Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

mardi 7 février 2017

MH370 : les recherches sous-marines ont été suspendues


Aucun indice de la présence de l'épave n'a émergé jusqu'ici. Mais une vingtaine de débris découverts sur le littoral de l'océan Indien au large de l'Afrique de l'Est – loin de la zone de recherche actuelle – ont été identifiés comme appartenant probablement ou certainement au Boeing 777 de Malaysia Airlines.

En décembre, les autorités australiennes avaient jugé que l'épave ne se trouvait probablement pas dans la zone de recherches de 120'000 km2.

Pas une décision à la légère

Les experts ont identifié une autre zone probable de 25'000 kilomètres carrés. Mais l'Australie comme la Malaisie avaient jugé que les probabilités d'y retrouver l'avion n'étaient pas suffisantes pour étendre les opérations.

La décision d'arrêter les recherches «n'a pas été prise à la légère, ni sans tristesse», ajoute le communiqué des trois pays.

«Nous gardons l'espoir que de nouvelles informations verront le jour et qu'à un moment dans l'avenir l'appareil sera localisé».

Dieu seul (et sans doute les services secrets américains) savent ce qui s’est réellement passé, mais on s’est acharné à poursuivre le programme initial de ces recherches (sans le moindre fondement sérieux) dans une zone proche de l'Australie alors que tout indique que la catastrophe a eu lieu à des milliers de kilomètres de là.

On s'en tient obstinément à la première version que rien ne fonde et qui avait conduit à l'hypothèse que l'avion avait disparu dans l’Ouest de l'Australie. En réalité tous les éléments nouveaux, sûrs et probants, apparus depuis, prouvent à l'évidence que l'avion s'est écrasé ailleurs, dans l'océan Indien.

Toutes les pièces d'un avion sont numérotées et sont donc, pour ces raisons et bien d'autres, parfaitement identifiables. La première indication incontestable a été la découverte, le 29 juillet 2015, sur une plage de la Réunion à Saint-André, d'une pièce de l’aile d'un appareil qui a été identifié de façon sûre, quoiqu'on ait essayé de jeter le doute sur cette découverte, comme appartenant au Boeing 777 du vol MH 370. Cette information a été officiellement confirmée par le parquet de Paris le 3 septembre, dans une déclaration qui confirmait que « l'aileron correspondait avec certitude à celui du vol MH 370 ».

L’indication que la disparition de cet avion avait eu lieu dans l'océan Indien a été depuis confirmée par d'autres éléments de preuve incontestables. Deux autres débris ont découverts séparément au Mozambique sur le littoral par un adolescent sud-africain en décembre, et par un touriste américain début mars. Ils ont été acheminés en Australie, où ils ont été examinés notamment par des experts de Boeing.

La pièce trouvée par le touriste américain mesure 57 cm sur 90 cm et porte l’inscription « No Step» (« Ne pas marcher dessus »). Le second débris, trouvé en décembre, est une pièce d’un mètre de long. Le gouvernement australien a fait savoir jeudi 24 mars que des débris découverts au Mozambique proviennent très probablement du vol MH370 de la Malaysia Airlines. Darren Chester, ministre australien des Infrastructures et des Transports, a déclaré : « L'analyse a conclu que ce débris est presque certainement issu du MH370 ».

Les autorités malaisiennes ont donc conclu en janvier 2015 à un accident pour permettre aux familles d’être indemnisées par les assurances. […].

Les découvertes de débris ne laissent guère de doute sur le lieu de la catastrophe à qui regarde simplement une carte de l'océan Indien.



Comme vous le comprenez aisément , la zone de Diego Garcia, est l'objet d'une surveillance, aussi constante qu’extravagante, de la part du renseignement et de l'aviation militaires des USA ; il est totalement exclu de s'approcher, à quelque distance que ce soit, de cette île ou même de voler, de très loin, en direction de cette base, sans être immédiatement repéré par les satellites.

Le vrai problème me paraît non celui des causes réelles de cet accident, mais de la totale absence de données à son propos, alors qu’elles existent inévitablement dans cette zone si hautement stratégique.

Il n'y a donc aucune raison de s'amuser à rechercher les boîtes noires puisque quelqu'un dispose inévitablement des informations sur ce vol et même sans doute sur l'endroit exact où il s'est terminé, ce qui amène probablement à savoir dans quelles conditions et pourquoi il s'est achevé là.

Toutes les prétendues recherches à ce propos n’ont donc été qu’une simple intoxication médiatique et il est plus que probable que les « grandes oreilles américaines », sans parler de celle de leurs amis, s'il est passé comme on peut supposer à proximité ou s’il a simplement fait route, sans être identifié, en direction de Diego Garcia, l’ont aussitôt repéré et suivi.

Continuité du vol, mes infos

je suis parvenu à identifier l’entreprise qui a reçu et analysé des données en provenance du vol MH370, informations qui permettaient de conclure que le vol s’était bel et bien poursuivi longtemps après avoir quitté les radars Malaisiens le samedi 8 mars à 2h40am (heure locale).

Je peux aujourd’hui divulguer le nom de cette compagnie qui dispose de bureaux dans le monde entier et qui est spécialisée entre autres dans les communications pour le transport aérien, le traitement de l’information et les communication sol-air.

Une multinationale discrète et hyper-spécialisée

La Société Internationale de Télécommunication Aéronautique (SITA), qui est discrètement installée à Montréal dans des bureaux de la rue de Sherbrooke, compte plus de 3000 clients répartis dans plus de 200 pays et met ses connaissances et sa technologie de pointe au service de grandes compagnies aériennes telles que la Malaysia Airlines.

Ayant œuvré pendant des années dans la lutte antiterroriste et disposant encore de contacts dans le milieu, je connaissais les entreprises susceptibles de fournir un support technique à la Malaysia Airlines et me suis tourné vers la branche Montréalaise de la SITA pour obtenir des informations à ce sujet.

Après plusieurs courriels et appels de ma part, je recevais enfin une réponse de la directrice des opérations, m’indiquant que la compagnie n’avait aucune information à me communiquer et qui me renvoyait vers la Malaysia Airlines pour en obtenir.

Bien qu’absolument personne dans les médias, et du côté des autorités ne faisait référence à cette information, je savais que des données techniques étaient bien en cours de traitement et que, contrairement aux affirmations des autorités Malaisiennes, elles faisaient apparaître une durée de vol de plus ou moins 4 heures après le dernier contact du vol avec la compagnie.

Je continuais donc de creuser cette piste en faisant appel à mes anciens contacts et quelques spécialistes de ces questions qui m’aiguillaient dans la bonne direction en me confirmant – entre autres – que plusieurs services de renseignement avaient, dès le départ, la certitude que le gouvernement Malaisien ne collaborait pas autant qu’il l’aurait du à l’enquête.

J'ai reçu un courriel de la directrice des communications de la société SITA, cette fois depuis Genève, m’indiquant qu’en raison d’une enquête en cours, « toutes les informations viendraient de la compagnie aérienne et des responsables de l’enquête ».

Une telle réponse, qui n’est pas un démenti ou une contradiction de l’affirmation que j’avais faite que la compagnie traitait des données du vol, ne pouvait que m’encourager à aller plus loin.

C’est pourquoi avec ces éléments, je poursuivais sur la même lancée, en poursuivant mes recherches sur les fameuses données.

Rolls-Royce et Inmarsat sur la piste des données du vol

Dans le même temps, la compagnie Rolls-Royce, fabricant les réacteurs de l’avion, déclarait avoir reçu des données ACARS (données techniques du vol envoyées automatiquement à intervalle régulier) en provenance du MH370.

Pourtant, la Malaysia Airlines et le gouvernement Malaisien contestaient l’existence de telles données, encore plusieurs jours après.

Dans le même temps, j’obtenais une confirmation de la société Inmarsat spécialisée en communications satellitaires que des données techniques de vol du MH370 avaient bien été envoyées par cette compagnie vers SITA, puis partagées par cette dernière avec la Malaysia Airlines.

« Routine, automated signals were registered on the Inmarsat network from Malaysia Airlines flight MH370 during its flight from Kuala Lumpur. This information was provided to our partner SITA, which in turn has shared it with Malaysia Airlines. » écrivait la société Inmarsat sur ce point !

Revenant alors vers la compagnie SITA avec ces éléments nouveaux, j’avais droit à une réponse bien plus étoffée que la première fois, dont je vous livre ici le texte original :

« SITA can confirm that it supplies Malaysia Airlines with communications service via VHF radio and Inmarsat satellites for its fleet’s Aircraft Communications Addressing & Reporting System (ACARS) avionics. The Malaysia Airlines ACARS avionics communications via the SITA network is proprietary to the airline. We are fully supporting the airline and all the relevant authorities in their on-going investigation of the missing aircraft. »

Cette fois non plus, la compagnie SITA, ne démentait pas mon information sur la durée de vol de plusieurs heures après la perte de contact avec l’avion. On comprend évidemment qu’une telle société soit tenue par des ententes de confidentialité et ne puisse en aucune façon dévoiler la nature de sa participation à un tel dossier.

En refusant de confirmer, SITA respecte ces ententes, mais en ne contredisant pas non plus elle conforte mes éléments.

Et les faits sont là, Inmarsat a bel et bien reçu des données de l’avion qui ont été transmises à la société SITA, puis partagées avec la Malaysia Airlines. Mes sources me révélaient à la date du 11 mars que les données concluaient à ces fameuses heures de vol supplémentaires, ce que la compagnie aérienne ne peut donc ignorer puisqu’il lui a fallu reconnaître que l’avion avait bien continué de voler en ayant modifié son plan de vol.

Une semaine à dissimuler les faits pour le gouvernement Malaisien

Sur son compte Twitter officiel et dans la presse, le ministre malaisien des transports, Hishammuddin Hussein, a démenti à plusieurs reprises, le fait que l’avion puisse avoir continué de voler plusieurs heures après le dernier contact.

Il fera plusieurs autres démentis identiques.

À plusieurs reprises depuis le 8 mars, le compte Twitter officiel du ministre des transports, Hishammuddin Hussein, était utilisé pour nier toute tentative de dissimulation dans ce dossier.

Le MalaysianGate

Cette incompétence ou dissimulation volontaire des éléments du dossier n’aura pas été sans conséquences sur la conduite de l’enquête et surtout sur les recherches menées dans une zone dans laquelle l’avion ne pouvait plus se trouver puisqu’il avait volé bien plus longtemps que ne le reconnaissaient alors les autorités Malaisiennes.

Plus nous avançons dans ce dossier, plus je suis convaincu de deux choses.

1 / Les responsables Malaisiens cherchent avant tout à déterminer leur degré éventuel de responsabilité

2/ Plusieurs éléments cruciaux ont été dissimulés afin de garder le contrôle de l’information

Après avoir nié malgré les éléments de vol qui existaient, malgré le contact radar avec l’avion par l’armée malaisienne, malgré les nombreux sous-entendus des services américains – qui savent mais ne peuvent trop en dire de peur de dévoiler leurs sources -, malgré la pression de plus en plus forte de la Chine et l’angoisse, la peur et les doutes des passagers, il ne fait plus aucun doute que ce dossier n’est plus seulement celui de la disparition du vol MH370, mais de l’affaire d’État qui se cache derrière les mensonges et la dissimulation.

Il faut d’ailleurs rappeler que le ministre des transports, Hishammuddin Hussein, qui a mené la plus grande partie du dossier depuis la disparition de l’avion est aussi le ministre défense… c’est à dire le chef des armées qui n’ont pas été en mesure de signaler en temps utile le passage de l’avion sur leurs radars à un endroit où il n’aurait jamais du se trouver !

Et il est le cousin du premier ministre Malaisien !

Ceux et celles qui connaissent mieux que moi les paramètres géopolitiques de la région disent en coeur qu’il est impossible qu’un avion ait pu disparaitre ainsi dans une zone aussi sensible et contrôlée militairement.

Les critiques sont d’autant plus fortes que la plupart des observateurs considèrent la Malaisie comme un pays autocratique dirigé par une élite qui contrôle et dirige tout, y compris l’information.

On s'acharne, à voir une disparition du vol MH 370 

On a, relayé parmi les spécialistes des aéronefs (ce que je ne suis en rien), l'hypothèse raisonnable, selon laquelle, volontairement ou non, l'oxygène aurait été coupé, à bord, soit pour l'ensemble des personnes qui étaient dans cet avion (auquel cas la chose aurait pu être accidentelle), soit pour le personnel de bord et les passagers seulement, si cette suppression de l'oxygène était volontaire et provoquée à dessein par le commandant de bord.

Dans le premier cas, on peut plaider l'accident, mais il est impossible de le faire pour la suppression de la signalisation du vol qui n'a pu être opérée que volontairement par une manœuvre spécifique, donc par le commandant pour empêcher de suivre la trajectoire de l’avion qui elle-même, et c’est un des éléments nouveaux, n’a pas été celle d’un avion sans pilote, puisqu’elle a systématiquement évité les zones couvertes par des radars. Donc non seulement mon hypothèse reste valable, mais elle est même la seule soutenable vu le silence et les précautions qui ont empêché volontairement le suivi du vol lui-même.

Kevin Hyatt, directeur de la sécurité de l’IATA, a déclaré sobrement, mais de la façon la plus précise et la plus forte, que la disparition de ce vol MH 370 est une « tragédie » mais surtout une « anomalie » dans la mesure où, quoique des mois aient passé, non seulement aucune information nouvelle n’est apparue, mais un vide informationnel total s'est créé laissant la voie libre à toutes les hypothèses. ».

S’est créé ou a été créée ? La question est là !

Toutes les prétendues recherches à ce propos n’ont donc été qu’une simple intoxication médiatique.

TF121