Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

jeudi 20 octobre 2016

La vérité sur les fameux casques blancs d'Alep invité par Hollande




Des vidéos diffusées sur internet ont suggéré que le groupe pourrait néanmoins avoir des connections avec des organisations terroristes telles que Al-Nosra. Sur une vidéo, il semblerait que des Casques Blancs aient participé à l'exécution d'un civil. 

D'ailleurs Raed Saleh, leur chef, reçu ente autres à l'Elysée, s'est par ailleurs vu interdire d'entrée aux Etats-Unis en avril 2016, mais a été autorisé à y revenir en septembre. Embarrassé par ces révélations, le porte parole du Département d'Etat, Mark Toner, avait été contraint d'expliquer que l'interdiction initiale de territoire était justifiée par le fait que les Casques Blancs étaient suspectés d'avoir des liens avec des groupes extrémistes.

Hollande, le roi des bourdes en tout genre


Mais l'impartialité des Casques blancs, qui se présentent comme une «ONG neutre, impartiale et humanitaire», peut être remise en question. En effet : les Etats-Unis les financent à hauteur de 100 millions de dollars et le gouvernement britannique à hauteur de 65 millions.

Proximité avec les groupes terroristes

D'après Vanessa Beeley, journaliste et chercheuse indépendante, les Casques blancs ne sont déployés que dans «les régions contrôlées par les terroristes» auxquels «ils fournissent des soins médicaux» et «acheminent des équipements par la Turquie».

Ils ont été filmés participant à l'exécution d'un civil à Alep. «Ils diffusent des vidéos, sur leurs pages et leurs réseaux sociaux : des exécutions de soldats et de civils arabes», relève la journaliste.

L'affirmation selon laquelle les Casques blancs revendiquent ne pas porter les armes est également sujette à caution. Il existe des photos montrant leurs membres portant des armes et célébrant les victoires militaires de l'organisation terroriste du Front al-Nosra, rebaptisée Front Fath al Sham.

Les Casques blancs bénéficient aussi des subventions de l'US AID, organisation humanitaire considérée comme très proche du renseignement américain, à hauteur de 23 millions de dollars. Le dirigeant actuel de l'ONG, Raed Saleh, a été expulsé des Etats Unis en 2016, après avoir été soupçonné de relations avec des groupes islamistes. Ce dernier a pourtant pu rencontrer le secrétaire d'Etat John Kerry en septembre dernier.

Pas si blancs que ça !

Tout porte à croire que tous, du président de la République à la presque totalité de nos députés – dont on se demande s’ils ont encore une cervelle pour identifier le vrai du faux -, se sont fait enfumer par les Casques blancs pour les apitoyer sur le sort de la malheureuse Syrie. La Syrie des bien-pensants, celle de l’opposition islamique, la Syrie anti-Assad chère à François Hollande et autres américanophiles.

La ville martyre d’Alep, si l’on en croit les Casques blancs, se réduit aux quartiers Est, ceux que les bombardements russo-syriens pilonnent pour forcer les « rebelles modérés » à se rendre ou à fuir.

Mais qui sont ces Casques blancs à qui le jury du prix Nobel a, finalement, refusé d’attribuer le prix Nobel de la paix ? Qui sont-ils vraiment ? Jacques Myard, le député anti-langue de bois, a posé la question aux représentants de cette ONG, invités par le gouvernement français à venir expliquer leur action humanitaire devant la commission des Affaires étrangères.

Inconscients de la réalité du terrain, les députés ont ovationné les Casques blancs qui avaient quitté leur uniforme d’ONG pour un costume cravate très propret. Les Casques blancs se présentent comme une organisation neutre et impartiale, sans lien avec aucun gouvernement. Pourtant, l’USAID leur a offert une belle enveloppe de 23 millions de dollars, don avoué par Mark Toner, porte-parole du département d’État.

Londres, par la voix de Boris Johnson, leur a signé un premier chèque de 23 millions de livres à valoir sur un total de 65, plus un camion de pompiers et tout un équipement de secours. L’Union européenne leur a fait parvenir 2 millions d’euros. Et pour la France ? Mystère…
Pourtant, quand M. Myard a demandé à Abdulrahman Almawwas, vice-président des Casques, « Mais qui êtes-vous vraiment ? N’êtes-vous pas sous l’influence des islamistes ? » celui-ci a répondu qu’il trouvait ces propos honteux ! Ce qui n’a pas empêché Pierre Lellouche de surenchérir avec cette question : « Qui représentez-vous vraiment ? » « C’est l’armée syrienne libre qui lutte contre le régime, lequel nous a obligé à prendre les armes », lui a-t-il été répondu.






L'index levé, le signe d'appartenance à Daesh




Les photos montrant les casques blancs avec Daesh sont innombrables sur le net


Il aurait suffi aux députés, à M. Valls et à M. Ayrault de s’interroger sur la réalité de cette « intox » en regardant sur Internet les différentes vidéos montrant les Casques blancs en action. Bien sûr, ces hommes en uniforme et casque blanc sauvent des vies, bien sûr, ils risquent leur vie sur le champ de bataille d’Alep notamment, mais à bien y regarder… Alors, regardons YouTube pour voir ces fameux sauveteurs dont le monde entier s’est entiché par une propagande très ciblée : des Casques blancs brandissent sur une place de la ville kalachnikov d’une main et le drapeau de l’État islamique de l’autre ; deux infirmiers qui se précipitent sur le cadavre d’un civil exécuté devant eux par un djihadiste ; un Casque blanc moustachu disant, avec le sourire : « Nous ramassons les corps des Shabiha (milice du régime Assad) et les jetons aux ordures. » Et, effectivement, deux Casques blancs font le V de la victoire sur un pick-up chargé de corps sur lesquels les bottes ont été prélevées. Et que dire de ce photographe, Mahmoud Aslan, posant fièrement au milieu de djihadistes qui sont en train d’égorger un garçonnet accusé d’espionnage, lequel photographe a diffusé une photo à la gloire des Casques blancs quelques jours plus tard : celle du petit garçon ensanglanté sagement assis dans une ambulance toute neuve !

Alors, que ces messieurs soient venus devant les représentants du peuple français pour maudire les avions russes et syriens en oubliant totalement les bombes chargées de clous, les snipers ou les obus que leurs amis islamistes envoient tous les jours sur les populations d’Alep-Ouest, cela est d’une indécence qui devrait nous faire réfléchir sur le but réel de ces « sauveteurs ».