Pour certains, la lutte antiterroriste est
abstraite de leur cerveau. C'est symptomatique
de certains occidentaux qui sont en décalage total avec la réalité
de cette guerre de l'ombre et qui pensent que tout se règle avec "Ich bin ein Berliner"
TF121
Les médias n'ont rien trouvé de mieux que de diffuser cette photos de C.M. avec son visage
Les internautes ont reproché aux autorités italiennes d'avoir mis en danger les deux agents ayant abattu l'auteur présumé de l'attentat de Berlin, en révélant leurs noms, tandis que d'autres se sont indignés de leurs sympathies pour le fascisme.
«Merci du fond du cœur aux policiers C..... M..... et L.... S. .... (ici enlevé) pour leur professionnalisme.» En dévoilant ainsi sur Twitter l'identité des deux agents de police ayant abattu Anis Amri, l'auteur supposé de l'attentat de Berlin du 19 décembre ayant causé la mort de 12 personnes, le ministre de l'Intérieur italien Marco Minniti ne s'attendait sans doute pas à provoquer un tel déluge de réactions.
Dans un premier temps, de nombreux internautes ont dénoncé la révélation des noms des deux fonctionnaires, s'inquiétant des conséquences que cet acte pourrait avoir sur leur sécurité. Il n'est en effet pas difficile d'imaginer que les policiers ayant tué le terroriste présumé, qui avait prêté allégeance à l'organisation djihadiste Daesh, deviennent des cibles privilégiées de celle-ci. L'un des utilisateurs de Twitter a par exemple lancé au membre du gouvernement italien : «Mais êtes-vous fou de révéler leurs noms et prénoms ?»
De même, un internaute a tweeté avec amertume : «Ils pourraient tant qu'ils y sont mettre leur tête à prix. Vous êtes des crétins, des irresponsables, des criminels et des idiots.»
Des policiers adeptes du «bras tendu»
Une autre polémique est venue se superposer à celle-ci : un certain nombre d'internautes ont réagi à la découverte, sur les comptes de C..... M..... et L.... S. .... (ici enlevé) sur les réseaux sociaux, d'informations et d'images témoignant d'opinions politiques peu consensuelles. «Leur profil contient une véritable anthologie de bras tendus, des photos d'Hitler, de Mussolini», a résumé le journal italien La Repubblica, le 23 décembre, tout en précisant que les comptes en question n'étaient désormais plus consultables, sur ordre du commissaire de Milan Antonio De Iesu.
Des visuels présentés comme des captures d'écran des profils en question ont néanmoins été diffusés sur Twitter.