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mardi 17 septembre 2024

Projeter l’Armée populaire de libération contre Taïwan ?

 

Aux yeux des observateurs, en particulier aux États-Unis, l’importance du programme de construction de bâtiments amphibies implique l’intention chinoise de s’emparer de Taïwan et d’assurer la réunification par la force, peut-être dès 2027. Il s’agirait de laisser deux décennies pour la reconstruction de Taïwan et la réacceptation de la République populaire de Chine (RPC) dans le système international, à temps pour célébrer son centenaire en 2049 (1). Conscients de l’urgence, les États-Unis réalisent sept ventes d’armes à Taïwan depuis le début de 2023, reprenant des formations pour les « Marines » taïwanais (2).

En Chine, la construction du troisième porte – avions progresse alors qu’un quatrième est mis sur cale. Beaucoup appellent de leurs vœux une réunification par la force, considérant que l’Armée populaire de libération (APL) en est désormais capable. Certains articles présentent la modernisation systématique des forces amphibies, les quatre nouveaux porte – hélicoptères leur donnant aujourd’hui la possibilité de débarquer sur presque toutes les plages de Taïwan. Officiellement, Pékin nie de telles intentions. Le livre blanc sur Taïwan parle de « dissuader les forces séparatistes  » de faire sécession du continent, à savoir l’administration pro – indépendance au pouvoir à Taïpei de 2000 à 2008 et de nouveau depuis 2016. Le parti de l’indépendance remporte encore la présidentielle de janvier 2024, contre les nationalistes du Kuomintang, soutenus tacitement par Pékin (3).

Alors que la modernisation de l’APL génère une attente de la population du continent et une impatience devant l’inaction du président Xi face à Taïwan, d’autres articles rappellent les difficultés d’une invasion de l’île : « Ce n’est pas aussi simple que de cuisiner des nouilles instantanées.  » Ce discours prudent cherche à refroidir l’enthousiasme populaire porté par le développement des forces armées chinoises. Il paraît nécessairement inspiré par le pouvoir, de plus en plus inquiet de se retrouver accusé de passivité face à la province rebelle (4).

Tridimensionnalité des forces amphibies

Jusqu’au début du siècle, la marine de l’APL aligne uniquement des bâtiments de débarquement de chars, dont plusieurs variantes de la trentaine de Type‑072 (4 800 t, 120 m). Les Type‑072 peuvent chacun embarquer dix chars ou 500 t de matériels.

La conception des transports de chalands de débarquement Type‑071 (17 600 t, 210 m) marque un premier tournant. Elle est lancée parallèlement au programme de porte – avions, vers 2000. Une première unité est livrée en 2008, le rythme de construction passant à une unité par an entre 2018 et 2023 pour un total de dix bâtiments. Chacun des Type‑071 emporte 20 chars, ou 75 véhicules, ou 1 000 soldats. Leur radier contient deux grands aéroglisseurs Type‑726/726A emportant chacun un char lourd ZTZ‑96G ou Type‑15, ou deux véhicules de combat d’infanterie amphibie ZBD‑05, ou 80 soldats. Le Type‑726 (120 t, 28 m) est directement copié sur les LCAC de l’US Navy. Dotés des turbines ukrainiennes UGT 6000, ils transportent 50 à 60 t. Le premier lot de 2009 comprend quatre unités. La variante 726A, dotée d’une turbine à gaz chinoise QC‑70, entre en production à Jiangnan à partir de mars 2017. Cette classe pourrait à terme former le cœur d’une opération amphibie contre Taïwan, avec une quarantaine d’unités. Par rapport aux chalands de débarquement qui peuvent débarquer sur 15 % des littoraux de la planète, les aéroglisseurs accèdent à 70 % de ces littoraux. Outre leur vitesse (80 nœuds), ils transportent du matériel lourd directement sur le rivage (5).

Le Type-071 annonce le second tournant : le Type‑075 (40 000 t, 235 m), un transport d’assaut porte – hélicoptères avec un pont d’envol d’une superficie plus grande que celle des Wasp américains qui les inspirent. Entre 2019 et 2024, le chantier Hudong à Shanghai livre quatre unités (6).

Pour les analystes continentaux, outre les frappes à longue portée contre les bases militaires de l’île, le point critique est de savoir comment débarquer sur Formose : « […] le critère le plus important pour discuter de la probabilité de succès de l’Armée populaire de libération dans sa prise de contrôle de Taïwan est le nombre de soldats et d’équipements de combat majeurs qui peuvent être transportés sur l’île. Plus il y en aura, plus l’avantage de l’APL sera grand et plus la probabilité d’une victoire rapide sera grande  ». Citant les analystes occidentaux, des auteurs chinois notent que le plus grand désavantage de l’armée russe au début de son invasion de l’Ukraine était le manque de troupes. Ils en déduisent que l’APL devrait disposer du double des troupes taïwanaises qui lui seraient opposées pour contrôler pleinement le champ de bataille à Taïwan (7).

Ces analystes soulignent que le Type‑075 répond à ce besoin : « Sa capacité d’emport est énorme. Plus significatif encore, par rapport aux navires de transport amphibies traditionnels, le Type‑075 peut projeter des hélicoptères.  » Le 17 novembre, le journal China Times à Taïpei s’inquiète de la quatrième unité. Les médias taïwanais notent que le Type‑075 peut transporter 35 véhicules d’assaut amphibies ou trois péniches de débarquement sur coussin d’air et 1 000 Marines, jusqu’à dix chars de combat ZTZ‑99A, 20 véhicules blindés de combat d’infanterie ZBD‑05 ou 50 camions tout – terrain. Les dix Type‑071 disposent également d’une plateforme d’hélicoptère, mais avec seulement deux hélicoptères. Le Type‑075 peut, lui, transporter 30 hélicoptères, dont les Z‑20, Z‑18, WZ‑10, Z‑8, Z‑9 anti – sous – marins et le Ka‑31 de fabrication russe. Le défenseur a l’avantage sur l’attaquant. Le nombre de plages propices au débarquement à Taïwan est limité. Taïwan a identifié ces plages et préparé leur défense. Dans ce contexte, un soutien rapide par hélicoptères fournirait un appui – feu et transporterait rapidement des troupes d’assaut en profondeur.

Selon Li Zhengjie, général de division à la retraite de l’armée taïwanaise, le Type‑075 élargit le choix des points de débarquement. Il permet désormais de prendre pied sur n’importe quelle plage de l’île. Le Type‑075 apporte à l’APL les trois dimensions du combat qui lui manquaient sur les côtes taïwanaises. En l’état, les quatre Type‑075 peuvent chacun transporter deux bataillons. Associés aux dix transports de chalands de débarquement Type‑071 et aux 31 bâtiments de débarquement de chars Type‑072, l’Armée populaire de libération peut transporter plusieurs dizaines de milliers de soldats à travers le détroit, mais le consensus sur le nombre n’est pas établi (8).

Les analystes continentaux notent que la lutte contre Taïwan « est un processus systématique  ». Plusieurs articles soulignent l’urgence de doter les Type‑075 d’appareils VSTOL : « […] à l’avenir, le 075 sera équipé d’une nouvelle génération d’avions à décollage et atterrissage verticaux qui, sous la protection d’autres destroyers, constitueront une brigade d’assaut amphibie…  ». Le Type‑075 devrait plus probablement conserver son rôle de porte-hélicoptères et être suivi par un Type‑076 qui serait, lui, directement configuré en porte – aéronefs pour accueillir des appareils VSTOL et des drones. Les analystes taïwanais prédisent que le Type‑076 comprendra une propulsion entièrement électrique, des drones lourds, des chasseurs VSTOL, et peut – être même des catapultes électromagnétiques, au moins pour les drones lourds (9).

En 2009, la Chine commande à l’Ukraine une version modifiée des aéroglisseurs Projet 1232 Zubr (530 t, 57 m) de conception soviétique, rebaptisés Projet 1232.2 Bison avec la désignation chinoise Type‑958. Construits en Ukraine, les deux premiers sont livrés en mai 2013 et mars 2014. La vente provoque un conflit de propriété intellectuelle avec la Russie, qui arrête un ingénieur pour avoir transféré des données techniques à l’Ukraine. La Chine construit deux unités sous licence et poursuit la production avec une cinquième et une sixième unité hors contrat, sur la base du transfert de technologie. L’annexion de la Crimée par la Russie entraîne le retrait des experts ukrainiens chargés du suivi tandis que Kiev suspend la livraison de la turbine à gaz MT70, remplacée par la turbine à gaz chinoise QC70. La Russie prend alors la suite de l’Ukraine pour l’assistance technique. La distance franchissable est de 250 nautiques à 55 nœuds. Théoriquement, ces aéroglisseurs peuvent rallier les côtes formosanes en une heure et demie, contre huit heures pour un transport amphibie normal, sans risque d’être torpillés et avec une probabilité plus grande de franchir un champ de mines. Toutefois, les Type‑958 ne peuvent naviguer à pleine vitesse que dans des vagues inférieures à 1 m. À partir de 1,5 m, la vitesse est réduite à 38 nœuds. La production en grande série n’a pas été lancée, révélant sans doute que ces unités ne remplissent pas les conditions opérationnelles espérées, peut – être aussi parce qu’elles seraient trop vulnérables pour établir une tête de pont (10). Le Type‑726A pourrait être suffisant (11).

Calmer les attentes

Un auteur anonyme cite le plan d’invasion américain de 1943 pour s’emparer de Taïwan, alors défendue par 100 000 Japonais. Ce plan prévoyait de déployer 300 000 soldats et 100 000 « Marines », un rapport de un à quatre. Les pertes, estimées à 150 000 hommes, ont décidé l’armée américaine à reporter sa priorité sur l’île de Luzon, aux Philippines. L’auteur rappelle que depuis la fondation de la RPC, l’APL a également reporté ses plans d’invasion : « Nos militaires ont élaboré diverses simulations de combat sur les sites de débarquement de l’île de Taïwan, des plans d’opérations de débarquement amphibie, etc., mais ils sont tous très difficiles. Les pertes anticipées par notre armée, mais aussi nos capacités de transport maritime d’alors et de frappe à longue portée de l’armée étaient insuffisantes pour générer avec précision la puissance de feu nécessaire : [ces plans] ont donc été différés, jusqu’à aujourd’hui. La bataille actuelle dans le détroit de Taïwan reste un problème extrêmement difficile à résoudre pour nos militaires. (12) »

Et cet auteur anonyme de citer les difficultés auxquelles l’APL serait confrontée si elle débarquait sur l’île. La première concerne l’environnement géographique, la météorologie et le climat changeant de Taïwan. Montagneuse, la côte orientale est à exclure. Sur la côte occidentale, le terrain à l’ouest, au sud-ouest de Taïpei, est relativement plat et favorable. C’est là que les forces françaises avaient tenté un débarquement en 1884 (13). L’auteur note qu’il est très bien défendu et que la puissance de feu taïwanaise interdit une opération. L’effet de surprise serait impossible en raison des stations radars avancées taïwanaises déployées sur l’île de Kinmen et sur les îles Penghu, dans le détroit.

L’article rappelle que le détroit de Taïwan connaît chaque année une mousson du nord-est de novembre à mars et entre deux et sept typhons, avec des vitesses de vent de 10 à 12 m/s. Un vent et des vagues de cette puissance rendent impossibles les opérations héliportées. De mars à octobre, les conditions sont relativement stables, mais le cycle des marées sera très long, les profondeurs faibles et les plages très étendues, exposant les troupes au feu de l’ennemi. L’auteur note que les pertes seront considérables. Taïwan identifie 14 plages sur ses 1 200 km de côtes : Jinshan (nord), Jinshan (sud), Linkou, Haihu (Taoyuan Luzhu), Jade Bay, Fulong, Toucheng, Zhuangwei, Luodong, Yilan, Butai, Tainan, Linyuan, Jialutang. Neuf sont situées au nord et cinq au sud-ouest, à proximité des îles Penghu. L’auteur relève que chacune est défendue par l’artillerie et des fortifications en béton armé.

L’armée taïwanaise est répartie en cinq secteurs : Nord, Centre, Sud, Est et Penghu (Pescadores). Le déploiement se concentre sur les zones de combat Nord, Centre et Sud. L’auteur explique : « Si notre armée réussissait à débarquer par la force, ces vingt-cinq brigades couvriraient les autres forces, gagneraient du temps, permettant aux autres forces de se préparer aux combats de rue sur une longue période. Environ 80 % des brigades sont déployées sur l’île principale, neuf sur les îles extérieures et seulement deux brigades sur la côte orientale.  » L’auteur relève que sur la côte orientale, la 129e brigade de défense aérienne a pour mission d’empêcher l’APL d’envoyer des bombardiers à longue portée, des missiles de croisière et des forces aéroportées. La zone de défense la plus importante protège Taïpei. C’est aussi la dernière ligne de défense. L’auteur conclut : « Si notre armée réussit à débarquer et à établir une position défensive, alors les combats de rue en milieu urbain seront inévitables. La puissance de feu embarquée et les bombardements de précision de notre armée ne pourront pas jouer… Les victimes collatérales de la bataille seront difficiles à limiter. (14) »

Pour l’auteur, la solution est de projeter des troupes échelonnées sur deux à quatre des quatorze plages avec un appui – feu à longue portée par les missiles et l’aviation. Cependant, les troupes d’avant – garde se retrouveront inévitablement sans les munitions suffisantes. Si une opération de débarquement rapide à grande échelle est réalisée, l’auteur note que le Type‑075 est la plateforme essentielle au succès et que la Chine doit disposer d’au moins huit unités pour agir. L’auteur estime que tous les chalands de débarquement pourraient transporter trois brigades, soit 18 000 hommes, par rotation. En pratique, ce chiffre n’est pas réaliste, car une partie des effectifs seront non combattants, à commencer par le personnel médical. Les rotations suivantes devront emporter munitions, carburant, nourriture, eau douce, matériaux de construction et le nombre de troupes sera encore inférieur. L’auteur estime la deuxième vague à 12 000 soldats puisqu’elle comprendra également du personnel médical, et du génie. Par conséquent, l’auteur estime à quatre brigades, soit 24 000 hommes, les forces qui pourraient être projetées toutes les 24 heures. Au total, l’auteur estime à 100 000 hommes les forces projetables, un chiffre qui devrait théoriquement passer à 130 000 hommes en 2024.

Cinq éléments constitueraient les préalables à un éventuel succès :

• la reconnaissance précise de la zone de débarquement par satellite ;

• l’utilisation de la guerre électronique pour couper complètement les liaisons avec les îles de Kinmen et Penghu, avant de les réduire avec l’artillerie ;

• le débarquement prioritaire de lance – roquettes à longue portée sur la tête de pont ;

• l’envoi de forces spéciales ;

• l’appui-feu de la flotte.

L’auteur anonyme conclut que l’APL devra défendre une tête de pont pendant 12 heures, risquant l’anéantissement des premiers milliers d’hommes, exposés sur la plage sans disposer d’équipements lourds. Une telle candeur et la publication d’un tel article sur une plateforme très lue signifient que Pékin veut inspirer la lucidité à sa population, enivrée par le spectacle de ses nouveaux équipements militaires (15).

Analyses taïwanaises et américaines

À Taïpei, une étude d’état – major de 2019 révèle l’inquiétude que suscitent les nouveaux armements et les nouvelles tactiques des continentaux. Wu Qiyu note : « L’armée communiste [choisit] les points faibles de notre défense pour la manœuvre amphibie, mettant en œuvre une vitesse élevée, dans le temps comme dans l’espace » et ajoute : « les moyens de frappe en profondeur, multidirectionnels et à plusieurs niveaux constituent une menace sérieuse pour nos opérations de défense  ». L’auteur identifie trois couches, celle des bâtiments de débarquement, celle des aéroglisseurs et celle des moyens aéroportés qui attaquent verticalement et s’emparent des objectifs en profondeur. Il cite un exercice de mars 2017, où « l’armée communiste  » a employé un transport de chalands de débarquement Type‑071 en formation mixte avec trois aéroglisseurs Type‑726, des hélicoptères Z‑8 et plus de 1 000 soldats. Cet entraînement démontre à ses yeux que l’APL « a la capacité de projeter en 24 heures 1 000 soldats dans un rayon de 1 000 kilomètres  ».

Face à cela, l’armée taïwanaise doit surpasser l’ennemi dans ses trois dimensions, maritime, terrestre et aérienne. Pour surpasser l’ennemi, Wu Qiyu cite les trois orientations de la défense de l’île. La défense de la force de combat est la première priorité. Mobilité, camouflage, contre – mesures doivent protéger les forces de combat des frappes en profondeur. La seconde priorité est la bataille aéronavale pour assurer le contrôle de l’espace maritime avec la puissance de feu des trois armées. Cette bataille devrait durer cinq heures avant que les Continentaux ne s’imposent. La troisième phase consiste à anéantir l’ennemi sur les plages avec des opérations conjointes. Les forces armées disposeraient de 60 heures de préavis pour cette troisième phase dans laquelle la pose de mines jouerait un rôle central tant sur les plages que sur les routes pour la défense urbaine (16).

Aux États-Unis, la fenêtre 2026-2030 pour un débarquement à Taïwan ne fait pas l’unanimité. Ancien officier du renseignement naval, J. Michael Dahm s’intéresse au soutien indispensable qu’apporteraient les navires civils. Trois études analysent la mobilisation de moyens de la marine marchande entre 2020 et 2023 (17). L’APL emploie des cargos rouliers et des ferries pour déplacer des forces terrestres d’un port à un autre. Certains ont également participé à des exercices de débarquement, en particulier pour accoster le long de quais flottants. Douze ferries et cargos rouliers ont ainsi effectué, en 2022, 82 transits entre 11 ports chinois durant un exercice de cinq semaines déplaçant au total 8 500 véhicules militaires et 58 000 soldats (six brigades de l’APL et six brigades de soutien). L’auteur estime toutefois que la Chine ne serait pas prête avant le milieu des années 2030 pour mobiliser sa flotte marchande contre Taïwan (18). Pour d’autres raisons, les récentes purges de l’APL semblent valider ce pronostic.

Notes

(1) Ian Easton, « Before Zero Day : Taiwan’s Evolving Defense Strategy and the Struggle for Peace », 27 septembre 2023 (https://​project2049​.net/​2​0​2​3​/​0​9​/​2​7​/​b​e​f​o​r​e​-​z​e​r​o​-​d​a​y​-​t​a​i​w​a​n​s​-​e​v​o​l​v​i​n​g​-​d​e​f​e​n​s​e​-​s​t​r​a​t​e​g​y​-​a​n​d​-​t​h​e​-​s​t​r​u​g​g​l​e​-​f​o​r​-​p​e​ace).

(2) Actualités Sina, « Les médias taïwanais ont révélé : l’armée taïwanaise s’est rendue à Guam pour s’entraîner aux “opérations amphibies” », 11 mars 2021 (https://​news​.sina​.cn/​2​0​2​1​-​1​1​-​0​3​/​d​e​t​a​i​l​-​i​k​t​z​s​c​y​y​3​4​1​3​4​8​7​.​d​.​h​tml).

(3) White Paper : The Taiwan Question and China’s Reunification in the New Era, 10 août 2022 (http://​us​.china​-embassy​.gov​.cn/​e​n​g​/​z​g​y​w​/​2​0​2​2​0​8​/​t​2​0​2​2​0​8​1​0​_​1​0​7​4​0​1​6​8​.​htm# :~:text=This%20new%20white%20paper%20is,government%20in%20the%20new%20era).

(4) Plateforme digitale Net Ease, auteur anonyme, « Peu importe à quel point c’est difficile, l’APL a depuis longtemps un plan pour des opérations de débarquement contre Taïwan, ce que même l’armée américaine craint », 30 juillet 2023 ; https://​www​.163​.com/​d​y​/​a​r​t​i​c​l​e​/​I​A​T​H​J​V​V​F​0​5​5​3​E​T​N​P​.​h​tml  ; « Taïwan travaille dur depuis de nombreuses années, et les opérations de débarquement amphibie sont loin d’être aussi simples qu’on l’imagine », 26 juillet 2022 (https://​baijiahao​.baidu​.com/​s​?​i​d​=​1​7​3​9​3​8​1​9​0​0​2​6​4​1​1​5​313).

(5) Flottes de combat 2024, version digitale, Ouest-France.

(6) Ibid.

(7) « Le navire d’assaut amphibie Type-075, “l’arme pour la reprise de Taïwan”, fait peur à Taïwan, et le navire 076 sera plus puissant au combat à l’avenir », Observer les îles depuis la mer, 18 novembre 2023 (https://​new​.qq​.com/​r​a​i​n​/​a​/​2​0​2​3​1​1​1​8​A​0​8​J​9​H00).

(8) Ibid.

(9) Ibid.

(10) Flottes de Combat 2024, ouvr. cité.

(11) Ibid

(12) Net Ease‬, Auteur anonyme, art. cité.

(13) Keoni Everington, « France’s failed invasion of Taiwan offers lessons for defense against China, overconfidence, people’s trust in leaders led to French defeat at Battle of Tamsui », Taiwan News, 11 janvier 2024 (https://​www​.taiwannews​.com​.tw/​e​n​/​n​e​w​s​/​5​0​7​6​413).

(14) Net Ease, art .cité.

(15) Ibid.

(16) Wu Qiyu, « Recherche sur l’application et le développement de la pose de mines mobiles dans les opérations défensives.

(17) J. Michael Dahm, « Chinese Ferry Tales : The PLA’s Use of Civilian Shipping in Support of Over-the-Shore Logistics », China Maritime Report, no 16, novembre 2021.

(18) Michael J. Dahm, « Beyond Chinese Ferry Tales : The Rise of Deck Cargo Ships in China’s Military Activities, 2023 », China Maritime Report, no 35, 2024.

Alexandre Sheldon-Duplaix

areion24.news