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dimanche 4 mai 2025

Résurgences multiformes du terrorisme islamiste en Afghanistan et au Pakistan

 

Le retour des talibans à Kaboul en 2021 a profondément changé la donne du terrorisme, d’abord parce qu’ils ne sont plus des insurgés mais les nouveaux tenants du pouvoir qu’ils avaient perdu en 2001, ensuite parce que la carte du djihad international a beaucoup changé en vingt ans, à l’exception de ce nœud dans la région Afghanistan-Pakistan où la terreur n’a cessé d’être active et qui connait un inquiétant revivalisme depuis que Daech a quasiment disparu d’Irak et de Syrie. Mais pourquoi cette cristallisation sur l’Afghanistan ?

Repères historiques…

« Le terrorisme islamiste est né en Afghanistan », écrivait Gilles Kepel en 2004 (1). Dès 1986 en effet, Ben Laden y installe sa « base » (qaïda en arabe) à Khost, en lisière des zones tribales pakistanaises, d’où s’organise la résistance afghane contre l’occupation soviétique de 1979 à 1989. Puis, de nombreux djihadistes de cette première nébuleuse d’Al-Qaïda, Algériens, Égyptiens, Jordaniens et d’autres, retournent chez eux où ils importent leur compétence en « guerre sainte ». En Algérie, on les surnomme « les Afghans », qui participent d’ailleurs à la création du Groupe islamique armé pendant la « décennie noire » des années 1990…

Pendant ce temps, l’Afghanistan sombre dans la guerre civile jusqu’à la prise du pouvoir par les talibans en 1996 et l’association de leur chef mollah Mohammad Omar avec Ben Laden en 1998. Après l’intervention américaine de 2001 et la chute du régime taleb, la résistance à l’occupation s’organise à nouveau à partir du sol pakistanais : depuis Quetta au Baloutchistan pour les talibans afghans et depuis les zones tribales de la frontière pour les réseaux terroristes, plus proches d’Al-Qaïda, dont le Tehrik-i-Taliban Pakistan (TTP) fondé en 2005 dans l’inexpugnable agence tribale du Waziristan d’où il contrôle très vite les six autres agences et toutes les provinces afghanes adjacentes : Paktika, Khost, Nangarhar, Kunar…

Toute la ceinture tribale pachtoune transfrontalière, que l’on appelle désormais « Af-Pak », devient ainsi le nœud gordien de toutes les obédiences terroristes et une formidable machine à former, exporter et recycler les combattants du djihad international. Ainsi le Jordanien Al-Zarqawi est d’abord passé par Peshawar de 1989 à 1993 puis par Hérat en Afghanistan de 1999 à 2001, avant de fonder Al-Qaïda en Irak en 2003. Or, après sa liquidation par un tir de drone en 2006, son successeur Abou Bakr al-Baghdadi rompt avec Al-Qaïda et proclame le rétablissement du califat en 2014, sous la forme de l’État islamique en Irak et au Levant (Daech). Sa montée en puissance est fulgurante ; elle impressionne au point que des factieux du TTP créent leur propre groupe et lui font allégeance. C’est la naissance de l’État islamique – Province de Khorasan (EIPK) en janvier 2015. Mais voilà que cinq ans plus tard, il ne reste presque plus rien du vaste territoire que contrôlait Al-Baghdadi (mort en 2019). Beaucoup de ses djihadistes sont emprisonnés alors que la plupart des experts émettent l’idée, non vérifiée, qu’un grand nombre est parti en Afghanistan pour gonfler les rangs de l’EIPK, évalués à plus de 10 000 selon les sources russes, à moins de 1 200 selon les militaires de West Point et à environ 3 500 par l’ONU (2).

…et théologiques de la matrice terroriste Af-Pak

Une première boucle est ainsi bouclée, l’EIPK étant étonnamment perçu comme la branche afghane de Daech, assurant la pérennité de l’État islamique au Levant, à la fois défait mais jouant paradoxalement le rôle de « maison mère ». Et pourtant, lorsque, le 22 mars 2024, l’EIPK revendique le carnage dans une salle de concert à Moscou (145 morts), les médias semblent pris de court pour expliquer pourquoi les auteurs sont tadjiks plutôt qu’afghans et beaucoup spéculent sur les contours du territoire du Khorassan comme s’il s’agissait d’un État, encore virtuel mais aux frontières déjà définies. La même erreur avait été commise en 2014 après la proclamation du califat et, puisque les acteurs du terrorisme dans la région qui nous concerne ici sont justement l’EIPK, le TTP et Al-Qaïda, certains termes essentiels doivent être redéfinis pour comprendre la nature des résurgences du terrorismes islamiste en Af-Pak.

Tout d’abord, le djihad international récuse toujours les frontières, qu’il s’applique plutôt à déstabiliser afin d’ouvrir l’espace pour le grand califat de ses rêves (3) — c’était l’obsession d’Abdallah Azzam (1941-1989), le conseiller de Ben Laden —, qui ne peut contenir dans les limites des États définis par l’Occident (les accords de Sykes-Picot de 1916 pour la Syrie et l’Irak) mais doit englober toute la oumma, ou communauté des croyants, qui a valeur de nation. En ce sens, la traduction du premier mot de l’acronyme DAECH (al-Dawla al-Islāmiyyah fī al-Irāq wa al-Chām) par « État » est une erreur qui biaise toutes les analyses. Le sens premier de dawla est celui d’une séquence temporelle, qui indique l’alternance, le tour de rôle, selon une étude du CNRS de 2001 (4). Ainsi, lorsqu’il proclame le califat, Al-Baghdadi emploie dawla au sens de « c’est notre tour » ; il reprend le terme du discours prononcé en 749 à Kûfa pour l’investiture du premier calife de la dynastie abbasside après la chute du dernier Omeyyade : « Ô gens de Kûfa, […] nous sommes longtemps restés privés de nos droits jusqu’à ce que Allâh nous ait donné, en les gens du Khurâsân, un “parti”. Par eux, […] il a rendu manifeste notre dawla [en faisant] apparaître parmi nous un calife […], vous a fait succéder aux gens de Syrie, vous a transféré la souveraineté et la grandeur de l’islam […]. Il a octroyé […] le sens du bon gouvernement » (5). Selon la même étude, « nous sommes là en présence du sens politique de la notion de dawla comprise comme un transfert du pouvoir. Un transfert violent. […] C’est aussi cela la dawla : un tour de force ». Or, un transfert de souveraineté par abolition totale de l’ordre ancien, les Omeyyades au VIIIe siècle ou l’ordre occidental aujourd’hui, cela s’appelle une révolution ; le terme convient mieux que celui d’État et donne son sens à la proclamation d’une renaissance du califat de Bagdad qui avait régi la oumma pendant un demi millénaire, de 749 à 1258, de l’Inde à l’Andalousie.

Nous avons là les éléments conceptuels de la théologie qui sous-tend les résurgences du terrorisme en Af-Pak, mais aussi un élément circonstanciel, « les gens du Khorassan » n’étant plus une nouveauté ni une mauvaise surprise puisqu’ils sont déjà cités dans le discours de 749 ! C’est en effet de la vallée du Khorassan, à l’Extrême Nord-Est de l’actuel Iran, que démarre une révolte de Persans récemment convertis à l’islam, et qui aboutit au renversement des Omeyyades. Ils forment aussitôt la garde armée du nouveau califat abbasside, sous le nom, bien explicite cette fois, de Abna al-dawla (« fils de la révolution ») (6).

La chimère d’un « grand califat » face au rêve taliban de l’Émirat islamique d’Afghanistan

L’EIPK n’a donc rien d’un État qui se serait constitué en Afghanistan voire en Tadjikistan (référence à l’attentat de Moscou). Il s’agit plutôt d’un mouvement universaliste de « révolution islamique au Khorassan », né au Pakistan dans les zones tribales, qui jouent une fois encore le rôle de matrice des groupes terroristes. Et ce n’est pas un hasard si Omar Khalid de la tribu Mohmand, cofondateur du TTP, s’est fait appeler « Khorasani » dès 2007. S’il fait sécession en 2014, c’est justement parce qu’il lui reproche d’être trop prisonnier du tribalisme pachtoune pour porter un projet universel de l’islam et du djihad. Un autre dissident le rejoint, Hafiz Saeed Khan, de l’agence tribale d’Orakzaï. Ils fondent l’EIPK et se font adouber par Al-Baghdadi en janvier 2015 (7). Ils ont retenu de leur fréquentation d’Al-Qaïda la double haine des chiites et des États-Nations qui divisent la oumma, fidèles en cela aux deux théologiens qui ont inspiré Ben Laden : le Syrien Ibn Taymiyya au XIVe siècle et le Saoudien Abd al-Wahhab au XVIIIe. L’EIPK recrute alors parmi les déçus d’un TTP affaibli par des problèmes de succession et parmi des groupes d’Asie centrale, Ouzbeks et Ouïghours… Mais surtout, il se garde bien de faire la même erreur que son mentor Al-Baghdadi, qui avait construit Daech comme un proto-État, avec sa hiérarchie, un commandement militaire, du matériel et des bureaux, autant de structures visibles pouvant être détruites.

À l’instar d’Al-Qaïda, l’EIPK préfère un mécanisme connu en botanique sous le nom de marcottage, lorsque des stolons presque invisibles se propagent loin de la plante mère et s’implantent là où un terrain fertile le permet. C’est ce qu’a fait Al-Qaïda depuis son premier sanctuaire au Pakistan jusqu’en Irak, en Arabie et Yémen, en Afrique, etc. C’est ce que fait désormais l’EIPK en Afghanistan, au Pakistan, en Asie centrale. Au lieu de proclamer trop vite un petit califat territorialisé qui a toutes les chances d’être défait, Al-Qaïda et l’EIPK préfèrent s’implanter partout et préparer l’avènement futur d’un « grand » califat… Chimère sans doute, qui alimente pourtant l’imaginaire de la plupart des djihadistes, leur donne une extrême mobilité de terrain et se joue souvent de nos expertises.

Ces stratégies s’opposent à celle des talibans dont le seul but depuis leur défaite de 2001 était de reconquérir la totalité du territoire national et d’y restaurer l’Émirat islamique d’Afghanistan (EIA). La haine entre les « djihadistes sans frontières » de l’EIPK et les « nationalistes » talibans est sans faille. Ces derniers, avant et après leur victoire de 2021, les ont combattus fermement jusqu’à les déloger de la plupart de leurs bastions, sauf de la province du Nangarhar qui jouxte l’agence tribale Mohmand de leur origine. Le fameux « État » islamique, qui décidément n’en est pas un, a réussi depuis 2021 à s’implanter dans la Kunar, au Nord de Nangarhar, puis dans le corridor du Wakhan, entre Afghanistan et Tadjikistan, sa porte d’entrée en Asie centrale où il s’est rapproché des mouvements islamiques tadjiks et ouzbeks (MIT et MIO) et de l’East Turkestan Islamic Movement (ETIM). Malgré des bases fragiles et un faible équipement militaire, sa capacité de nuire est considérable car l’EIPK a formé des brigades de martyrs (shahid) par attentats suicide, l’arme du pauvre dit-on, mais d’une redoutable efficacité, tant les attentats massifs en milieu urbain créent un effet de sidération qui laisse une impression d’invincibilité que le groupe n’a pas vraiment. On se souvient des attentats à répétition à Dasht-e-Barchi, quartier chiite de Kaboul, dont celui contre la maternité de Médecins sans frontières, en mai 2020, qui avait fait 24 morts dont 16 mères. Celui du 26 aout 2021 à l’aéroport de Kaboul en avait fait 182.

Où en est-on en 2024 ?

L’État islamique est prétendument défait par les talibans en Afghanistan. Ce n’est pas tout à fait vrai si l’on en croit les bilans du South Asia terrorist portal (SATP) (8) ou du Centre de contre-terrorisme de West Point. En 2024, 7 attaques contre les chiites ont fait 64 morts, et 10 attaques contre les forces de sécurité en ont fait 56, mais c’est presque moitié moins qu’en 2023 (9). En revanche, l’EIPK s’est diversifié cette année en tuant 17 agents de l’État pakistanais en 15 interventions très ciblées dans les zones tribales. Dix ans après avoir fait sécession, il apporte de plus en plus souvent son soutien au TTP, du moment qu’il s’agit de porter le feu contre des minorités chiites (130 tués à Kurram en novembre dernier) et contre les infrastructures et les personnels de l’État. Mais le fait marquant est que l’EIPK a bien augmenté sa capacité d’action sur des scènes éloignées : le 3 janvier à Kerman en Iran, sont tuées 96 personnes qui étaient venues célébrer l’anniversaire de la mort du général Suleimani, chef du renseignement des Pasdaran, liquidé par tir de drone américain le 3 janvier 2020. L’attaque est revendiquée par l’EIPK comme le sera le carnage de 145 morts à Moscou le 22 mars. Il est désormais probable que le groupe ne restera plus confiné dans l’espace afghan.

Le TTP reste le plus dangereux des groupes terroristes de la frontière, non seulement en nombre de victimes mais aussi par sa capacité grandissante à déstabiliser l’État pakistanais. Depuis la restauration de l’EIA, les courbes de l’insécurité se sont inversées entre l’Afghanistan et le Pakistan : 8469 tués en Afghanistan en 2021 contre 501 en 2024. En revanche, pour la même période, le Pakistan passe de 664 à 2 236 morts (10), soit +236 %, les deux provinces les plus touchées étant encore celles de la frontière : le Baloutchistan passe de 308 à 774, et Khyber Pakhtunkhwa de 216 à 1 363 morts, soit + 531 % ! Les talibans afghans s’étaient engagés par les accords de Doha (2020) à rompre toutes relations avec Al-Qaïda ou toute organisation pouvant menacer la sécurité des États-Unis (11), et ils combattent effectivement l’EIPK. Quant à Al-Qaïda, de nombreuses cellules, à l’instar du MIO et de ETIM, font partie de la vingtaine de groupes qui constituent le TTP, avec en addition une dizaine de groupes qui avaient été interdits par décret du général-président Musharraf en 2002, dont beaucoup sont foncièrement anti-chiites, comme le Lashkar-i-Jhangvi, ou d’idéologie wahhabite revendiquée, donc de type Al-Qaïda, comme le Lashkar-e-Taeba ; ils existent toujours sous le manteau du TTP… Bref, ces accointances sont fortes et avérées et le gouvernement de Kaboul compte bien convaincre qu’ils n’ont plus rien à voir avec le terrorisme, en combattant d’une part l’EIPK, mais en priant aussi le sulfureux TTP de s’éloigner de Kaboul pour rejoindre les zones transfrontalières, ses fiefs historiques, tout en emportant avec lui les cellules d’Al-Qaïda qui lui sont attachées. Cependant, à peine six mois après leur retour, l’EIA revendique ses droits sur la ceinture pachtoune du côté pakistanais. Cité par Dawn le 3 janvier 2022, le ministre afghan de l’Information, Zabihullah Mujahid, déclare que « la Ligne Durand reste une question non résolue ». Le chef du TTP, Nur Wali Mehsud ne dit pas autre chose et exige, comme condition d’un cessez-le-feu, que les anciennes zones tribales pakistanaises retrouvent leur statut ante d’autonomie, mais sous administration du TTP (12). Il a par ailleurs annoncé qu’il ne s’en prendrait plus aux populations civiles comme autrefois, mais à l’État… Ainsi, le TTP agit comme le bras armé de la revendication territoriale de l’EIA. Les accrochages de frontière sont permanents, le Pakistan réplique par des attaques aériennes sur les camps censés être ceux du TTP du côté afghan. La situation est d’autant plus inquiétante que le Baloutchistan est de plus en plus agité et met en péril le grand projet à 62 milliards de dollars du China-Pakistan economic corridor (CPEC).

Les séparatistes de la Balochistan Liberation Army (BLA) ne sont pas dans le spectre islamiste et revendiquent au contraire leur obédience marxiste, dans la lignée de tous les partis séparatistes qui se sont affrontés à l’État fédéral et réciproquement, dans les années 1970 et au début des années 2000. Nous devons les mentionner pour deux raisons : la suractivité du BLA met en péril la cohésion de l’État, mais surtout il n’hésite plus à s’adjoindre les services de terroristes islamistes en arguant dans son rapport annuel « DHAK 2024 », cité par The Balochistan Post (13), que « le BLA est prêt à travailler avec n’importe quelle entité, contre l’ennemi commun, pour un bénéfice mutuel ». Le premier événement d’alerte fut, en avril 2022, l’attentat suicide contre l’Institut Confucius de l’Université de Karachi, revendiqué par le BLA mais perpétré par la Brigade Majeed, que le BLA nomme aussi sa Branche Fidayeen. Un mélange des genres qui n’est pas nouveau mais qui devient systématique. La Brigade Majeed s’est une première fois manifestée aux côtés du BLA en avril 2018 dans l’attaque contre des ingénieurs chinois du port de Gwadar, en novembre suivant contre le consulat chinois de Karachi, puis le Gwadar Continental Hotel en mai 2019 et le Pakistan Stock Exchange en juin 2020. Le BLA ne cible que les signes de ce qu’il appelle « l’occupation pakistanaise du Baloutchistan », c’est-à-dire des convois militaires, des fonctionnaires non baloutches et le grand projet du CPEC. La liste est longue qu’on ne peut détailler ici, mais le BLA, dans son dernier rapport, annonce qu’il a mené 302 attaques en 2024, dont six par sa branche Fidayeen, pour un total de 545 tués dans les « rangs ennemis ». Outre ce bilan impressionnant, la nouvelle inquiétude vient de cette collusion entre séparatistes séculiers et le recours aux attentats suicide, propres aux islamistes. Quel est l’ennemi commun ? Il faut regarder du côté du Sistan où les Baloutches iraniens, sunnites, se battent contre l’État chiite de Téhéran. L’ennemi serait donc l’ensemble de deux États, iranien et pakistanais, et les bombardements menés en janvier 2024 par l’Iran, puis le Pakistan en réciprocité, contre des camps d’entrainement de chaque côté de la frontière, montrent cette autre collusion du BLA avec le très islamiste Jaish al-Adl (alias Jundullah).

Autant de réalités à suivre avec attention en 2025 car toutes ces forces conjuguées, l’EIPK, le TTP, Al-Qaïda, le BLA, aux confins de trois États, représentent un haut risque de déstabilisation régionale.

Notes

(1) Gilles Kepel, dans L’Histoire, n°293, décembre 2004 (https://​rebrand​.ly/​b​c​4​4c4).

(2) Lire Georges Lefeuvre, « Daech au Khorasan : loin d’un “État” islamique », Diplomatie, n°99, juillet-aout 2019, publié en ligne le 14 avril 2020 (https://​rebrand​.ly/​1​6​7​5bf).

(3) Ibid.

(4) Houari Touati, « Chapitre 5. Dawla. La politique au miroir de la généalogie », dans Pierre Bonte, Édouard Conte, Paul Dresch (dir.), Émirs et présidents, figures de la parenté et du politique dans le monde arabe, CNRS éditions, 2001, p. 163-186.

(5) Ibid.

(6) Patricia Crone, « The ‘Abbāsid Abnā’ and Sāsānid Cavalrymen », Journal of the Royal Asiatic Society, vol. 8, no 1, 1998, p. 1-19.

(7) Plus de détails dans Georges Lefeuvre, « Daech au Khorasan […] », op. cit.

(8) Site du SATP à consulter : https://​www​.satp​.org/.

(9) Centre de contre-terrorisme de West Point, CTC Sentinel, vol. 17, n°5, mai 2024 (https://​rebrand​.ly/​p​t​5​6​0lp).

(10) SATP, op. cit.

(11) Lire Georges Lefeuvre, « Le conflit afghan dans et au-delà de ses frontières », Les Grands Dossiers de Diplomatie, n°77, décembre 2023-janvier 2024, publié en ligne le 21 mars 2024 (https://​rebrand​.ly/​5​7​4​7c6).

(12) Ibid.

(13) The Balochistan Post, « 545 Pakistani Soldiers Killed, 378 Injured in 2024, Says BLA Report », 3 janvier 2025 (https://​rebrand​.ly/​e​c​9​927).

Georges Lefeuvre

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