Personne n'arrive à la cheville d'Aqsa Mahmood lorsqu'il s'agit de motiver des jeunes femmes à aller faire le jihad, selon la chaîne de télévision américaine CNN.
Egalement appelée, «épouse de l'EI», Aqsa Mahmood (photo) est une sorte de porte-parole pour le groupe terroriste. Elle est soupçonnée d'avoir été en contact avec les trois lycéennes britanniques parties faire le jihad en Syrie.
Le récent départ de trois jeunes lycéennes britanniques, parties rejoindre le groupe Etat islamique en Syrie, a suscité de vives réactions en Grande-Bretagne, mais également dans de nombreux autres pays. Les parents de Shamina Begum, 15 ans, Kadis Sultan, 16 ans, et Amira Abase, 15 ans, reprochent aux autorités de ne pas être intervenues afin d'empêcher les filles de quitter le pays. Les trois jeunes entretenaient en effet des contacts réguliers avec des membres du groupe EI via internet.
Désespérés, les parents font notamment allusion à un Tweet publié par Shamina Begum pour contacter Aqsa Mahmood qui avait quitté l'Ecosse en 2013 alors qu'elle n'avait que 19 ans. Désormais installée en Syrie, elle recrute d'autres jeunes femmes au nom du groupe terroriste, écrit mardi la chaîne de télévision américaine CNN sur son site.
Egalement appelée, «épouse de l'EI», Aqsa Mahmood, 21 ans aujourd'hui, est une sorte de porte-parole pour les jihadistes. Elle est très active sur les réseaux sociaux, ce qui peut expliquer en partie son succès à motiver des jeunes femmes à faire le jihad. Une de ses stratégies consiste notamment à répondre individuellement aux demandes posées par les internautes. En avril, elle a également donné des conseils pratiques sur la manière dont il faut faire sa valise avant de partir rejoindre le groupe Etat islamique. Elle conseille ainsi aux filles de prendre suffisamment de robes et de chaussures avec elles parce que les chaussures sont de mauvaise qualité en Syrie et qu'il n'y a que trois tailles. Aqsa Mahmood explique par ailleurs que les femmes de l'occident ne sont pas faites pour endosser le rôle de combattante. «Nous sommes faites pour être des mères et des femmes», écrit-elle.
Voici l'extrait d'un reportage CNN sur Aqsa Mahmood: