Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

samedi 17 juin 2017

Les terroristes de Marseille visaient Marine Le Pen




Au plus fort de la campagne présidentielle, la police a annoncé l’arrestation à Marseille de terroristes alors qu’ils étaient sur le point de commettre un attentat. Les journaux ont affirmé que M. Fillon était visé.

Or, dès le départ, on évoquait une autre cible potentielle : Mme Le Pen. Selon Libération du 16 juin, c’était bien cette dernière qui était visée. En étudiant les allées et venues des terroristes, les policiers ont dû rapidement déterminer l’objectif des poseurs de bombes. Pourquoi cette information n’arrive-t-elle que maintenant dans la presse alors que tous les jeux électoraux sont faits ? A-t-on caché cette nouvelle au départ car on redoutait, chez les bien-pensants, que Mme Le Pen en profite ?

Que se serait-il passé, sur le plan électoral, si les terroristes n’avaient pas été arrêtés à temps ? Rien n’est plus difficile que de mesurer l’impact d’un attentat.

Néanmoins, si des islamistes avaient blessé (ou tué) un responsable politique ou si des citoyens étaient morts en faisant leur devoir civique, il est probable que les partis les plus à droite de l’échiquier en auraient bénéficié et la présidentielle aurait été bouleversée car la symbolique aurait été bien plus forte.

Christian de Moliner
Professeur agrégé et écrivain