Dans son dernier livre Blood Feud (La vendetta), le journaliste Edward Klein livre son enquête sur l’inanimité féroce qui oppose les couples Obama et Clinton.
Dans le chapitre sur l’affaire de Benghazi publié le 22 juin dans les pages du New York Post, Klein passe en revue la façon dont Obama a exigé que la secrétaire d’Etat Hillary Clinton désinforme non seulement le peuple américain mais le monde entier.
Le 11 septembre 2012, à 22h, Hillary Clinton, une des personnes les mieux informées sur ce qui venait de se passer, reçoit un coup de fil d’Obama. A cette heure tardive, Mme Clinton savait déjà que l’ambassadeur Chris Stevens et un responsable des communications avaient été tués lors de l’attaque contre le Consulat américain et que des terroristes avaient lancé une attaque aux mortiers contre le bâtiment annexe du consulat occupé par la CIA, une agression qui allait faire perdre la vie à deux autres Américains.
Klein : « Hillary Clinton n’avait aucun doute qu’une attaque terroriste venait d’être lancée contre les Etats-Unis le jour anniversaire du 11 septembre ». Pourtant, quand elle décroche le téléphone, elle découvre qu’Obama a d’autres préoccupations. « A deux mois des élections, il continuait à se vanter qu’il avait mis al Qaïda en fuite. Et si la vérité sur Benghazi était éventée, cet argument ne tenait plus, » affirme Klein.
Un des conseillers de Mme Clinton, cité dans le livre, rapporte qu’Hillary « fut épatée lorsqu’elle entendit le président évoquer l’attaque de Benghazi. (…) Obama voulait qu’elle déclare que l’attaque fut le résultat d’une manifestation spontanée pour protester contre une vidéo obscure sur internet qui se moquait du prophète Mohammed ».
D’après la même source, Hillary aurait rétorqué à Obama :
M. le Président, cette histoire n’est pas crédible. Entre autres choses, elle fait l’impasse sur le fait que l’attaque a eu lieu le 11 septembre.
Mais Obama n’a pas fléchi et ordonna : « Hillary, j’ai besoin que vous publiez un communiqué du Département d’Etat dès que possible ».
Hillary s’est rapidement ouverte à Bill Clinton sur cette affaire. Il estimait lui aussi que « personne n’allait croire à une histoire pareille » tout en ajoutant : « J’ai bien du mal à croire que le Président puisse prétendre qu’il ne s’agit pas de terrorisme ».
Bill Clinton s’interrogea alors s’il n’était pas préférable pour Hillary de démissionner de son poste de Secrétaire d’Etat. Rapidement le couple se rend compte que sa démission aurait coulé aussi bien la réélection d’Obama que les propres chances d’Hillary à pouvoir être candidate aux présidentielles de 2016. Le Parti démocrate ne lui aurait jamais pardonné d’avoir été la cause de la non-réélection d’Obama.
Il fallait donc manger son chapeau et faire, comme le réclama Obama, cette déclaration mensongère postée peu après 22h le 11 septembre 2012.
Pour l’économiste et homme d’Etat américain Lyndon LaRouche, bien qu’il existe toute une autre série de motifs majeurs, les aveux d’Hillary Clinton suffisent largement pour entamer une procédure de destitution.