Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

mardi 7 janvier 2025

Les nouvelles interdictions insolites prononcées par Kim Jong Un

 

Kim Jong Un ne fait pas dans la dentelle: manger des hot-dogs pourrait envoyer les Nord-Coréens vers des camps de travail. Consommer, vendre ou juste cuisiner ce plat serait considéré comme... de la trahison. Le problème de cette saucisse? Elle est considérée comme trop occidentale par le dictateur de 40 ans, rapporte le «Daily Mail», dimanche 5 janvier. 

Cette interdiction étonnante s'inscrit dans le cadre d'efforts du régime pour réprimer ce qu'il considère comme une culture capitaliste décadente qui s'infiltre dans le pays, souligne le média anglais. Mais Kim Jong Un ne se serait pas limité aux hot-dogs, mais à tous les plats contenant de la saucisse comme le budae-jjigae, un plat épicé américano-coréen importé de la Corée du Sud en 2017 qui contient les fameuses saucisses à hot-dog.

Le divorce, un «crime»

Si vous envisagez de divorcer en Corée du Nord, mieux vaut y réfléchir à deux fois. Le régime de Kim Jong Un aurait ordonné que les couples en instance de séparation soient envoyés dans des camps de travail pour «payer le prix de leur crime».

Selon le dirigeant nord-coréen, divorcer serait un acte «antisocialiste» méritant jusqu’à six mois de prison. D’après le «Daily Mail», les femmes pourraient même écoper de peines plus sévères que les hommes. Cette nouvelle directive durcit les lois déjà en place: jusqu’ici, seule la personne à l’origine de la demande de divorce était sanctionnée, y compris dans les cas de violences conjugales.

Ce n’est pas la première mesure répressive mise en place par le dictateur. En décembre dernier, Kim Jong Un avait annoncé que quiconque célébrait Noël en Corée du Nord pourrait être... exécuté. Une ambiance à contre-courant de l’esprit des fêtes de fin d'année pour le dictateur qui souhaite attirer plus de touristes dans son pays.

Solène Monney

blick.ch