Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

jeudi 26 février 2015

"Jihadi John" serait Mohammed Emwazi


Selon le Washington Post, l'homme en combinaison noire qui a décapité de nombreux otages depuis le mois d'août dernier au nom de l'État islamique est un jeune londonien prénomé Mohammed Emwazi.

L'homme aurait grandi dans une famille tout à fait normale de la classe moyenne dans l'ouest londonien. Il aurait rejoint la Syrie en 2012 et le groupe qui allait devenir l'État islamique. Il deviendra l'un des symboles de ce dernier avec cette série macabre de vidéos.

Pour l'identifier, les autorités auraient utilisé des techniques variées, comme l'analyse de la voix ou l'entretien avec des otages libérés.

Selon le journal américain, il serait né au Koweït. Tout en étant très croyant, barbu, il aimait porter des beaux vêtements.


Un des combattants de l'EI les plus recherchés 

Les services de renseignement analysent depuis des mois les enregistrements pour tenter de mettre un nom sur la voix de celui qui figure parmi les combattants les plus recherchés de l'EI. Le Premier ministre David Cameron avait confirmé qu'il s'agissait vraisemblablement d'un Britannique, mais les services de sécurité avaient refusé de s'avancer sur son identité, afin de ne pas gêner la traque.

"Jihadi John" doit son surnom à d'anciens otages occidentaux qu'il était chargé de surveiller, à la tête d'un petit groupe baptisé les "Beatles". Il est apparu pour la première fois dans une vidéo diffusée après l'exécution du journaliste américain James Foley, au mois d'août 2014.

Il figurait à l'image lors des décapitations d'un second journaliste américain, Steven Sotloff, du travailleur humanitaire britannique David Haines, du chauffeur de taxi de Manchester Alan Henning, et de l'Américain Abdul-Rahman Kassig. Le mois dernier, il était également présent sur des images au moment de la mise à mort des otages japonais Haruna Yukawa puis Kenji Goto.