Selon l’agence Reuters, la présidence tunisienne a reçu une lettre contenant une poudre suspecte, qui n’a pas été ouverte par Kaïs Saïed. Cette substance serait de la ricine, selon la presse tunisienne.
Des manifestations massives
La tentative d’empoisonnement contre Kaïs Saïed survient dans un contexte de tensions politiques et de protestations sociales d’ampleur qui secouent la Tunisie depuis la mi-janvier. Mardi, une importante manifestation a eu lieu devant le Parlement contre la classe politique et pour dénoncer la répression policière contre les manifestants qui réclament la libération des protestataires arrêtés.
Le même jour, les députés ont voté la confiance au onze nouveaux ministres, validant un remaniement du gouvernement, cinq mois après sa nomination. Signe de la crise politique qui secoue ce pays, le président Kaïs Saïed a critiqué le nouvel Exécutif, affirmant qu’il n’a pas consulté pour la nomination des nouveaux ministres.