Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

jeudi 2 avril 2015

Les services secrets Français et Algériens sont responsables des attentats du métro Saint Michel en 1995





Depuis 1992, la violence qui ravage l’Algérie nous est présentée comme une guerre d’intégristes islamistes contre des militaires qui se battent pour sauver la démocratie. Quant à la France, elle se serait contentée d’une bienveillante « neutralité ». Aujourd’hui, ce scénario apparaît comme une vaste construction médiatique.

C’est ce que montrent, preuves à l’appui, les auteurs de ce livre explosif. Pendant six ans, ils ont enquêté en Europe et en Algérie, recueillant des dizaines de témoignages, recoupant des centaines de sources.

Ils montrent ainsi comment, dès 1980, un petit groupe de généraux algériens a conquis progressivement le pouvoir tout en développant les réseaux de corruption de la « françalgérie ».

Depuis 1988, ils ont instrumentalisé l’islamisme radical, notamment pour s’assurer le soutien durable de Paris. Et depuis 1992, ils ont lancé une terrible « troisième guerre » d’Algérie en multipliant les opérations « attribuées aux islamistes » : assassinat du président Boudiaf, meurtres d’intellectuels, massacres de civils et de militaires… Pour faire pression sur la France, leurs services secrets ont organisé de spectaculaires actions de « guerre psychologique » contre des citoyens français, en Algérie comme dans l’Hexagone : enlèvement des époux Thévenot en 1993, détournement d’un Airbus d’Air France en 1994, attentats de Paris en 1995, assassinats des moines de Tibéhirine en 1996…

Pour la première fois, ce livre démonte les rouages de l’extraordinaire machine de désinformation conçue par les généraux algériens, et les complicités dont ils ont bénéficié en France, pour cacher à l’opinion publique occidentale le seul but de la guerre qu’ils mènent contre leur propre peuple : se maintenir au pouvoir à tout prix, pour conserver les milliards de dollars de la « corruption pétrolière ».

TF121