Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

vendredi 18 novembre 2016

Le convoi de François Hollande mis en cause dans un accident mortel à la Rochelle


La rocade sur laquelle l'accident s'est produit.
© CC/Wikimedia Commons / Illustration


Un retraité de La Rochelle a perdu la vie le 10 novembre dernier après s'être encastré dans une voiture. Selon les premiers éléments de l'enquête, le convoi de François Hollande pourrait être à l'origine de l'accident.

Michel Briché, 83 ans, retraité de Nieul-sur-Mer, "bon vivant" et "très actif" selon ses enfants, a subi le 8 novembre dernier un grave accident de la route. Il a succombé deux jours plus tard. Selon le site de Sud Ouest, il s'apprêtait à entrer sur la rocade de La Rochelle lorsque, aux alentours de 10 heures, un policier en moto lui a intimé de rouler sur le côté.

Pris au dépourvu par le motard, Michel Briché a obtempéré mais a percuté le véhicule qui se trouvait devant lui et qui était arrêtée. L'impact a été d'une grande violence. "Les pompiers ont mis une heure et demie à le désincarcérer", a déclaré son fils Thierry. Selon le journal, le policier avec qui l'octogénaire avait interagi aurait été un membre du convoi présidentiel.


Le véhicule de la victime

"On veut connaître la vérité"

François Hollande se rendait bien, ce jour-là, aux Assises de l'économie sur la Mer, à La Rochelle. En outre, le convoi apparaît dans le procès-verbal. Quarante-huit heures après l'accident, Michel Briché a expiré, victime d'une crise cardiaque le jour où il devait quitter l'hôpital.

«On veut connaître la vérité, quelle qu'elle soit. Et peut-être aussi faire la lumière sur les pratiques des convois officiels. Là, il s'agit d'un homme de 83 ans. Mais ça aurait pu être un gamin en conduite accompagnée. Que la mort de notre père serve de leçon», a lancé Thierry Briché à Sud Ouest. Et peut-être aussi faire la lumière sur les pratiques des convois officiels. L'enquête a mis du temps à être ouverte, car les autorités doivent attendre quarante-huit heures quand l'accident n'est pas fatal sur le coup.





Autre cas

Cameroun : le cortège de l’ambassadrice américaine à l’ONU a percuté à mort un jeune garçon



Le début de la visite au Cameroun de l’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Samantha Power, a été marqué par une tragédie : son cortège a renversé le 18 avril un garçon de 7 ans qui avait surgi sur la route.

L’accident s’est produit près de la petite ville de Moloko, dans le Nord du pays, alors que Samantha Power, accompagnée par ses adjoints et des journalistes, se rendait à une rencontre avec des réfugiés et d’autres victimes des conflits en Afrique de l’Ouest.

Selon l’agence Associated Press (AP), le cortège circulait vite, dépassant parfois les 95 km/h, tandis que les habitants du village étaient alignés le long de la route. Un enfant de 7 ans est alors soudainement apparu sur la route et le conducteur de la jeep, la dernière du cortège, n’a pu éviter la collision. La voiture s'est d'abord arrêtée, mais il lui a été ordonné de poursuivre le trajet car la zone n’était pas considérée comme sûre par l’équipe de sécurité.

Certains des responsables américains étaient visiblement affectés par cet incident. Lors de la rencontre avec des réfugiés, parmi lesquels de nombreux enfants, un adjoint de Samantha Power s'est retourné pour cacher ses larmes.

L’ambassadrice est retournée sur le lieu de la tragédie quelques heures après pour rencontrer les parents du garçon en présence des habitants du village.

Samantha Power a indiqué qu’elle avait appris la mort de l’enfant avec une grande douleur et exprimé ses plus sincères condoléances, rapporte AP.