Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

samedi 6 septembre 2014

L'EI contre la diffusion de vidéos de décapitation


Les commandants ne doivent plus publier ces images qui "portent atteinte" à la réputation du groupe djihadiste

L'Etat islamique a ordonné à ses hauts commandants d'arrêter de filmer et de diffuser les vidéos de décapitations sur les réseaux sociaux sans en avoir obtenu l'autorisation au préalable, indique samedi le journal libanais As-Safir, estimant que ces images portent préjudice à la réputation du groupe djihadiste.

 Plusieurs commandants ont également été arrêtés pour avoir fait des déclarations considérées comme "contraires" à la doctrine de l'Etat islamique, poursuit le journal.

 Par exemple, un commandant a été suspendu après avoir affirmé que l'Armée syrienne libre avait renié l'Islam.

 Un autre officier supérieur a été tué par balle, accusé d'entretenir des liens avec des agents du Renseignement britannique.

Plusieurs vidéos montrant des scènes de décapitation ont été publiées dernièrement par l'Etat islamique.

Le groupe djihadiste a diffusé il y a plus d'une semaine une vidéo dans laquelle le journaliste américain James Foley est décapité, provoquant l'indignation de la communauté internationale.

"Nous sommes horrifiés par le meurtre brutal d'un journaliste américain innocent et exprimons nos sincères condoléances à sa famille et ses amis", avait indiqué Caitlin Hayden, porte-parole du Conseil de sécurité nationale dans un communiqué.

Samedi, l'Etat islamique a diffusé un film intitulé "second message aux États-Unis", dans laquelle on voit des combattants kurdes prisonniers. L'un d'eux est ensuite montré seul, à genoux et entouré par trois jihadistes. La vidéo s'arrête mais l'État islamique affirme avoir décapité le soldat.

Samedi également, le groupe djihadiste a publié une nouvelle vidéo dans laquelle un militaire en treillis est décapité. L'Etat islamique affirme qu'il s'agit d'un soldat libanais.