Selon une étude du constructeur Boeing, l'avion du Vol MH370 disparu en mars 2014 aurait effectué un plongeon à une vitesse très élevée, dans la zone de l'océan Indien où les autorités australiennes mènent actuellement leurs recherches.
Le mystère de la disparition du vol MH370 semble se dissiper quelque peu : d'après une nouvelle étude publiée par Boeing, l'avion serait venu à bout de ses réserves de carburant, le matin du 9 mars. Cela aurait provoqué, dans un premier temps, un ralentissement de l'appareil, puis une chute de celui-ci, depuis une hauteur de 35 000 pieds (10 600 mètres environ), à une vitesse comprise entre 12 000 et 20 000 pieds par minute (220 à 365 km/h environ).
A cette vitesse, l'impact de l'avion sur la surface de l'eau aurait été extrêmement violent, ont affirmé les scientifiques qui ont participé au rapport. Le lieu du choc se situerait dans la zone de l'océan Indien où les autorités australiennes cherchent actuellement des débris de l'engin.
Jusqu'à présent, l'organisme gouvernemental australien chargé de ces recherches, la Joint Agency Coordination Centre (JACC), n'a pu fournir aucune explication à la disparition du vol.
Le 28 juillet, toutefois, la JACC avait affirmé que l'exploitation d'un simulateur de vol personnel du pilote du Boeing avait «montré que quelqu'un avait élaboré une trajectoire menant au sud de l'océan Indien». Le simulateur avait été trouvé dans la maison du pilote, Zaharie Ahmad Shah.