Après plusieurs contretemps, le nouveau système de traitement des données issues de la surveillance des télécommunications est désormais pleinement opérationnel.
Le nouveau système aurait déjà dû entrer en service en 2011, trois ans après la décision de remplacer l'ancien. Mais en septembre 2013, les autorités fédérales ont constaté que l'entreprise chargée de livrer le nouveau système ne parvenait pas à honorer la commande. Le projet a subi à plusieurs reprises des retards dus à des complications d'ordre technique et à des difficultés de livraison, écrit lundi dans un communiqué le Service de surveillance de la correspondance par poste et télécommunication.
Le signal d'alarme a été tiré et il a été mis fin à la collaboration avec cette entreprise, après qu'il en aura coûté 18 millions de francs à la Confédération. Berne s'est dès lors retourné vers le fabricant d'une solution qui avait également été évaluée, à savoir l'entreprise israélienne Verint, dont une filiale allemande avait fourni le précédent système.
Le nouveau système de surveillance a été introduit progressivement dès l'hiver 2013-14 et est pleinement opérationnel depuis lundi. Il a coûté 13 millions de francs, précise le service dépendant du Département fédéral de justice et police.
L'exploitation du nouveau système de traitement des données permet au Service de surveillance de la correspondance par poste et télécommunication de remplir son rôle. Celui-ci consiste à se procurer, auprès des fournisseurs de services de télécommunication et de services postaux toutes les informations demandées par les organes de poursuite pénale cantonaux et fédéraux pour élucider des infractions graves, précise le service.
ATS