Ce 16 décembre, le colonel John Dorrian, un porte-parole de la coalition, a rappelé que le général Stephen Townsend, chef de la CJTF-OIR [Combined Joint Task Force – Operation Inherent Resolve, ndlr] « avait été clair durant sa conférence de presse du 14 décembre sur le fait que nous allions frapper ces équipements avant qu’ils ne représentent une menace pour les opérations anti-EI. »
D’où les frappes aériennes effectuées, aux abords de l’aéroport de Palmyre, par 16 chasseurs-bombardiers. Ce qui suppose, probablement, que les Russes ont été prévenus des intentions de la coalition.
Une telle opération était urgente étant donné que, selon les estimations de la coalition, l’EI aurait mis la main sur des systèmes anti-aériens.
Et visiblement, cette estimation était correcte puisque les raids menés à Palmyre ont permis de détruire, selon la coalition, 14 chars, 3 systèmes d’artillerie, 1 système de défense anti-aérienne, 2 véhicules tactiques ainsi que 2 bâtiments tenus par Daesh. Soit, au total, 22 cibles.
Ces équipements ont « été détruits dans les environs de l’aérodrome, nord-est de la ville le long d’une autoroute », a précisé un communiqué de la coalition.