«J'ai découvert qu'il y avait au moins 6 vigiles qui n'étaient pas venus du tout le soir des attentats du 13 novembre», a affirmé Jesse Hughes au micro de Fox Business mercredi soir, et relayé par des médias français dont «L'Obs» ou encore «Le Figaro» dont le titre montre à quel point le rockeur n'y va pas par quatre chemins: «Le leader des Eagles of Death Metal accuse la sécurité du Bataclan de complicité».
Si Jesse Hughes dit ne pas vouloir faire de «déclaration officielle pour ne pas gêner l'enquête en cours», le chanteur du groupe Eagles of Death Metal qui jouait le funeste soir des attentats du 13 novembre qui a tué plus de nonante de ses fans, a néanmoins glissé à l'antenne: «Il semble assez évident qu'ils avaient une raison de ne pas se présenter!».
Résultat: «La Dépêche» titre «Le leader des Eagles of Death Metal porte de très graves accusations contre le Bataclan»; RTL parle de «suspicions surprenantes», «Le Parisien» parle de [ses] soupçons et au magazine français le plus à droite sur l'échiquier politique français, «Valeurs Actuelles» que «Pour le leader des Eagles of Death Metal, la sécurité du Bataclan "savait"»