerre cognitive », note de recherche, PEP/Observatoire des conflits, Commandement du combat futur, Armée de Terre, 10/10/2023 (https://​rebrand​.ly/​1​1​0​7f9).

(2) https://​rebrand​.ly/​o​4​3​v​bpa.

(3) Ibid.

(4) Ministère de la Défense, « Chief of the Defence Staff, General Sir Nick Carter launches the Integrated Operating Concept », 30 septembre 2020 (https://​rebrand​.ly/​i​y​o​k​ou8).

(5) Ministère russe des Affaires étrangères, « Foreign Policy Concept of the Russian Federation (approved by President of the Russian Federation Vladimir Putin on November 30, 2016) », 1er décembre 2016 (https://​rebrand​.ly/​m​n​e​8​8gz).

(6) Clark Mason, « Russian hybrid warfare. Military learning and the future of war series », Institute for the Study of War (ISW), 2020, p. 16 (https://​rebrand​.ly/​7​5​b​3​uem).

(7) Général de l’armée Valeri Guerassimov, « The Value of Science Is in the Foresight », Military Review, janvier-février 2016, p. 23 (https://​rebrand​.ly/​e​5​7​2f0).

(8) Pierre-Charles Hirson, « La guerre de l’information par le contenu contre la France et l’Union européenne », École de guerre économique (https://​rebrand​.ly/​0​8​b​c1c).

(9) Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, VIGINUM, « Fiche technique : Sur X et Facebook, plusieurs manœuvres informationnelles d’origine azerbaïdjanaise ciblent la France dans le contexte des émeutes en Nouvelle-Calédonie », 17 mai 2024 (https://​rebrand​.ly/​q​i​y​w​59c).

(10) Jonathan Dupriez, « Ingérences étrangères : comment des élus ont été ciblés par la Russie et la Chine », Public Sénat, 21 décembre 2024 (https://​www​.publicsenat​.fr/​a​c​t​u​a​l​i​t​e​s​/​i​n​t​e​r​n​a​t​i​o​n​a​l​/​5​3​2​609).

(11) Paul Charon, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, « Les opérations d’influence chinoises : un moment machiavélien », Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM), octobre 2021 (https://​rebrand​.ly/​4​b​l​1​w1x).

(12) Mao Tse-Toung, De la contradiction, Éditions en Langues Étrangères, 2022.

(13) George Allison, « Dozens of pro-Indy accounts go dark after Israeli strikes », ukdj., 24 juin 2025 (https://​rebrand​.ly/​u​p​q​m​h0x).

(14) Clark Mason, op. cit., p. 9.

Raphaël Chauvancy

areion24.news