Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

jeudi 22 septembre 2016

NVB évoque "600 signalements" d'élèves radicalisés et dangereux


La radicalisation est un phénomène qui n'épargne pas les cours des collèges et des lycées. Invitée ce jeudi 22 septembre sur RMC et BFM TV, la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud Belkacem a été interrogée sur les cas de radicalisation recensés chez les élèves.

"Il y a des élèves considérés comme dangereux. Aux dernières données remontées, on avait 600 signalements", indique la ministre, expliquant que ce chiffre doit néanmoins être pris avec prudence. "Ça ne veut pas dire que chacun de ces élèves est dangereux", tempère-t-elle, expliquant que ce sont des "propos qui sont tenus, des comportements qui semblent suspects", qui font l'objet de signalements en coopération avec le ministère de l'Intérieur.



 Une fois un élève inquiétant signalé, "s'enclenche une cellule de suivi préfectoral (...) qui va permettre de remonter le fil, de voir la famille, de vérifier l'état du jeune et si la dangerosité est avérée de le retirer de l'école" détaille encore Najat Vallaud-Belkacem. En ce qui concerne les enseignants, la ministre évoque "moins d'une dizaine" de signalements pour radicalisation. Pour ceux-là, ce sont des procédures de "suspension" ou "d'exclusion" qui sont enclenchées par le ministère de l'Éducation.

Ces précisions de la ministre interviennent après l'arrestation la semaine dernière de plusieurs adolescents soupçonnés de fomenter une attentat en France, sous l'influence du propagandiste de Daech, Rachid Kassim, via l'application Telegram.