mardi 7 février 2017
Macron dans le viseur de WikiLeaks
Après François Fillon, au tour d'Emmanuel Macron? Décidément, cela chauffe dans la course à la présidentielle française, trois mois avant l'élection. En effet, selon plusieurs médias russes citant le journal russe Izvestia, le chef de file du mouvement «En marche» serait dans le viseur de WikiLeaks. Le site s'apprêterait à révéler des informations compromettantes sur l'ancien ministre de l'économie.
«(Julian) Assange va jeter de l'huile sur le feu de la campagne présidentielle en France», a ainsi titré Izvestiale 3 février dernier. «Nous possédons des informations intéressantes concernant l'un des candidats à la présidence française, Emmanuel Macron», a déclaré au journal le fondateur de WikiLeaks. Ces données proviendraient selon lui de la correspondance privée de l'ex-secrétaire d'Etat américain, Hillary Clinton. Et de souligner encore: «le monde entier a été enthousiasmé par nos publications sur les candidats.», rappelle le site dépendant du Kremlin Sputnik France.
WikiLeaks s'était déjà penché sur Macron
La chaîne de télévision d'information internationale russe francophone RT rappelle que le 1er février dernier, WikiLeaks avait publié des extraits de la correspondance de Clinton où elle évoquait Macron. L'un deux contenait le portrait du candidat à la présidence, l'autre une invitation à un dîner, du temps où il était ministre de l'Economie. Rien de bien dangereux jusqu'ici pour le Français. Mais les déclarations de Julian Assange laissent penser que sa situation pourrait devenir un peu plus délicate.
A noter que la droite française, qui était donnée gagnante à la présidentielle jusqu'au scandale du Penelopegate, du nom de l'épouse de François Fillon accusée d'avoir bénéficié d'un emploi fictif, est maintenant confrontée à la perspective d'une élimination dès le premier tour. Selon un sondage paru lundi, Fillon se classe désormais 3e avec 18% à 20% des intentions de vote, derrière la candidate d'extrême droite Marine Le Pen (25%) et Emmanuel Macron (21% à 22%), qui a le vent en poupe. Jusqu'à quand ?