Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

jeudi 19 février 2015

Le Pentagone a dépensé 41,6 millions de dollars en Viagra en 2014


Depuis 2011, le Pentagone a investi près de 300 millions de dollars en pilules contre les troubles de l'érection, qui touchent de plus en plus d'hommes au sein du personnel militaire.

Le Pentagone dépense des sommes colossales en... stimulants sexuels. Selon le site Military Times, citant l'agence de santé du département de la Défense américaine (Defense Health Agency), plus de 82,24 millions de dollars (un peu plus de 72 millions d'euros) ont été dépensés par le Pentagone en pilules contre les troubles de l'érection, en 2014. Parmi cette somme, 41,6 millions de dollars ont été consacrés au seul Viagra.

Près de 300 millions de dollars investis depuis 2011

Au total, depuis 2011, 294 millions de dollars (plus de 258 millions d'euros) ont été investis dans ces médicaments, qu'il s'agisse de Viagra, de Cialis, de Levitra, ou d'autres types de pilules soignant les dysfonctionnements érectiles, précise Military Times, qui indique, à titre de comparaison, qu'il s'agit du prix de quatre avions F-35 de l'armée américaine.

Selon la DHA, 1,18 million de prescriptions pour des médicaments visant à traiter les troubles de l'érection ont été retirées en 2014, aussi bien par du personnel militaire en fonction, que par des retraités de l'armée et des proches éligibles.

De plus en plus de personnel militaire concerné

D'après un rapport publié en septembre dernier, les forces militaires actives sont de plus en plus touchées par les problèmes d'érection, généralement liés à des troubles psychologiques et non physiques. Le nombre d'hommes concernés aurait même doublé entre 2004 et 2014.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en jeu dans les problèmes d'érection, rappelle Military Times: les situations de stress post-traumatique, la dépression, l'anxiété, mais aussi la maladie, les blessures ou la vieillesse.