mardi 17 mai 2016
Daesh a perdu près de la moitié du territoire conquis en Irak
Daesh a perdu près de la moitié du territoire qu’il avait réussi à conquérir en Irak, mais ses pertes sont moins importantes en Syrie, selon les dernières estimations rendues publiques par le Pentagone.
Selon le porte-parole du Pentagone Peter Cook, le groupe Etat islamique a perdu « environ 45% » du territoire qu’il avait conquis en Irak. Et « le chiffre pour la Syrie est compris quelque part entre 16 et 20% », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse au Pentagone.
En juin 2014, le groupe ultraradical sunnite avait lancé une offensive en Irak qui lui avait permis de s’emparer de vastes pans du territoire irakien à l’ouest et au nord de Bagdad, puis de prendre la capitale de la province d’Al-Anbar, Ramadi, en 2015.
Depuis, l’armée irakienne, les milices et les forces kurdes ont regagné du terrain face à Daesh dans le nord de l’Irak et dans la province d’Al-Anbar, en reprenant notamment Ramadi ainsi que la ville de Hit. De larges parts d’Al-Anbar restent toutefois aux mains des jihadistes, notamment Fallouja, ainsi que la grande majorité de la province de Ninive (nord), dont sa capitale et deuxième ville d’Irak, Mossoul.
Et Daesh reste capable de mener des attentats meurtriers dans les territoires contrôlés par le gouvernement fédéral, comme à Bagdad où trois attentats revendiqués par le groupe jihadiste ont fait près de 100 morts en une journée la semaine dernière.