Douga-3, la base militaire secrète de Tchernobyl
Depuis longtemps on pensait qu'il s'agissait d'un radar trans-horizon. Cette hypothèse a été confirmée publiquement au moment de la chute de l'Union soviétique et le système est maintenant connu sous le nom de « Douga-3 » ; il faisait partie du dispositif soviétique de veille lointaine des antimissiles balistiques. L'OTAN avait été au courant très tôt de ce système, l'avait photographié, et lui avait donné le nom de Steel Yard (surface d'acier).
Les Soviétiques ont travaillé sur des systèmes de radar pour la veille lointaine des anti-missiles balistiques au cours des années 1960, mais la plupart d'entre eux fonctionnaient à vue directe, si bien qu'ils ne servaient qu'à l'étude des trajectoires et à l'interception. Aucun d'entre eux ne permettait d'être alerté dès le lancement pour avoir le temps d'étudier l'attaque et de mettre en place une riposte. Comme à ce moment-là le réseau de satellites soviétiques d'alerte était peu développé, à la fin des années 1960 l'URSS a commencé à travailler sur des systèmes de radars trans-horizon.
Le premier système expérimental, le Duga-1, est construit près de Mykolaïv (Ukraine) et détecte avec succès des tirs effectués sur le cosmodrome de Baïkonour à 2 500 km. Ensuite vient le prototype Duga-2, construit sur le même site et capable de suivre des tirs depuis l'extrême-orient et à partir de sous-marins dans l'Océan Pacifique alors que les missiles volent en direction de la Nouvelle-Zemble. Ces deux prototypes sont dirigés vers l'Est et émettent avec une puissance relativement faible, mais la technique s'avérant bonne, on met en œuvre la construction d'un modèle véritablement opérationnel. Le nouveau Duga-3 est doté d'un émetteur et d'un récepteur séparés d'environ 60 km.
En 1976, un nouveau signal radio de forte puissance est détecté dans le monde entier et est rapidement surnommé « pic-vert russe », ou « moulinette à caviar », par les opérateurs radioamateurs. On estimait la puissance des émetteurs à 10 MW PIRE. En plus du brouillage occasionné sur les bandes radioamateurs ou sur les émissions des stations de radiodiffusion, on pouvait l'entendre de temps à autre dans le téléphone filaire, tant la puissance était considérable. Pour ces raisons, on a vu naître une industrie florissante de « filtres à pic-vert » et autres réducteurs de bruit.
Pour combattre ce brouillage, des radioamateurs eurent l'idée de générer un signal « inverse » synchronisé sur le signal original, mais l'idée, ne fonctionnant pas, fut vite abandonnée. On remarqua cependant qu'en émettant un signal du pic-vert enregistré à l'avance on arrivait à le faire changer de fréquence, ce qui amena à penser que la station réceptrice du radar était susceptible de différencier la signature vraie du radar d'une « imitation ».
Par triangulation on a rapidement déterminé que les signaux venaient d'Ukraine. En raison des petites erreurs instrumentales inévitables sur les différentes mesures exécutées par les militaires, on hésitait entre les abords de Kiev, Minsk, Tchernobyl, Gomel et Tchernihiv. Tous les rapports décrivaient le même type d'installation avec l'émetteur à seulement quelques kilomètres au sud-ouest de Tchernobyl (au sud de Minsk et au nord-ouest de Kiev) et le récepteur à environ 50 km au nord-ouest de Tchernobyl (à l'ouest de Chernihiv et au sud de Gomel). Bien qu'inconnues de la plupart des observateurs, l'OTAN était tout à fait au courant de ces installations et leur avait donné le nom de Steel Yard (surface d'acier).
Dès les tout premiers rapports on a suspecté des essais de radar trans-horizon, et ceci est resté la meilleure hypothèse tout au long de la guerre froide.
Il existait, bien sûr, d'autres théories allant du brouillage volontaire des stations de radiodiffusion occidentales jusqu'au brouillage des communications avec les sous-marins. Ces théories du brouillage s'effondrèrent rapidement lorsqu'on s'aperçut que Radio Moscou et d'autres stations pro-soviétiques étaient également fortement brouillées par le « pic-vert ». L'imagination ne manquant pas, on est allé encore plus loin dans la spéculation en avançant que ce pouvait être un système de contrôle de la météorologie, ou même de manipulation mentale.
Au fur et à mesure que les informations sur le signal devenaient disponibles, la thèse du radar s'imposait. En particulier quand on a découvert que dans chaque impulsion, le signal était formé d'une structure parfaitement reconnaissable qui a pu être identifiée à une séquence binaire pseudo-aléatoire sur 31 bits avec une durée de 100 μs par bit formant des impulsions de 3,1 ms. Cette séquence, utilisable dans une chirped pulse amplification (en) (CPA) de 100 μs donnerait une résolution de 15 km (distance parcourue par la lumière en 50 μs). Quand un deuxième « pic-vert » fit son apparition — situé très à l'Est de la Russie, mais également pointé vers les États-Unis pour couvrir les zones invisibles par le premier dispositif — la thèse du radar devint inéluctable.
En 1988, la Federal Communications Commission (FCC, agence américaine chargée de la régulation des télécommunications) dirigea une étude sur le signal du pic-vert. L'analyse des résultats montra une période entre deux impulsions de 90 ms, un spectre de fréquence allant de 7 à 19 MHz, une bande passante de 0,02 à 0,8 MHz et un temps habituel de transmission de 7 min.
Le signal présentait trois taux de répétition : 10 Hz, 16 Hz et 20 Hz.
Le taux le plus fréquent était 10 Hz, les taux de 16 Hz et 20 Hz restant assez rares.
La bande passante la plus courante était de 40 kHz.
À partir de la fin des années 1980, alors que la FCC publiait ses études sur le sujet, les signaux devinrent moins fréquents, jusqu'à disparaître complètement en 1989. Bien que les raisons de l'arrêt du Duga-3 n'aient jamais été rendues publiques, la modification de l'équilibre stratégique après la fin de la guerre froide au sortir des années 1980 a probablement joué son rôle dans cette décision. Le succès des satellites de veille lointaine US-KS10, entrés en service au début des années 1980 a été un autre facteur de déclin du Duga-3, d'autant qu'à partir de ce moment plusieurs de ces satellites formaient un important réseau. Les satellites fournissent des informations instantanées, directes et extrêmement fiables alors que les radars peuvent être brouillés et que leur efficacité trans-horizon est liée aux conditions atmosphériques.
Si on en croit les rapports, les installations de Komsomolsk-sur-l'Amour en Sibérie ont été déclassées en novembre 1989, puis démantelées. La photographie de Google Maps de la région confirme que l'antenne a bien été enlevée.
Le site de Mykolaïv semble également avoir été démantelé d'après les vues aériennes de Google Earth.
Pour ce qui est du site du premier Duga-3 qui se trouve dans la zone de sécurité (Zone d'exclusion de Tchernobyl) de 30 km autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl, il semble bien avoir été définitivement désactivé car aucun ordre de maintenance ne figure dans les négociations entre la Russie et l'Ukraine concernant les radars de veille lointaine. En revanche, l'antenne est toujours en place, elle a été largement photographiée et a été utilisée par des radioamateurs comme pylône de transmission pour y installer leurs propres antennes mais elle sera également démontée dans un avenir proche.
Coordonnées géographiques
Duga-1 et -2, Mykolaïv, 47° 02′ 28.33″ N, 32° 11′ 57.29″ E
Duga-3 (ouest), Gomel/Minsk, 51° 18′ 19.06″ N, 30° 03′ 57.35″ E et 51° 38′ 15.98″ N, 30° 42′ 10.41″ E
Duga-3 (est), Komsomolsk-sur-l'Amour, 50° 53′ 34.66″ N, 136° 50′ 12.38″ E et 50° 23′ 07.98″ N, 137° 19′ 41.87″ E
Le réalisateur ukrainien Fiodor Alexandrovitch a réalisé en 2015 un film-enquête intitulé en français Le Pic-vert russe, dans lequel il développe l'hypothèse que la catastrophe de Tchernobyl ait permis de masquer l'échec technologique du système Duga, dont deux antennes étaient installées à proximité du site. Il met en cause Vassily Chamchine (1926-2009), apparatchik soviétique devenu Ministre des télécommunications de l'URSS, fonction qu'il a assurée d'octobre 1980 à juin 1989.
Sachant ce que l’on sait maintenant sur les capacités du virus Stuxnet du Mossad et le sabotage pur et simple des réacteurs de Fukushima, entre autres, nous avons besoin de réévaluer Tchernobyl.
Je suis tombé sur ce lien lors de l’étude des diverses installations de type HAARP à travers le monde, qui ont tous été précédées par le phénomène du « pic-vert » russe dans les années 70 et 80. Chose intéressante, la géante « surface d’acier » [« Steel Yard »] comme l’OTAN l’avait appelée, se trouve à Tchernobyl, en Ukraine. Dans la « zone d’exclusion » du réacteur de Tchernobyl aujourd’hui disparu.
Pourquoi alors ce réacteur a-t-il été détruit? Des représailles? Voyez vous-même.
Coïncidence? Ou sabotage délibéré!
Wikipedia dit:
Le Pic-vert russe était un signal radio soviétique notoire que l’on pouvait entendre sur les bandes de radio à ondes courtes dans le monde entier entre Juillet 1976 et Décembre 1989. Cela ressemblait à un bruit tapant répétitif fort, à 10 Hz, donnant lieu au nom « Pic-vert ». Les sauts de fréquence aléatoires ont perturbé les diffusions légitimes, la radio amateur, les transmissions de services publics, et ont abouti à des milliers de plaintes de nombreux pays à travers le monde. Le signal a longtemps été considéré comme celui d’un système radar trans-horizon (OTH). Cette théorie a été confirmée publiquement après la chute de l’Union soviétique, et est maintenant connue pour être le système Duga-3 (en russe: ???? – 3) [1], qui fait partie du réseau d’alerte rapide ABM soviétique. Le renseignement militaire de l’OTAN avait photographié le système et lui avait donné le nom de rapport de l’OTAN « Steel Yard ».
Et parfaitement abandonné maintenant, comme il était situé dans la « zone morte » nucléaire des 30 km après la catastrophe de Tchernobyl.
Ils n’ont même pas pu embarqué le réseau d’antennes massif où que ce soit, il était tellement contaminé.
Le témoignage d’un lanceur d’alerte
En creusant un peu autour de moi et je trouve ceci:
La centrale nucléaire de Tchernobyl a été détruite par un agent étranger! Le Département de l’énergie nucléaire, l’Académie des sciences avec ses instituts de recherche et de conception n’étaient pas prêts pour un tel désastre inattendu. L’holocauste nucléaire de Tchernobyl n’était pas un accident. Les réacteurs nucléaires ont un niveau élevé de fiabilité prouvée par un certain nombre de tests. Les pompes à eau des systèmes de refroidissement primaires et de remplacement n’ont pas pu être simultanément désactivés. L’image du réacteur explosé a été prise trop opportunément par le satellite américain qui a été « accidentellement » sur la bonne orbite au-dessus du 4ème bloc à ce moment même. Les faits et les développements logiquement analysés de la « guerre froide » dans le 50ème spectacle de la catastrophe de Tchernobyl n’ont pas été un accident. Cela a été le sabotage à grande échelle du siècle, ce qui a donné lieu à l’écroulement de la base économique de l’URSS et du système socialiste « soviétique » en général. Les adversaires de l’URSS ont fait une utilisation efficace de la négligence et de l’incompétence du gouvernement dirigé par Gorbatchev ainsi que le manque de contrôle suffisant des zones réglementées.
V. Baranov, ancien chef d’état-major adjoint des Forces de la zone spéciale dans la région de la centrale de Tchernobyl, colonel à la retraite (Source)
D’étranges anomalies… encore une fois
Regardez les problèmes inexplicables expérimentés à la centrale de Tchernobyl-étonnamment similaires à Fukushima sans le tsunami:
La catastrophe a commencé lors d’un test de systèmes, le samedi 26 Avril 1986, au réacteur numéro quatre de la centrale de Tchernobyl, qui est près de la ville de Pripiat et dans une proximité avec la frontière administrative de la rivière du Bélarus et du Dniepr. Il y a eu une montée subite du débit de sortie, et quand un arrêt d’urgence a été tenté, un pic plus extrême dans la puissance de sortie s’est produit, ce qui a conduit à une rupture de la cuve du réacteur et à une série d’explosions. (Wiki)
Une surtension lors d’un contrôle de routine? Un arrêt d’urgence qui a échoué et a causé un pic? Je veux dire, allez.
« La vérité est un bouclier et une cuirasse ». – Ce qui est une contre-vérité. Ceci fait totalement sens. […]
La compréhension générale du Pic-vert varie, mais cela va aussi loin que d’être possiblement un dispositif de contrôle mental, similaire à HAARP.
Le jeu d’ordinateur S.T.A.L.K.E.R. de développement ukrainien a une intrigue centrée sur la centrale nucléaire de Tchernobyl et sur l’accident nucléaire qui a eu lieu là. Le jeu propose de manière forte les emplacements réels dans la région, y compris l’arrangement du Duga-3. Celui-ci est présenté comme le « point chaud du cerveau », un dispositif de contrôle de l’esprit dans une vaste zone qui doit être désactivée par le joueur. (Source)
Le Pic-vert russe est également apparu sur la chaîne History Channel sur « That’s impossible » comme un dispositif de contrôle de la météo soupçonné d’être utilisé par l’U.R.S.S. (diffusion originale du 01/05/2010, à 10 heures CDT).
Sur un documentaire de BBC Horizon, le mystérieux M. Tesla, le docteur Andrew Michrowski (l’Association planétaire pour l’énergie propre) a spéculé que le pic-vert pourrait en fait être un émetteur soviétique de contrôle de l’esprit, s’imposant sur la capacité des gens à penser rationnellement et à rester calme. (Date de diffusion originale 20 Décembre 1982, source)
En 1982, le président américain Ronald Reagan a approuvé un plan de la CIA pour saboter l’économie de l’Union soviétique par des transferts secrets de technologie qui contenaient des dysfonctionnements cachés, y compris des logiciels qui ont déclenché plus tard une énorme explosion dans une conduite de gaz, selon un ancien responsable de la Maison Blanche.
Thomas Reed, un ancien secrétaire de la Force aérienne et membre du Conseil national de sécurité, décrit l’épisode dans un livre, Dans l’abysse: Histoire d’un connaisseur de la guerre froide, qui sera publiée le mois prochain.
Reed écrit que l’explosion du pipeline de Sibérie était juste un exemple de « guerre économique aux yeux froids » contre l’Union soviétique que la CIA a mené sous la direction de William Casey au cours des dernières années de la guerre froide.
« Afin de perturber l’approvisionnement soviétique de gaz, ses recettes en devises de l’Ouest, et l’économie intérieure russe, le logiciel du pipeline qui était de faire fonctionner les pompes, les turbines et les vannes a été programmé pour se détraquer, après un intervalle de temps raisonnable, et pour réinitialiser les vitesses de pompes et les paramètres de soupape pour produire des pressions bien au-delà de celles jugées acceptables par les joints et les soudures des pipelines », écrit Reed.
« Le résultat a été l’explosion non-nucléaire la plus monumentale et un feu jamais vu depuis l’espace. » Les satellites américains ont capté l’explosion.
Bien qu’il n’y ait pas eu de victimes physiques de l’explosion du pipeline, il y avait des dommages importants pour l’économie soviétique. » (Source)
The Beat Goes On
Et ainsi de la poursuite incessante pour le pouvoir mondial. Grosse affaire. Comme d’habitude. C’est bien de savoir que tout cela revient à la lumière, même si c’est avec du retard.
La Russie reconstitue son réseau de radars militaires
Ce système permettra de détecter le déplacement de tous les appareils en vol à l’Ouest de son emplacement et d'enregistrer tout lancement de missiles de croisière à une distance de 3000 km.
La connaissance est un gage de la paix Le contrôle du territoire par un radar militaire est la garantie d’une défense antimissile fiable. L’effondrement de l’URSS a provoqué des dysfonctionnements dans ce système. En 1991, de nombreux systèmes de défense antimissile et des radars de prévention se sont retrouvés sur le territoire des Etats étrangers.
Quant aux sites militaires qui sont restés sous le contrôle russe, qu’ils soient à l’intérieur du pays ou à l’étranger, peu à peu, ils sont devenus obsolètes. En même temps, les anciens alliés de l’URSS parmi les pays de l’Europe de l’Est sont devenus des membres de l’OTAN. Tous ces facteurs représentent une menace potentielle à la sécurité de la Russie malgré le fait que la probabilité d’un conflit armé sur le front de l’Est est beaucoup moins importante par rapport à il y a 30 ans. Le radar Konteïner qui a été mis en service en Mordovie, est le premier de la nouvelle série des radars horizontaux de nouvelle génération. Outre les stations Voronej qui font partie du système de radars de prévention, ce nouveau radar vise à reconstituer le système de défense des radars russes. La physique et la géographie
Le rayon d’action des stations radar classiques est limité par l’horizon, si ces stations se trouvent à la surface de la Terre, car l’onde radio se déplace en ligne droite, n’étant pas capable de faire le tour de la Terre. Par conséquent, les objets qui volent à basse altitude peuvent échapper au radar. En outre, plus le radar est éloigné, plus la zone morte que le radar n’est pas en mesure de contrôler est importante. L’élaboration des radars transhorizon (OTC) a commencé dans les années 1940. Au départ, ces systèmes fonctionnaient dans le diapason des grandes ondes (GO). Ces ondes sont capables de faire le tour de la Terre. Mais pour ce type de radars, il fallait des antennes énormes et des puissances importantes, (c’est d’ailleurs aussi le cas pour les radars en ondes courtes (OC)). Résultat, les concepteurs ont abandonné ce projet faute de rentabilité. Ensuite, les ingénieurs ont misé sur les ondes courtes.
Ces ondes se déplacent dans l’atmosphère à une distance qui dépend de la puissance de l'émetteur, se reflétant dans l’ionosphère. Ce principe a longtemps été utilisé dans la liaison radio, mais la détection des objets dans l’atmosphère par le biais des ondes courtes était considérée comme impossible pendant très longtemps.
La station 5H32 Douga a été le premier radar de cette catégorie, mis en place dans l’Union soviétique. Trois radars de cette catégorie ont été mis en place dans les années 1980 en Russie : dans l’Extrême-Orient près de Komsomolsk-sur-Amour et en Ukraine, près de Tchernobyl et Nikolaïev. Les radars semblaient être très efficaces, mais leur exploitation s’est arrêtée à cause de la catastrophe de Tchernobyl et l’effondrement de l’URSS. Dans les années 1990 deux nouvelles stations, Teletset Volna, développées par l’Institut de recherche sur les liaisons radio (NIIDAR), ont été mises en service.
Ensuite, au début des années 2000, deux autres stations radar sont entrées en service – Podsolnoukh et Lagouna. Ces radars construits sur les côtes étaient utilisés pour contrôler la situation à la surface de la Terre dans un rayon de 200 miles. Ces stations fonctionnent d’après le principe du « faisceau de surface », en utilisant la capacité des ondes courtes à s’étendre au-delà de l’horizon grâce à la diffraction le long de la surface de la mer. Dans le même temps, les travaux sur le futur radar du projet 29B6 Konteïner ont commencé.
Selon le rapport technique, la station est capable de détecter des cibles à une distance de plus de 3000 km et à une altitude de 100 km. La station est également capable de déterminer avec précision les coordonnées de l'objet détecté. Le projet Konteïner dispose d'un champ de vision de 180 degrés, ce qui lui permet de réduire le nombre de stations observées pour une observation circulaire et d'augmenter la densité du champ de radar à l’aide du chevauchement de la zone de détection. Un autre avantage important de la station réside dans ses caractéristiques économiques : le radar est monté à partir de modules préfabriqués, ce qui facilite et baisse le coût du montage. Le complexe déployé en Mordovie est composé de plusieurs tours avec des antennes placées sur elles, ainsi que de plusieurs modules dotés du matériel pour le traitement des signaux. Le complexe de réception se trouve près de la ville de Kovylkino.
Le radar émetteur 29B6 est situé à environ 300 kilomètres de là, dans la région de Nijni Novgorod, près de la ville de Gorodets. Une deuxième station du projet Konteïner sera construite dans l'Extrême-Orient russe. En tout, six stations de ce type seront mises en service d’ici à 2020. Avec les radars Voronej, ils assureront une protection complète des frontières russes, détectant d’éventuels missiles balistiques, les vols d'avions, les aéronefs, les véhicules aériens sans pilote et des missiles de croisière semi-furtifs.
Zen Gardner