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samedi 17 octobre 2020

Après la décapitation "organisée" du prof de Conflans, six personnes en garde à vue

 

Six personnes dans l’entourage familial de l’auteur de l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine ont été placées en garde à vue. Un musulman tchétchène de 18 ans y a décapité un professeur de collège qui avait montré en cours les caricatures de Mahomet de Charlie Hebdo, pour venger le “blasphème” contre l’islam.

Samuel Paty, un professeur d’histroire-géographie a été tué à l’arme blanche puis décapité en pleine rue devant le collège du Bois d’Aulne à Conflans-Sainte-Honorine, au nord-ouest de Paris, vendredi vers 17h00.

Son agresseur, un jeune Tchétchène né en 2002 à Moscou, a été abattu par la police quelques minutes plus tard dans la ville limitrophe d’Eragny, alors qu’il refusait de lâcher le couteau qu’il tenait à la main.

Le tueur a revendiqué la décapitation sur les réseaux sociaux. Il a pris la tête de sa victime gisant ensanglantée sur le trottoir, puis il l’a posté sur Twitter, en l’accompagnant d’un message s’adressant au président de la République.

Sur le compte Twitter, désormais bloqué, @tchetchene207, celui qui se désigne comme “Abdullah, le Serviteur d’Allah“, s’adresse au président Macron “au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux”.

“A Macron, le dirigeant des infidèles, j’ai exécuté un de tes chiens de l’enfer qui a osé rabaisser Muhammad. Calme ses semblables avant qu’on ne vous inflige un dur châtiment“, écrit-t-il dans un tweet désormais supprimé.

Emmanuel Macron a déclaré vendredi soir que le professeur avait été victime d’un “attentat terroriste islamiste caractérisé”.

L’exécution de l’enseignant suit une campagne de dénigrement de la part de certains parents d’élèves musulmans (et en particulier le père de l'une d'elle) après que la victime avait montré des caricatures du prophète Mahomet en cours, pour illustrer le thème de la liberté d’expression, quelques jours avant les faits.

Les faits

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’enseignant avait montré à ses élèves de 4e, la semaine dernière, une caricature de Mahomet. Un signalement était parvenu à Rodrigo Arenas, coprésident de la FCPE, la première association de parents d’élèves, à cause des tensions suscitées par son initiative auprès de certains parents d’élèves.

Selon une source proche du dossier, un parent d’élève indigné avait porté plainte contre Samuel Paty, qui avait en retour déposé une plainte en diffamation contre lui. La victime aurait, selon Rodrigo Arenas, “invité les élèves musulmans à sortir de la classe” avant de montrer un dessin du prophète accroupi avec une étoile dessiné sur ses fesses et l’inscription “une étoile est née”. Zaina, 13 ans, a décidé de rester et à regarder le fameux dessin qui l'aurait "choquée" selon les dire de son père Ibrahim.

“C’était toutes les années qu’il faisait cela”, souligne Virginie, 15 ans, qui a connu l’enseignant. “C’était au programme pour l’EMC (enseignement moral et civique, ndlr), c’était pour parler de la liberté par rapport à l’attentat de Charlie Hebdo, il montrait ces images, les caricatures”, affirme la jeune fille, précisant que cette année, ”ça a pris plus d’ampleur”. Un sujet “sensible”, se souvient de son côté Martial, qui a assisté au même cours il y a trois ans.

Mais ce que n’avait certainement pas prévu le prof cette fois-ci, ce fut le message lancé sur les réseaux sociaux par le père d’élève. Dans une vidéo, il qualifie l’enseignant de “voyou” qui “ne doit plus rester dans l’Education nationale” et invite d’autres parents d’élèves à se mobiliser.

Depuis cette “histoire”, M. Paty “n’était pas dans son assiette”, avait observé Myriam, une collégienne de 13 ans, en mimant son attitude renfrognée quand il déambulait dans les couloirs. “J’entendais des élèves parler ‘ah il est raciste’”, dit-elle. D’autres qualificatifs circulaient sur son compte comme “islamophobe”, glisse-t-elle à demi-mot.

“Il n’a pas fait ça pour créer des polémiques ou pour manquer de respect aux petits ou pour faire de la discrimination”, affirme Nordine Chaouadi. Son fils de 13 ans entamait sa deuxième année de cours avec M. Paty. “Il me dit, ‘il était super gentil ce monsieur’”, dit le père.

Ibrahim, le père de Zaina, et le CCIF ont armé le bras de l’égorgeur de Samuel Paty

Deux documents sonores et visuels de cet Ibrahim, appelant à la haine, appelant à lyncher, à faire licencier le professeur qui n’avait fait que son travail. Appelant à faire un exemple pour que plus un prof de France et de Navarre n’ose dorénavant montrer une caricature de Mahomet. Pour que plus un dessinateur de France n’ose dessiner le chamelier illettré. Pour que le délit de blasphème soit restauré de fait, au profit de l’islam, en notre pays. 

Le père de Zaina a donc ameuté le banc des imams… et des terroristes semble-t-il.

N’importe quel parent normal qui aurait eu un souci à régler avec un professeur aurait réglé cela entre 4 yeux, avec le professeur, avec le principal, aurait éventuellement alerté l’Inspection académique, le rectorat. N’importe quel parent… sauf le fameux Ibrahim, père de Zaina qui a refusé de sortir quand le professeur a proposé aux enfants musulmans cette solution pour ne pas être choqués. Et elle a raconté des mensonges que le père a colporté sur les réseaux sociaux. 

La pauvrette était choquée que son prof lui ait dit qu’il avait défilé pour Charlie en janvier 2015… Elle n’a que 13 ans, ça promet ! Comme le demandait Samia il y a peu, mais qui donc a élevé ces jeunes musulmans qui, à 75%, mettent la charia avant la République ?

Il faut écouter ce père indigne éructer sa haine et appeler au lynchage. IL n’y a pas d’autre mot. Il ne défend pas sa fille, il défend une communauté. Et le voilà qui arrive au collège avec des imams… il se croit vraiment en territoire musulman régi par la charia ???? !!!!!

Il faut lire le site du CCIF, son facebook, pour retrouver la même haine, la même victimisation, les mêmes manipulations pour faire croire aux musulmans vivant en France qu’ils seraient mal aimés, ostracisés, discriminés… 

Le CCIF ose prêcher le silence, à présent que les vengeurs de l’islam ont eu la peau de celui qu’ils ont lancé en pâture sur les réseaux sociaux.