Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

lundi 29 juillet 2024

Deux jeunes visant un projet d'action violente lors des JO inculpés à Paris

 

Deux jeunes originaires du sud-ouest de la France détenteurs de propagande jihadiste, soupçonnés d'avoir créé un groupe sur les réseaux sociaux «destiné à recruter» des personnes «motivées à perpétrer une action violente» pendant les Jeux olympiques, ont été inculpés samedi, a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), sollicité par l'AFP.

Poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, les deux jeunes hommes, âgés de 18 ans, ont comparu devant un juge qui les a placés en détention provisoire.

Les suspects reconnaissent certains faits

Interpellés cette semaine, les deux hommes «ont reconnu la création concertée d'un groupe sur les réseaux sociaux, destiné à recruter des individus partisans de l'organisation terroriste Etat islamique et leur ayant semblé motivés à perpétrer une action violente à l'occasion des Jeux olympiques», a expliqué le Pnat à l'AFP.

Ces deux suspects «conversaient avec d'autres sur un groupe et tentaient de les associer à leur projet», a poursuivi la justice, précisant qu'ils «consultaient et détenaient de la propagande jihadiste».

Aucune cible définie à ce stade

Toutefois, «à ce stade des investigations, aucune cible n'apparaît avoir été précisément définie et aucun moyen matériel spécifique pour y parvenir n'a été découvert», a précisé la même source.

La direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI, principal service de renseignement intérieur français) avait repéré des messages postés sur des réseaux sociaux sécurisés.

Le premier jeune homme avait été interpellé mardi matin dans le sud-ouest de la France. Le second, qui était en contact avec le suspect «dans la vie et les réseaux sociaux», selon le Pnat, avait été arrêté jeudi sur son lieu de vacances. Leurs avocats n'ont pas souhaité s'exprimer.

AFP