Un complot visant à assassiner le dirigeant syrien Ahmed al-Sharaa a été déjoué avec l'aide des services de renseignements irakiens, a révélé vendredi le journal libanais An-Nahar.
Selon le rapport, l'information a été transmise il y a environ six mois, après que les services de renseignement irakiens eurent connaissance du complot, qui coïncidait avec les tentatives de plusieurs groupes extrémistes syriens de commettre une série d'attentats à la bombe en Syrie. Grâce à la transmission de ces informations aux autorités syriennes, le complot a pu être déjoué.
Une source de sécurité irakienne de haut rang a déclaré à An-Nahar que l'assassinat avait été perpétré par d'anciens membres de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) - le groupe rebelle syrien autrefois dirigé par al-Sharaa - qui étaient mécontents de la direction prise par leur ancien chef après avoir pris le pouvoir en Syrie.
L'agence irakienne de lutte contre le terrorisme a déclaré lundi qu'un haut dirigeant de l'État islamique avait été tué lors d'une opération de sécurité en Syrie coordonnée avec la coalition internationale dirigée par les États-Unis.
Le commandant, Omar Abdul Qader Bassam, connu sous le nom de « Abdul Rahman Al-Halabi », était le chef des opérations extérieures et de l'équipe de sécurité du groupe, a déclaré l'agence irakienne de lutte contre le terrorisme.
Omar Abdul Qader Bassam a été accusé d'avoir supervisé des attentats dans plusieurs pays, notamment l'attentat contre l'ambassade d'Iran au Liban, et d'avoir planifié d'autres opérations en Europe et aux États-Unis qui ont finalement été déjouées par les agences de renseignement.
Le Commandement central américain a mené une série de frappes aériennes contre les dirigeants de l'État islamique en Syrie. Des responsables américains ont averti que le groupe espère reprendre ses droits dans le pays après la chute du président syrien Bachar el-Assad en décembre dernier.