Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

mardi 10 février 2015

Revivez la Grande Guerre en couleur


Des passionnés ont passé des clichés du premier conflit mondial au filtre informatique et colorisé les tranchées. Le résultat est poignant.

 Des soldats néo-zélandais à côté d'un tank Mk IV, le numéro J32 du 10e bataillon, dans une tranchée près de Gommecourt dans le Nord-Pas-de-Calais. Cette version des premiers chars de combat remonte à 1917. On distinguait les chars avec canon (Male) et de mitrailleuses (Female).
Bild: Royston Leonard (col), Henry James Sanders/Nationa


 Des marins français découvrent un sous-marins allemands, échoués dans le Pas-de-Calais en août 1917. Endommagé, le U-61 finit par approcher la côte et se rendre aux soldats alliés.
Paul Reynolds (col.), ECPAD (pict.)


 Un mortier de 3 pouces dans une tranchée fortifiée. Ces soldats étaient du West Yorkshire Regiment, le 6 février 1918.
Doug (col.), IWM (pict.)


 Un blessé canadien trouve un peu de café, à quelques mètres des lignes allemandes près de la «colline 70», en août 1917 dans le Nord-Pas-de-Calais .
Doug (col.), Archives of Ontario (pict.)


 Des soldats allemands, dans une pose probablement organisée. Celui de droite utilise des jumelles surélevées pour observer le No-man's-land sans risque.
Royston Leonard (col.)


 Les alliés n'étaient pas les seuls à s'essayer aux chars de combats pour franchir les tranchées. Ici, un A7V Sturmpanzerwagen capturé par une division néo-zélandaise près de Frémicourt, dans le Nord-Pas-de-Calais le 31 août 1918. Le char sera utilisé lors d'une parade à Londres.
Doug (col.)


 La boue pouvait faire plus de dégâts que les balles. Ici, un sergent du Lancashire Fusiliers sort d'un abris innondé, en janvier 1917 près de Ploegsteert.
Doug (col.), IWM (pict.)


Ce rare cliché montrerait des soldats du Wiltshire Regiment à l'assaut de Thiepval, durant la bataille de la Somme, le 7 août 1916. Cette série de combats a été le plus meurtrier de toute l'histoire de l'Angleterre. 
Doug (col.), Ernest Brooks, IWM (pict.)


 Le peintre Jean-Julien Lemordant (1878-1968), formé aux beaux-arts de Rennes, perdra la vue lors de la bataille de l'Artois. Photo de 1917.
Bibliothèque Nationale de France (pict.)


 Soldats indiens arrivant sur le théâtre européen. 
Royston Leonard (col.)


 Photo célèbre qui résume beaucoup du carnage industriel d'alors. Des soldats du 55th (West Lancashire) Division sont évacués près de Bethune après une attaque aux gaz qui les a rendus aveugles. Les bandages rudimentaires étaient sensés réduire la douleur.
Doug (col.), IWM (pict.)


 Le tank «escapade» est tombé aux mains des allemands, près de Cambrai en France, en novembre 1917.
Royston Leonard (col.)


 Des Lancashire Fusiliers dans la boue d'une tranchée de communication entre les lignes, en janvier 1917, près du bois de Ploegsteert. L'après-midi même, un bombardement allemand tuait 19 hommes du même groupe.
Royston Leonard (col.), IWM, John Warwick Brooke 


La bataille de Paschendale est restée dans les mémoires comme un carnage dans un bain de boue. Ici, des australiens ont organisé un poste pour une mitrailleuse, le 28 septembre 1917.
Royston Leonard (col.)


On peut être amateur de photoshop et des archives. C'est ce qu'ont prouvé plusieurs mordus dont les œuvres sont rassemblées sur un site Internet spécialisé, «warhistoryonline».

La plupart des clichés ne sont pas de grandes images classiques du premier conflit mondial, durant lequel les caméras et autres appareils photographiques étaient rares en première ligne.

Les passionnés se sont au contraire concentrés sur des cartes postales ou photos volées de la vie quotidienne, au front où à l'arrière. Beaucoup montrent des soldats de l'Empire britannique, mais les Allemands ne sont pas en reste.