Le Pentagone a confirmé, ce 28 juin, une information donnée selon laquelle des drones armés effectuent des vols au-dessus de Bagdad afin de protéger, si besoin, le personnels diplomatiques et les militaires américains présents dans la capitale irakienne.
« Nous avons commencé au cours des dernières 48 heures à effectuer ce type de vols », avait confié, la veille, à l’AFP, un responsable américain. Le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, a précision que certains avions F/A-18 du porte avions USS George H.W Bush, déployé depuis 2 semaines dans les eaux du golfe arabo-persique, sont également armés lors des missions qu’ils sont amenés à conduire en Irak.
Chaque jour, les forces américaines effectuent entre 30 et 35 vols de reconnaissance au-dessus du territoire irakien afin d’évaluer l’avancée des combattants de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), une organisation jihadiste, et de leurs alliés sunnites (comme les anciens baasistes du Jaysh Rijal al-Tariq al-Naqshabandi), sachant que leur objectif affiché est de marcher sur Bagdad, après avoir conquis des territoires dans le nord du pays.
L’envoi de drones armés américains au-dessus de l’Irak est avant tout une mesure de protection. Il n’est pas question de procéder à des frappes offensives contre les jihadistes de l’EIIL. Pour cela, il faudrait une autorisation du président Obama.
Actuellement, 500 militaires américains sont présents en Irak. Une partie est affectée à la protection de l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad (située dans la fameuse zone verte), une autre est chargée d’évaluer et de conseiller les forces irakiennes.