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mardi 8 avril 2025

La France peut-elle assurer la défense nucléaire de l’Europe ?

 

En Suède, le 30 janvier dernier, le président Macron a déclaré que la France avait « la responsabilité de mettre sa capacité de dissuasion nucléaire à la disposition de l’Europe (1) ». Puis, le 27 avril dernier, il annonçait qu’elle était « prête à apporter une contribution accrue à la défense de l’Europe (2) ». Ces propos, qui ont suscité un vif débat et une assez large désapprobation dans la classe politique française, ont clairement laissé entendre que la France pourrait faire profiter l’ensemble du continent de sa propre dissuasion.

Contrairement à certaines critiques, si une telle prise de position d’un président français n’est pas totalement nouvelle (3), elle s’inscrit cependant dans un contexte où des doutes croissants émergent quant à la solidité de la protection américaine pour le Vieux Continent. Ainsi, les attaques virulentes de Donald Trump contre l’OTAN se sont multipliées ces dernières années, et ses prises de position récentes, comme refuser de défendre certains pays européens, voire encourager la Russie à les attaquer (4) ( !), ont provoqué la consternation.

Mais le camp républicain n’a pas le monopole de ces prises de position hasardeuses. Ainsi, l’actuelle administration démocrate a démontré clairement depuis deux ans qu’elle refusait de voir l’Ukraine remporter la victoire contre Moscou et lui a livré juste de quoi ne pas s’effondrer. La tendance de long terme de la géopolitique étasunienne est en fait celle du « pivot », à savoir l’attention croissante pour la zone indopacifique et la menace chinoise, et un désintérêt croissant pour l’Europe.

Comme toute organisation humaine, l’OTAN a eu un début et aura une fin. Les Européens ne vivront pas éternellement sous sa protection. Ils doivent donc s’interroger sur l’avenir de leur défense, et notamment de leur défense nucléaire face à une pluralité de menaces, la menace russe étant évidemment dans un horizon prévisible la plus sérieuse.

Il y a cependant deux principes de la logique nucléaire qu’il faut rappeler ici.

• Le premier, dont nous parlons ici, est celui de la dissuasion élargie, c’est-à‑dire un cas de figure où un État doté de l’arme nucléaire considérerait qu’une attaque contre un allié qui n’en est pas doté serait une attaque contre lui-­même, voyant l’application de sa propre doctrine nucléaire (5). C’est le principe du parapluie nucléaire. Cette protection a été accordée par les Américains à plusieurs de leurs alliés : Japon, Corée du Sud, Taïwan, Australie, Nouvelle-­Zélande, Israël, Arabie saoudite, ainsi qu’aux pays de l’OTAN. Notons dans ce dernier cas que cette protection est implicite et officieuse : cette protection n’est clairement mentionnée dans aucun article du traité de l’Atlantique Nord, même pas dans le fameux article 5. Il faut ajouter que ce parapluie implique une terrible prise de risque pour le « protecteur » – ici les États-Unis – puisqu’une frappe atomique soviétique sur l’Europe, ou une large invasion de la RFA et du Benelux pendant la guerre froide par exemple, impossible à arrêter par des moyens conventionnels, impliquait une frappe nucléaire américaine sur les forces soviétiques, ce qui, par le jeu des représailles, pouvait entraîner une riposte dévastatrice sur le territoire américain. Autrement dit, les États-Unis prennent le risque d’une dévastation de leur territoire pour un problème qui, initialement, ne les concerne pas directement.

• Le second principe est le timing propre aux tirs de missiles balistiques, dont on sous-­estime toujours la vitesse. Un missile russe tiré par exemple depuis les bases de Russie occidentale de Balabanovo ou de Serpoukhov mettrait moins de 15 minutes pour atteindre Bruxelles ou Paris (6). Ce délai tombe à six minutes si un sous-­marin tire à quelques centaines de kilomètres de nos côtes. C’est une sorte de règle d’or de la dissuasion : toute puissance nucléaire qui n’est pas capable de donner un ordre de contre-­attaque en cinq minutes maximum après le tir d’un missile ennemi ne peut pas être considérée comme crédible et opérationnelle, car il est alors possible de tuer ses dirigeants ou de détruire ses bases grâce à une frappe surprise, ce qui interdit toute contre-­attaque. Ceci implique de déléguer au pouvoir politique une totale autonomie, car sa vitesse de réaction devient décisive.

Sans protection américaine, quelles alternatives pour les Européens ?

Si la protection américaine devait disparaître, une première possibilité pour la remplacer serait celle de la dissuasion nucléaire britannique. Celle-ci semble cependant peu satisfaisante, pour plusieurs raisons. D’abord, elle est très liée à celle des États-Unis : un retrait américain d’Europe conduirait certainement celle-ci, selon le mot de Churchill, à « privilégier le grand large à l’Europe  » et à ne pas prendre d’engagements aussi graves sur le continent. Ensuite, n’étant plus membre de l’UE, le Royaume-­Uni n’a plus, juridiquement, de devoir de solidarité avec ses anciens partenaires. De plus, il ne possède plus de bombardiers stratégiques depuis 1968, seulement des SNLE, ce qui accroît sa vulnérabilité et réduit ses options en temps de crise. Enfin, depuis plusieurs années, ces mêmes SNLE britanniques accumulent les déboires : un sous-­marin ayant failli couler en 2022 (7), utilisation de logiciels russes et biélorusses à bord (8), tirs de missiles ratés (9), bâtiments mal entretenus (10).

La deuxième alternative serait celle d’une force nucléaire européenne indépendante, qui pourrait prendre deux formes. Soit celle d’une dissuasion commune, c’est-à‑dire des armes au service de tous, avec rotation nationale du pouvoir de tir, décision collégiale d’emploi, ou décision strictement nationale avec droit de veto possible pour les États partenaires (11). Soit celle du grand saut fédéral, c’est-à‑dire la construction d’un vaste arsenal nucléaire (incluant bombardiers, SNLE, voire ICBM) et la désignation d’un « président européen » qui aurait le « droit d’appuyer sur le bouton » au nom de tous les citoyens européens.

La première option est irrecevable pour les raisons que nous avons développées ci-dessus, à savoir des délais de mise en œuvre totalement irréalistes. La seconde évite ce premier écueil, mais en rencontre d’autres. Le pouvoir de déclencher le feu nucléaire est exorbitant. Celui qui le détient doit jouir d’une légitimité incontestée. Comment le désigner et garantir qu’il agira au nom de tous les Européens ? C’est le problème de la perception de la menace. L’UE est tellement hétérogène que la perception de cette menace et de ses intérêts vitaux est très variable. Pour un citoyen grec, la menace la plus grave est turque. Pour un Lituanien, elle est russe. Quant à la France, qui a en effet frôlé une bataille navale avec la Turquie en juin 2020 (12), qui voit la Russie saper sa sphère d’influence en Afrique, elle a aussi subi des attentats islamistes fomentés au Moyen-­Orient plus meurtriers que ceux ayant touché ses voisins. De même, l’UE a accordé à un État non membre – l’Ukraine – une aide supérieure à celle des États-Unis, mais s’accommode très bien du fait que la moitié du territoire de l’un de ses membres – Chypre – soit toujours occupé par un État tiers, la Turquie en l’occurrence. Ce président européen ouvrirait-il le feu nucléaire en cas de capture des îles de la mer Égée par la Turquie ; de franchissement de la Narva par la Russie ; ou en cas d’attentat islamiste avec des armes chimiques à Paris ? Comment hiérarchiser ces adversaires ?

Enfin, construire les bases et les vecteurs, et former les personnels est un projet qui se compterait en années, voire en décennies, sans même parler des problèmes linguistiques au sein d’un équipage de sous-­marin par exemple. Un tel projet est de fait totalement absent de l’agenda européen pour le moment.

Des conditions fondamentales

En matière de guerre nucléaire, on le voit, seul le chef de l’exécutif d’un État clairement identifié peut déclencher l’ouverture du feu. Et dans le cas d’une dissuasion élargie, seule une puissance dotée et en qui ses alliés ont confiance peut prendre cette responsabilité.

Si les États-Unis renonçaient à ce rôle en Europe, la seule puissance européenne indépendante capable de proposer immédiatement une alternative réaliste serait donc la France. Mais il y aurait pour cela trois conditions fondamentales à remplir.

La population française doit être prête à étendre son parapluie nucléaire à l’ensemble du continent

C’est revenir aux propos du président Macron que nous évoquions. Dans un sondage Elabe (13) du 2 mai 2024, on a constaté que, autant les Français plébiscitaient les différents aspects d’une défense européenne (mise en commun des programmes et des technologies à 74 %, bouclier antimissile à 80 %, force de réaction rapide à 69 %, etc.), autant ils n’approuvaient que d’une courte tête (50 % contre 49 %) la mutualisation de la force de frappe. Et encore, comme nous l’avons expliqué plus haut, le principe du parapluie nucléaire fait courir au pays protecteur un risque de guerre nucléaire avec l’agresseur. En d’autres termes, les 50 % de Français qui soutiennent ce principe mesurent-ils qu’il peut conduire à une dévastation totale de la France pour sauver Tallinn ou Riga ? Rien n’est moins sûr…

Il doit y avoir une relation de confiance entre la France et ses alliés

Cette confiance revêt un triple aspect. D’abord, le pays protégé doit être certain que son protecteur s’engagera réellement à ses côtés. Sur ce point, le crédit de la France est relatif en Europe de l’Est. Si l’on se souvient peut-être de la mission Weygand qui a contribué à sauver la Pologne de l’Armée rouge en 1920, on n’a certainement pas oublié l’abandon de la Tchécoslovaquie face à Hitler en 1938, pas plus que l’efficacité finalement nulle de l’entrée en guerre en 1939 pour sauver de nouveau la Pologne. Comme l’avait écrit le député Gabriel Péri s’adressant à Daladier en 1938 après Munich : « Vous avez démontré qu’il était dangereux d’être l’ami de la France. » D’ailleurs, les ventes d’armes françaises dans les pays de l’ex-­Pacte de Varsovie sont restées marginales (sauf en Roumanie).

Ensuite, le pays protégé doit accepter de déléguer à son protecteur la direction de sa défense, y compris le choix des cibles à frapper avec des ogives nucléaires, notamment sur son propre sol… Redoutable délégation… On peut imaginer sans peine qu’en cas d’invasion russe de l’Europe du Nord-Est, le président – américain aujourd’hui, français demain dans notre scénario – essaierait autant que possible de se concerter avec les Premiers ministres baltes ou polonais avant d’atomiser les concentrations russes sur leurs territoires. Mais une fois la décision prise, la nécessité d’agir immédiatement face aux évolutions de la bataille et les contraintes propres à la rapidité des vecteurs nucléaires feront que la décision échappera totalement aux dirigeants des pays envahis. Ainsi, en 1979, en cas de guerre généralisée entre l’OTAN et le Pacte de Varsovie, les plans américains prévoyaient 300 frappes nucléaires sur le sol polonais (14). Certes, la Pologne était membre du camp communiste, mais elle en était plus la victime que le complice, et ceci ne l’aurait pas empêchée d’être à peu près anéantie. En outre, le pays protégé doit accepter de poursuivre le combat face à l’agression et d’honorer lui aussi son alliance. Rappelons qu’en 1940 le gouvernement danois a déposé les armes après avoir déploré 16 tués ( !).

Le pays agresseur doit être dissuadé

Trivialement, il faut faire peur à la Russie ou à n’importe quel autre agresseur. La protection américaine, depuis 1945, a indiscutablement été crainte par l’URSS, puis la Russie, ce qui a évité toute agression directe contre un pays de l’OTAN. C’est tellement évident que les anciens membres du Pacte de Varsovie, dès leur indépendance retrouvée, ont aussitôt demandé à intégrer l’alliance, car ils avaient confiance en elle. Il est tout aussi évident que la Finlande et la Suède – deux nations pourtant farouchement neutres – menacées par Moscou en 2022, ont elles aussi adhéré immédiatement et ne subissent plus depuis les mêmes intimidations moscovites.

Le problème, c’est que la perception d’un fléchissement de la détermination américaine encourage aussitôt ses adversaires. Or, depuis la défaite en Afghanistan, le chaos provoqué par la guerre en Irak et l’abandon par le président Obama des frappes contre la Syrie en 2013, nos adversaires potentiels ont de moins en moins peur des Occidentaux. Ce dernier recul de 2013 a d’ailleurs été aussitôt perçu comme un signe de faiblesse par la Russie, qui s’est empressée d’attaquer l’Ukraine un an plus tard.

Qu’en serait-il de la France ? Moscou a souvent testé la détermination française. En 1963, le très francophile ambassadeur soviétique Vinogradov avait lourdement insisté auprès du général de Gaulle, tentant de mettre en doute sa détermination à délivrer le feu nucléaire. Ce dernier lui avait magistralement répondu : « Eh bien, Monsieur l’Ambassadeur, nous mourrons donc ensemble ! (15) »

L’arsenal français a depuis l’origine été conçu uniquement pour protéger le pays et lui seul. L’idée était que pour être réellement dissuasif, il fallait être en mesure d’infliger à l’URSS des dégâts comparables à notre propre potentiel. Autrement dit, il fallait pouvoir tuer 50 millions de Soviétiques. Malgré la puissance des armes thermonucléaires, la tâche était colossale et n’a été potentiellement réalisable qu’à partir des années 1980 quand, grâce aux six SNLE de la classe Le Redoutable et aux 18 missiles du plateau d’Albion, nous étions en mesure de tirer une première bordée dévastatrice de plus de 60 Mt, sans compter nos bombardiers Mirage IV puis 2000N. Aujourd’hui, l’arsenal a été revu à la baisse. Les 240 ogives TNO contemporaines, bien que plus précises et plus furtives, sont aussi moins puissantes et ne représentent plus qu’un total de 24 Mt. Même si la portée des missiles M51 leur permet désormais de frapper l’intégralité du territoire russe (contrairement aux vecteurs des années 1970 ou 1980, incapables de dépasser l’Oural), et même en ajoutant la cinquantaine de Rafale équipés d’ASMP‑A capables de tirer seulement sur les marges occidentales de l’empire, l’ensemble est bien limité pour prétendre rivaliser au nom de l’Europe avec les 1 800 têtes nucléaires russes délivrées par les 500 missiles ICBM et SLBM et les 67 bombardiers à long rayon d’action (16). De plus, contrairement aux forces stratégiques des deux super-­grands, les forces françaises n’ont jamais été pensées dans une logique « anti-­forces » : elles ne sont pas conçues pour frapper les bases stratégiques russes, mais seulement des villes. Et le faible nombre de bases nucléaires françaises, et donc la faible dispersion de nos forces (Saint-Dizier pour l’armée de l’Air et de l’Espace, Toulon pour l’Aéronavale et Brest pour les SNLE), nous rend vulnérables à une première frappe ou à des interceptions en mer. Déjà, en 1983, Christopher Chant écrivait : « Il est à craindre qu’à l’avenir les quelques sous-­marins lanceurs de missiles balistiques, qui représentent une part importante de la force stratégique de la France et de la Grande-­Bretagne, ne soient menacés par les sous-­marins d’attaque soviétiques. (17)  »

Enfin, et c’est peut-être le plus grave, la France (comme le Royaume-­Uni) est incapable actuellement de détecter une attaque de missiles balistiques dirigée contre elle : elle ne possède ni satellites géostationnaires d’alerte avancée, ni système de radar d’alerte avancée. Sur ce point, nous sommes totalement dépendants des États-Unis. Dans notre scénario, déployer un tel réseau de radars serait une priorité absolue.

Par ailleurs, la France aurait-elle un gain, économique en l’occurrence, à s’engager ainsi ? L’une des raisons principales du maintien de l’OTAN pour les États-Unis est le marché captif que celle-ci constitue pour ses industriels de défense. Le deal officieux est un échange de protection contre des achats d’armes pour que la prise de risque américaine face à la menace russe soit rentable. Si la France prenait la relève, il faudrait qu’elle devienne le fournisseur principal des armées d’Europe de l’Est. En gros : « Rafale pour tout le monde ». Le problème est que l’outil industriel français est actuellement largement sous-­dimensionné pour faire face à de telles commandes.

Une carte à tenir en réserve

L’option d’une défense nucléaire française de l’Europe semble difficile à établir pour l’instant. Certes, le pouvoir égalisateur de l’atome permet à une puissance moyenne comme la France de tenir tête militairement à une grande puissance comme la Russie, voire la Chine. Mais c’est dans le cadre de l’OTAN, où la dissuasion française est garantie en plus par celle des États-Unis.

Le général de Gaulle avait confié à Alain Peyrefitte ses doutes à ce sujet : « On ne nous croirait pas si nous prétendions engager [notre armement atomique] pour les autres. Nous ne sommes pas assez forts pour ça. […]. Il faut par-­dessus tout avoir le courage de risquer sa vie et la vie de tous pour les siens […] ; mais on ne peut pas le faire pour des étrangers. (18)  » Ou alors, il faudrait inscrire un tel bouleversement dans un cadre de long terme, sur une ou deux décennies, durant lesquelles la France ferait un gros effort de défense, conventionnel et nucléaire, pour s’ériger en « gendarme de l’Europe », et en recueillerait ensuite les fruits sous forme de contrats commerciaux garantis. Or, dans le contexte budgétaire actuel, ce lourd investissement est irréaliste.

Surtout, les autres pays européens sont unanimes pour privilégier la protection américaine, évidemment matériellement très supérieure, voire préfèrent accueillir des armes américaines sur leur sol, comme le propose la Pologne. De plus, les incertitudes sur la vie politique française et l’éventuelle élection en 2027 d’un président d’extrême gauche ou d’extrême droite russophile et hostile à toute alliance militaire atlantique ou européenne les inquiéteraient tout autant que le retour de Donald Trump (19).

Cependant, en cas de retrait américain d’Europe, cette carte française serait la seule que pourraient jouer les Européens et doit donc être tenue en réserve. Mais nous avons vu ses limites. Le Kremlin pourrait d’ailleurs nous mettre immédiatement à l’épreuve. On pourrait imaginer par exemple une invasion partielle ou totale de l’Estonie et de la Lettonie pour « libérer » les minorités russophones, invasion que les moyens conventionnels européens pourraient ne pas réussir à stopper. Ce même Kremlin mettrait alors la France au défi d’utiliser l’arme suprême pour sauver les Baltes : terrible dilemme ! !

Notes

(1) Nicolas Barotte, « Emmanuel Macron veut-il mettre la dissuasion française à disposition des Européens ? », Le Figaro, 5 février 2024 (https://​www​.lefigaro​.fr/​i​n​t​e​r​n​a​t​i​o​n​a​l​/​v​e​r​i​f​i​c​a​t​i​o​n​-​e​m​m​a​n​u​e​l​-​m​a​c​r​o​n​-​v​e​u​t​-​i​l​-​m​e​t​t​r​e​-​l​a​-​d​i​s​s​u​a​s​i​o​n​-​f​r​a​n​c​a​i​s​e​-​a​-​d​i​s​p​o​s​i​t​i​o​n​-​d​e​s​-​e​u​r​o​p​e​e​n​s​-​2​0​2​4​0​205).

(2) Daniel Harper, « Défense européenne : Macron ouvre le débat sur la dissuasion nucléaire au nom de l’UE », Euronews, 28 avril 2024 (https://​fr​.euronews​.com/​m​y​-​e​u​r​o​p​e​/​2​0​2​4​/​0​4​/​2​8​/​d​e​f​e​n​s​e​-​e​u​r​o​p​e​e​n​n​e​-​m​a​c​r​o​n​-​o​u​v​r​e​-​l​e​-​d​e​b​a​t​-​s​u​r​-​l​a​-​d​i​s​s​u​a​s​i​o​n​-​n​u​c​l​e​a​i​r​e​-​a​u​-​n​o​m​-​d​e​-​lue).

(3) André Dumoulin, « Entre audaces et garde-fous doctrinaux et transatlantiques », Défense & Sécurité Internationale, hors-série no 97, août-septembre 2024, p. 32-33.

(4) « Verbatim. Trump : “J’encouragerais” la Russie “à faire ce qui lui chante” contre un allié de l’OTAN ne payant pas assez », 11 février 2024 (https://​www​.courrierinternational​.com/​a​r​t​i​c​l​e​/​v​e​r​b​a​t​i​m​-​t​r​u​m​p​-​j​-​e​n​c​o​u​r​a​g​e​r​a​i​s​-​l​a​-​r​u​s​s​i​e​-​a​-​f​a​i​r​e​-​c​e​-​q​u​i​-​l​u​i​-​c​h​a​n​t​e​-​c​o​n​t​r​e​-​u​n​-​a​l​l​i​e​-​d​e​-​l​-​o​t​a​n​-​n​e​-​p​a​y​a​n​t​-​p​a​s​-​a​s​sez).

(5) Joseph Henrotin, « Dictionnaire des principaux concepts, sigles et acronymes », Défense & Sécurité Internationale, hors-série no 35, avril-mai 2014, p. 21.

(6) Voir Jean-Pierre Petit, « Armada, 1re partie » (https://artillerie.asso.fr/docs/ARMADA/1%E8re%20Partie%20PDF/P1C%20Volume%20C1%20MSL%20balistiques.pdf).

(7) Laurent Lagneau, « Un sous-marin nucléaire lanceur d’engins britannique a frôlé la catastrophe à cause d’un instrument défectueux », Opex360, 21 novembre 2023 (https://​www​.opex360​.com/​2​0​2​3​/​1​1​/​2​1​/​u​n​-​s​o​u​s​-​m​a​r​i​n​-​n​u​c​l​e​a​i​r​e​-​l​a​n​c​e​u​r​-​d​e​n​g​i​n​s​-​b​r​i​t​a​n​n​i​q​u​e​-​a​-​f​r​o​l​e​-​l​a​-​c​a​t​a​s​t​r​o​p​h​e​-​a​-​c​a​u​s​e​-​d​u​n​-​i​n​s​t​r​u​m​e​n​t​-​d​e​f​e​c​t​u​eux).

(8) Thomas Burgel « Géopolitique. Scandale dans la Royal Navy : des sous-marins britanniques équipés de logiciels conçus en Biélorussie », Geo​.fr, 18 octobre 2024 (https://​www​.geo​.fr/​g​e​o​p​o​l​i​t​i​q​u​e​/​s​c​a​n​d​a​l​e​-​r​o​y​a​l​-​n​a​v​y​-​s​o​u​s​-​m​a​r​i​n​s​-​b​r​i​t​a​n​n​i​q​u​e​s​-​e​q​u​i​p​e​s​-​l​o​g​i​c​i​e​l​s​-​c​o​n​c​u​s​-​b​i​e​l​o​r​u​s​s​i​e​-​s​i​b​e​r​i​e​-​s​o​u​s​-​t​r​a​i​t​a​n​c​e​-​2​2​1​565).

(9) Cécile Ducourtieux, « Au Royaume-Uni, les ratés de la dissuasion nucléaire », Le Monde, 21 février 2024.

(10) Laurent Lagneau « Un sous-marin nucléaire lanceur d’engins britannique est revenu à la base de Faslane dans un sale état », Opex360, 12 septembre 2012 (https://​www​.opex360​.com/​2​0​2​3​/​0​9​/​1​2​/​u​n​-​s​o​u​s​-​m​a​r​i​n​-​n​u​c​l​e​a​i​r​e​-​l​a​n​c​e​u​r​-​d​e​n​g​i​n​s​-​b​r​i​t​a​n​n​i​q​u​e​-​e​s​t​-​r​e​v​e​n​u​-​a​-​l​a​-​b​a​s​e​-​d​e​-​f​a​s​l​a​n​e​-​d​a​n​s​-​u​n​-​s​a​l​e​-​e​t​at/).

(11) André Dumoulin, art. cité.

(12) « Incident franco-turc en Méditerranée : il ne peut pas y avoir la moindre complaisance », Mer et Marine, 19 juin 2020 (https://​www​.meretmarine​.com/​f​r​/​d​e​f​e​n​s​e​/​i​n​c​i​d​e​n​t​-​f​r​a​n​c​o​-​t​u​r​c​-​e​n​-​m​e​d​i​t​e​r​r​a​n​e​e​-​i​l​-​n​e​-​p​e​u​t​-​p​a​s​-​y​-​a​v​o​i​r​-​l​a​-​m​o​i​n​d​r​e​-​c​o​m​p​l​a​i​s​a​nce).

(13) Voir : https://​www​.institutmontaigne​.org/​e​x​p​r​e​s​s​i​o​n​s​/​s​o​n​d​a​g​e​-​l​e​s​-​f​r​a​n​c​a​i​s​-​f​a​v​o​r​a​b​l​e​s​-​u​n​e​-​d​e​f​e​n​s​e​-​e​u​r​o​p​e​e​nne

(14) Philippe Delmas, Le bel avenir de la guerre, Éditions Gallimard, Paris, 1995, p. 35.

(15) Colonel (ER) Claude Franc, « La sanctuarisation du territoire national par l’atome », Theatrum Belli, 4 octobre 2021 (https://​theatrum​-belli​.com/​l​a​-​s​a​n​c​t​u​a​r​i​s​a​t​i​o​n​-​d​u​-​t​e​r​r​i​t​o​i​r​e​-​n​a​t​i​o​n​a​l​-​p​a​r​-​l​a​t​ome).

(16) Hans M. Kristensen, Matt Korda, Eliana Johns et Mackenzie Knights, « Russian nuclear weapons 2024 », The Bulletin of the Atomic Scientists, 7 mars 2024.

(17) Christopher Chant et Ian Hogg, La Bombe, Bologne, 1983, p. 36.

(18) Alain Peyrefitte, C’était De Gaulle, tome 2, Fayard, Paris, 1997, p 113.

(19) « Europe. “Effet Trump” : la dissuasion nucléaire française n’est pas suffisante pour l’Allemagne », Courrier International, 15 février 2024 (https://​www​.courrierinternational​.com/​a​r​t​i​c​l​e​/​e​u​r​o​p​e​-​e​f​f​e​t​-​t​r​u​m​p​-​l​a​-​d​i​s​s​u​a​s​i​o​n​-​n​u​c​l​e​a​i​r​e​-​f​r​a​n​c​a​i​s​e​-​n​-​e​s​t​-​p​a​s​-​s​u​f​f​i​s​a​n​t​e​-​p​o​u​r​-​l​-​a​l​l​e​m​a​gne).

Jean-Pierre Loubet

areion24.news