La compagnie Antonov a pris le futur président américain au mot, après qu'il a annoncé vouloir résilier son contrat avec la compagnie américaine Boeing, dont les prestations sont jugées trop coûteuses.
«Peut-être serait-il plus avantageux d'envisager l'acquisition d'un avion Antonov pour l'Air Force One ?» Le constructeur ukrainien Antonov a interpellé le futur président américain Donald Trump sur Twitter ce mercredi 7 décembre, lui proposant de se charger de la construction du prochain avion présidentiel, surnommé Air Force One.
Le plus grand constructeur aérien ukrainien réagissait à une déclaration de Donald Trump datant de la veille. Sur Twitter, le président élu avait annoncé qu'il voulait «annuler la commande» passée au géant américain Boeing, en charge de la construction des avions présidentiels depuis 1943, car il jugeait la facture de «plus de 4 milliards de dollars» trop élevée.
Si la compagnie Boeing a plus tard expliqué qu'il n'y avait jamais eu de tel contrat, et que la seule commande qu'elle avait reçue concernait une étude facturée 170 millions de dollars pour «déterminer les capacités» du futur avion présidentiel, la déclaration de Donald Trump a visiblement donné des idées au constructeur ukrainien.
La société ukrainienne Antonov, l'un des fleurons de l'aviation soviétique fondé en 1946, est spécialisée dans l'aviation lourde depuis quelques années. C'est à elle qu'on doit notamment l'An-225 Mriya, l'avion le plus lourd du monde.