Des sources militaires signalent que l’Iran et ses proxys préparent une réponse significative, ce qui pourrait toutefois entraîner une guerre régionale à grande échelle.
La question reste de savoir si cette réponse atteindra ses objectifs ou si Israël et ses alliés parviendront à la déjouer. Les sources militaires estiment que Téhéran ne se limitera pas à lancer des missiles et des drones depuis son territoire, car ces derniers mettraient plusieurs heures à atteindre leurs cibles en Israël. Ce délai offre à Israël et à ses alliés internationaux la possibilité de les intercepter au-dessus des pays voisins comme le Liban, la Syrie, la Jordanie et l’Irak, comme cela a été le cas le 13 avril.
Il est donc anticipé que l’Iran et ses alliés lancent un barrage de missiles et de drones depuis le Liban et la Syrie, atteignant leurs cibles en quelques minutes, ce qui réduirait la capacité d’Israël à organiser une défense efficace.
Cependant, cela n’exclut pas la possibilité que des missiles et des drones supplémentaires soient lancés depuis le territoire iranien, irakien et yéménite. Selon les sources militaires, cette opération pourrait s’accompagner d’un scénario plus vaste: une offensive du Hezbollah contre un site militaire israélien ou une colonie le long de la frontière libanaise.
Les sources suggèrent qu’une telle attaque pourrait cibler des zones comme la colonie de Metoula, qui donne sur Kfar Kila, Adaissé, Tall al-Nassib, Qlayaa, Marjayoun et la vallée de Houla. Cette offensive pourrait être menée depuis plusieurs directions, avec des tirs d’artillerie et de missiles intenses servant de couverture. L’objectif serait de désorienter les forces israéliennes et de permettre aux combattants du Hezbollah de progresser dans un terrain ouvert et propice aux manœuvres.
Les sources militaires indiquent également que la zone est probablement dégagée de mines en raison de son utilisation agricole des deux côtés de la frontière. Par ailleurs, le soutien aérien israélien pourrait rencontrer des difficultés pour contrer une offensive de grande envergure impliquant des centaines de combattants avançant vers cette région.
Les sources mentionnées prévoient également la possibilité de cibler des responsables israéliens, tout en reconnaissant que cette option pourrait s’avérer difficile en raison de la vigilance accrue d’Israël, notamment à l’étranger.
En résumé, « l’Axe de la Résistance » cherche à répondre aux récentes frappes par une riposte ayant un impact significatif et prolongé. L’objectif pourrait être de contraindre Israël à entrer en négociations, en abordant à la fois les conflits immédiats et la question palestinienne dans son ensemble.