Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

dimanche 18 décembre 2016

Fin de mandat lamentable d'un minable


Il est passé de l'autre côté de la force


Il est d’usage que le président américain sortant mette la pédale douce en matière de politique étrangère des Etats Unis, pendant « l’interrègne », qui doit se terminer le 20 janvier dans ce cas-ci. Mais Barak Obama est non seulement un mauvais perdant pour le camp démocrate, associé qu’il est à Hillary Clinton dans la défaite de cette dernière, mais il tente de saboter le début de la présidence Trump par des déclarations intempestives. Honteux!

Barak Obama – ici recevant son prix Nobel de la paix totalement immérité – voudrait tant envoyer une claque à Poutine avant le 20 janvier et réussir enfin quelque chose de sa présidence, comme reprendre Mossoul en Irak par exemple. Ses indécisions ont empoisonné la diplomatie mondiale pendant toute sa présidence. 



Dans sa dernière conférence de presse à la Maison-Blanche, Il multiplie les déclarations méprisantes vis à vis de la Russie qu’il traite de « petite puissance régionale » et de Vladimir Poutine, en l’accusant d’avoir fait perdre Hillary Clinton, en piratant les emails des responsables de la campagne démocrate et de l’entourage de Clinton qui transférait allègrement des messages classés secret défense vers une adresse privée hotmail « pour pouvoir les lire le soir » , et bien sûr de la candidate Clinton elle-même avec son serveur privé illégal. La CIA et le FBI confirment que la Russie est derrière les hackers… Et alors? Les Américains n’espionnent pas les Russes et ne tentent pas de nuire à Poutine en politique intérieure?

Josh Earnest, porte-parole de la Maison Blanche: des accusations infantiles. Il n’y a pas d’autre mot.


Le porte-parole d’Obama à la Maison-blanche, Josh Earnest, en bon petit soldat, déclare que « d’ailleurs, lors d’un meeting, le candidat Trump avait invité haut et fort V. Poutine à révéler tous les emails effacés par Hillary Clinton ». Comment des ficelles aussi grosses peuvent-elles passer? Donald Trump a évidemment voulu faire preuve d’humour en faisant son commentaire. Il ne demandait pas par voie de meeting à Poutine de l’aider!

Barak Obama va plus loin. Il accuse les Russes d’être en cheville avec Donald Trump et l’ensemble de la presse bien-pensante enchaîne en déclarant que « ce serait très grave si c’était le cas »…

Obama déclare en accusant de facto Poutine d’une intrusion dans la politique américaine: lLes Russes ne peuvent nous affaiblir de manière significative. C’est un petit pays, un pays plus faible. Leur économie ne produit rien, sinon du pétrole, du gaz et des armes. Ils n’innovent pas. Mais la Russie peut nous atteindre si nous oublions qui nous sommes. Selon un sondage 37% des Républicains approuvent la politique de Poutine… Un tiers des républicains soutiendrait l’ancien patron du KGB ! »

Et Obama de jouer le bravache en déclarant que les Etats Unis vont riposter, d’une manière visible et invisible. « Nous allons passer à l’action ». Il veut alourdir les sanctions sur la Russie, ce qui amènera une riposte russe immédiate… qui touchera surtout les entreprises européennes, si l’ UE poursuit dans la bêtise et soutient la position du loser Obama. Le président sortant devrait tout simplement se taire.

Idem pour sa femme, Michelle Obama, qui déclare « l’espoir a quitté l’Amérique ». Rien de moins. Après nous, le déluge.

A propos, personne n’a osé dire que les emails de John Podesta, le chef de campagne d’Hillary et tous les autres mails étaient bien vrais. Le cynisme consommé des Démocrates que ces mails révélaient, a en effet du faire du tort à la candidate Clinton. Mais la presse a fait son travail en les révélant…

Pour Poutine, tout cela, c’est du « laughable nonsense », des bêtises risibles…

Pendant ce temps, Donald Trump promet de reconstruire l’infrastructure américaine : « avec les 3 trillions de dollars dépensés au Moyen Orient, on aurait pu refaire toute l’infrastructures des Etats-Unis trois fois » (ce samedi soir 17 décembre à Mobile, Alabama). Les 800 milliards de dollars de déficit de la balance commerciale américaine l’an passé ? C’est fini déclare Donald Trump, il rétablira la fierté du « Made in the USA ».