Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

dimanche 17 avril 2016

«une partie des musulmans a dansé lors des attentats»


Source: AFP


Le ministre belge de l'Intérieur, Jan Jambon, a déclaré au quotidien De Standaard que la politique d'intégration des étrangers en Belgique a échoué, arguant qu' «une partie significative de la communauté musulmane a dansé à l'occasion des attentats».

Figure incontournable de la Nouvelle alliance flamande (N-VA), parti au centre de la coalition de droite au pouvoir depuis octobre 2014, Jan Jambon n'indique pour pas pour autant à quels attentats il fait référence, ceux de Paris ou ceux de Bruxelles.

«lls ont jeté des pierres et des bouteilles en direction de la police et de la presse au moment de l'arrestation de Salah Abdeslam (le seul survivant des commandos jihadistes du 13 novembre à Paris, interpellé le 18 mars dans sa commune bruxelloise de Molenbeek, ndlr). C'est ça le vrai problème», juge-t-il.

«Les terroristes, on peut les arrêter, les écarter de la société. Mais ils ne sont qu'une pustule. En dessous se trouve un cancer beaucoup plus difficile à traiter. Nous pouvons le faire, mais pas du jour au lendemain», assure encore le ministre, qui revendique de dépasser «la pensée politiquement correcte» et d'«appeler un chat un chat».

Une énième sortie médiatique qui fait polémique

Par ailleurs, le responsable belge estime que le «danger» lié à la radicalisation de jeunes issus des troisième et quatrième générations de l'immigration a désormais «trop profondément pris racine» dans certains quartiers, car la Belgique «a ignoré pendant des années les signaux de détresse».

Après les attentats du 13 novembre, Jan Jambon avait créé la polémique en promettant de «nettoyer Molenbeek», quand il était apparu que plusieurs membres des commandos ayant frappé Paris étaient issus de cette commune qui a désormais la réputation d'être un des principaux foyers du jihadisme en Europe.

En mars dernier, largement mis en cause par le parlement réuni en session exceptionnelle, suite aux attentats qui ont tué 31 personnes à Bruxelles , il avait alors affirmé assumer la responsabilité politique de l’échec des services de renseignements belges dans ce terrible drame.